Samedi 10 Août 1895, Jour Historique pleins de signes dont il me plait d’évoquer ce verset : «Prophète! Rappelle-toi lorsque les infidèles machinèrent contre toi pour te capturer, te tuer ou t'exiler» (S8.V30).
C’est sous le sceau du rappel que DIEU, L’Unique, Le Très-Haut mît cette étape qui correspond à une attente de quatre à cinq mois dans la localité de Mbacké-Bâry dans le Djoloff. Quand on l’évoque, on est frappé par la similitude de la situation avec son Maître le Prophète Mouhamed (Psl) à tout point de vue. En effet, au début de sa mission prophétique, il fut perçu comme une menace pour les intérêts économiques des tribus arabes en charge de l'administration de la ville, craignant que son discours monothéiste ne fasse fuir les caravaniers aux diverses croyances. Ainsi donc, les infidèles ourdirent contre lui un complot qui laissait le choix à trois hypothèses :
L’enfermer dans un lieu comme éternel prisonnier pour le soustraire du contact avec les arabes qui commençaient à embrasser la nouvelle Foi. Une volonté de le rendre inaccessible à tout point de vue.
Le tuer en choisissant un jeune homme parmi les différentes tribus dont chacun sera armé d’un sabre au point où la responsabilité du meurtre ne saurait être imputé à un individu.
L’exiler hors de la Mecque vers une terre lointaine où son statut d’étranger n’offrira à ses prédications aucune chance d’être entendu.
C’est à cette situation que notre Seigneur fît correspondre le séjour de Serigne Touba (Psl) durant ces quatre mois d’attente à Mbacké-Bâry. Cette période fut caractérisée par les calomnies, les réclamations, et les machinations de toute sorte pour le mettre en mal avec l’Autorité coloniale. D’abord, l’affluence qui se forma autour de lui a suscité jalousie et suspicion. Quittant Touba, en Avril 1895, au mois de Shawwâl la nouvelle de son installation s’est répandue très vite. Ainsi, Dans "Irwâ-un-Nadîm" (L’Abreuvement du Commensal) de Serigne Mouhammadou Lamine Diop Dagana, illustre et valeureux fils de Cheikh Fatou Tacko Diop (*) (1906-1984). Dans son traité historique et biographique sur Serigne Touba, l’auteur de cet ouvrage d’une beauté remarquable nous apprend : «lorsque ses talibés apprirent l’installation du Cheikh dans le Djoloff, ils empruntèrent l'itinéraire le plus court pour se rendre auprès du guide». Cette convergence irrésistible des âmes vers cet abreuvoir des assoiffés est dûe certainement à son statut. Comme il eut à le dire : «DIEU m’a accordé son assistance les créatures me suivront sur terre et en mer je leur ferai profiter sans les nuire». Cette forte concentration humaine autour de sa personne inquiéta le pouvoir colonial qui invoqua tous les prétextes, ne reposant sur aucun fondement juridique, pour l’éloigner de sa terre natale. Ainsi, débuta alors une campagne systématique de calomnie et de dénigrement à son endroit. Pour preuve, un extrait du rapport que fît le Directeur des Affaires Politiques Martial Henri MERLIN au conseil privé du 5 Septembre 1895 où l’on peut lire ces passages sur l’étape de Mbacké-Bâry :
«Déjà depuis les quelques mois qu'il est installé à Touba, en outre les Cinq cent et quelques talibés qui l'accompagnent, il a groupé autour de lui un grand nombre des anciens guerriers de LAT DIOR, propres parents de l'ancien Damel, tels que les BIRAHIMA CODOU, DIALLO FALL, les IBRA CASSE, les MOKHTAR MARIEM DIOP, les MAHMADOU FATIM, les GALLO NDIAYE, les MOUMAR MAME GUEYE, puis d'anciens compagnons d'ALI-BOURI, tels que ALI-BOURI PENDA, AMEDOU MACOUREDIA et autres. En un mot, tous gens que nous avons partout rencontrés dans les rangs ennemis, au cours de nos luttes dans le Cayor et dans le Djoloff. À Saint-Louis, même, où son principal représentant est IBRA SARR le marabout compte près d'un millier de talibés…».
A cela s’ajoutent des accusations de taille dont la détention des armes et une préparation imminente à la guerre sainte. Ainsi, dans son rapport du 10 Juillet 1895 qu’il adressa au directeur des affaires politiques, le Commandant LECLERC, Administrateur du cercle de Saint-Louis relate : «A Diéwol et à COKI, les djaraff du Bour m'ont affirmé qu'il était passé des armes et des munitions pour le marabout… ». Et toujours le Commandant de poursuivre : «Les talibés prêchent la guerre sainte et recrutent des adeptes dans les centres du pays, depuis Nioro jusqu’à Bakel»
Par ce qui précède, il convient de souligner l’autre raison profonde et essentielle de son installation à Mbacké-Bâry est la conséquence de la signature du pacte de l’Exil avec le Prophète Mouhamed (Psl) qui lui signifia : «…je t’apprends que j’accepte ton vœu. Par conséquent, il ne te reste plus qu’à émigrer de cette Ville (Touba) sans délai, car tu es mis en confrontation avec tes ennemis contemporains, et parallèlement, cette Ville (sainte) a été mise pour toi sous une protection absolue, de sorte qu’un malheur ne s’y abattra jamais sur toi jusqu’à la fin du monde ; donc, retires-toi de cette Ville».
Voilà la raison qui, lorsqu'il rompit son jeûne du mois de Ramadan, le conduisit à quitter la Ville Sainte de Touba pour aller se fixer à MBacké-Bary pendant quatre à cinq mois et vint le mois de Safar dans lequel il fut arrêté et déporté. Dans son remarquable poème "Assirou Mahal Abrari" composée en la circonstance, le Cheikh dira : «Le séducteur (Iblis) à trompé les ennemies de DIEU (Nassaraan) par ses subterfuges Et leur a suggéré des soupçons. Or les soupçons induisent en erreur». Ainsi, à la suite des calomnies des chefs locaux et d'accusations fort gratuites, les autorités coloniales françaises décidèrent, le 5 septembre 1895, de le déporter vers les contrées inhospitalières de l'Afrique équatoriale où il passera près de huit longues années de solitude, de privations et de persécutions mais également d'adoration à DIEU dans la plus pure unicité et de détermination inébranlable à demeurer "l'esclave de DIEU et le Serviteur Privilégié du Prophète (Psl)".
Une coïncidence significative fut que ces événements eurent, non seulement, lieu au cours du mois de la Naissance du Prophète (Psl), mois de Rabi'u-l-Awwal "Gamou" dont le Cheikh accordait une importance capitale, mais le Conseil privé fut tenu le jour de 14 de ce mois qui correspond au surlendemain de l'Anniversaire de la Naissance du Prophète (Psl) pour le Service duquel le Voyage est censé être fait. En effet, selon l’Hagiographie musulmane, le Prophète (Psl) né la nuit du 12 du mois de "Gamou", a aussi émigré à Médine un jour de 12 du mois de "Gamou". La coïncidence étonnante sera donc que son Serviteur Privilégié (Psl) sera aussi appelé à exiler et ème entamer le Service qu'il lui destinait au surlendemain de ce jour calendaire correspondant à l'Hégire de son Maître (Psl) ayant eu à subir la même épreuve dans des conditions étrangement similaires relatées par le Coran (Cf. 2ème paragraphe de notre contribution). C'est ainsi qu'il retrouva l’émissaire du Gouverneur dans la localité de Dièwol dans l'après-midi du samedi 10 août 1895. Ce jour de 18 du mois de safar 1313 de l'Hégire constituera, plus tard, celui de la célébration du Grand Magal de Touba, car cette épreuve préfigurait déjà aux yeux du Cheikh le Succès et les Avantages Inestimables que le TOUT-PUISSANT dissimulait dans le Service qu'il comptait effectuer pour le Meilleur Modèle des musulmans le Prophète Mouhamed (Psl).
Ainsi, donc, à l’approche de la célébration du 115ème anniversaire du départ de Serigne Touba en Exil le 18 Safar 1313 h (10 août 1895) au Service du Prophète (Psl) est l'occasion, pour nous, de revisiter cette épisode de la vie du Cheikh parsemée d’embuches et d’obstacles. Si l’on sait les épreuves, la souffrance et la soumission sont souvent les paliers nécessaires de l'Escalier de Dieu menant vers la perfection de l'âme et l'Agrément Divin (Ngereum). Et, cela. Serigne Touba l’a obtenu !
Voilà pourquoi il nous a paru intéressant, de revenir sur l’étape de Mbacké-Bâri, pour une meilleure compréhension de la symbolique de cet événement fondamental de l’histoire du Mouridisme à l’endroit de nos condisciples mourides et a tous les croyants.
En tout cas, nous nous associons à Lui dans les témoignages de Grâce à Son Seigneur à l'occasion de ce jour que nous approchons en l'occurrence le 18 Safar qui sera célébré, cette année, le 03 février 2010 à Touba, capitale spirituelle du Mouridisme, et sous le Khalifat de Serigne Touba Cheikh Mouhamadou Lamine Bara Mbacké Falilou, à qui nous souhaitons une longue vie et une parfaite santé.
Bon Magal !
(*) Cheikh Fatou Tacko Diop (1906-1984), beau-frère, disciple et serviteur de Cheikh Ahmadou Bamba. En effet, il est le frère de Sokhna Mbéya Diop, mère de Cheikh Mouhammadou Mourtada (1924-2004), fils cadet de Serigne Touba. Il fut préposé à la garde de l'accès menant vers la chambre du Cheikh au moment de sa disparition survenue le 19 juillet 1927 à Ndiarème (Diourbel). Il avait alors 21 ans; l'une des dernières personnes à avoir vu ce dernier vivant et à lui avoir parlé.
Par Birame Lothi DEME
Informaticien
Parcelles Assainies
Unité 4 N° 307 – Dakar
Tél. (+221) 774199849/765635385
E-mail : bildeme@hotmail.com/bildeme@yahoo.fr
Références documentaires
Archives du Sénégal
L’Abreuvement du Commensal de Serigne Mouhammadou Lamine Diop Dagana
Sermon Cheikh Abdoul Ahad MBacké Ibn Cheikh Ahmadou Bamba à l'approche du Grand Magal de Touba début Safar 1399.H (1979)
C’est sous le sceau du rappel que DIEU, L’Unique, Le Très-Haut mît cette étape qui correspond à une attente de quatre à cinq mois dans la localité de Mbacké-Bâry dans le Djoloff. Quand on l’évoque, on est frappé par la similitude de la situation avec son Maître le Prophète Mouhamed (Psl) à tout point de vue. En effet, au début de sa mission prophétique, il fut perçu comme une menace pour les intérêts économiques des tribus arabes en charge de l'administration de la ville, craignant que son discours monothéiste ne fasse fuir les caravaniers aux diverses croyances. Ainsi donc, les infidèles ourdirent contre lui un complot qui laissait le choix à trois hypothèses :
L’enfermer dans un lieu comme éternel prisonnier pour le soustraire du contact avec les arabes qui commençaient à embrasser la nouvelle Foi. Une volonté de le rendre inaccessible à tout point de vue.
Le tuer en choisissant un jeune homme parmi les différentes tribus dont chacun sera armé d’un sabre au point où la responsabilité du meurtre ne saurait être imputé à un individu.
L’exiler hors de la Mecque vers une terre lointaine où son statut d’étranger n’offrira à ses prédications aucune chance d’être entendu.
C’est à cette situation que notre Seigneur fît correspondre le séjour de Serigne Touba (Psl) durant ces quatre mois d’attente à Mbacké-Bâry. Cette période fut caractérisée par les calomnies, les réclamations, et les machinations de toute sorte pour le mettre en mal avec l’Autorité coloniale. D’abord, l’affluence qui se forma autour de lui a suscité jalousie et suspicion. Quittant Touba, en Avril 1895, au mois de Shawwâl la nouvelle de son installation s’est répandue très vite. Ainsi, Dans "Irwâ-un-Nadîm" (L’Abreuvement du Commensal) de Serigne Mouhammadou Lamine Diop Dagana, illustre et valeureux fils de Cheikh Fatou Tacko Diop (*) (1906-1984). Dans son traité historique et biographique sur Serigne Touba, l’auteur de cet ouvrage d’une beauté remarquable nous apprend : «lorsque ses talibés apprirent l’installation du Cheikh dans le Djoloff, ils empruntèrent l'itinéraire le plus court pour se rendre auprès du guide». Cette convergence irrésistible des âmes vers cet abreuvoir des assoiffés est dûe certainement à son statut. Comme il eut à le dire : «DIEU m’a accordé son assistance les créatures me suivront sur terre et en mer je leur ferai profiter sans les nuire». Cette forte concentration humaine autour de sa personne inquiéta le pouvoir colonial qui invoqua tous les prétextes, ne reposant sur aucun fondement juridique, pour l’éloigner de sa terre natale. Ainsi, débuta alors une campagne systématique de calomnie et de dénigrement à son endroit. Pour preuve, un extrait du rapport que fît le Directeur des Affaires Politiques Martial Henri MERLIN au conseil privé du 5 Septembre 1895 où l’on peut lire ces passages sur l’étape de Mbacké-Bâry :
«Déjà depuis les quelques mois qu'il est installé à Touba, en outre les Cinq cent et quelques talibés qui l'accompagnent, il a groupé autour de lui un grand nombre des anciens guerriers de LAT DIOR, propres parents de l'ancien Damel, tels que les BIRAHIMA CODOU, DIALLO FALL, les IBRA CASSE, les MOKHTAR MARIEM DIOP, les MAHMADOU FATIM, les GALLO NDIAYE, les MOUMAR MAME GUEYE, puis d'anciens compagnons d'ALI-BOURI, tels que ALI-BOURI PENDA, AMEDOU MACOUREDIA et autres. En un mot, tous gens que nous avons partout rencontrés dans les rangs ennemis, au cours de nos luttes dans le Cayor et dans le Djoloff. À Saint-Louis, même, où son principal représentant est IBRA SARR le marabout compte près d'un millier de talibés…».
A cela s’ajoutent des accusations de taille dont la détention des armes et une préparation imminente à la guerre sainte. Ainsi, dans son rapport du 10 Juillet 1895 qu’il adressa au directeur des affaires politiques, le Commandant LECLERC, Administrateur du cercle de Saint-Louis relate : «A Diéwol et à COKI, les djaraff du Bour m'ont affirmé qu'il était passé des armes et des munitions pour le marabout… ». Et toujours le Commandant de poursuivre : «Les talibés prêchent la guerre sainte et recrutent des adeptes dans les centres du pays, depuis Nioro jusqu’à Bakel»
Par ce qui précède, il convient de souligner l’autre raison profonde et essentielle de son installation à Mbacké-Bâry est la conséquence de la signature du pacte de l’Exil avec le Prophète Mouhamed (Psl) qui lui signifia : «…je t’apprends que j’accepte ton vœu. Par conséquent, il ne te reste plus qu’à émigrer de cette Ville (Touba) sans délai, car tu es mis en confrontation avec tes ennemis contemporains, et parallèlement, cette Ville (sainte) a été mise pour toi sous une protection absolue, de sorte qu’un malheur ne s’y abattra jamais sur toi jusqu’à la fin du monde ; donc, retires-toi de cette Ville».
Voilà la raison qui, lorsqu'il rompit son jeûne du mois de Ramadan, le conduisit à quitter la Ville Sainte de Touba pour aller se fixer à MBacké-Bary pendant quatre à cinq mois et vint le mois de Safar dans lequel il fut arrêté et déporté. Dans son remarquable poème "Assirou Mahal Abrari" composée en la circonstance, le Cheikh dira : «Le séducteur (Iblis) à trompé les ennemies de DIEU (Nassaraan) par ses subterfuges Et leur a suggéré des soupçons. Or les soupçons induisent en erreur». Ainsi, à la suite des calomnies des chefs locaux et d'accusations fort gratuites, les autorités coloniales françaises décidèrent, le 5 septembre 1895, de le déporter vers les contrées inhospitalières de l'Afrique équatoriale où il passera près de huit longues années de solitude, de privations et de persécutions mais également d'adoration à DIEU dans la plus pure unicité et de détermination inébranlable à demeurer "l'esclave de DIEU et le Serviteur Privilégié du Prophète (Psl)".
Une coïncidence significative fut que ces événements eurent, non seulement, lieu au cours du mois de la Naissance du Prophète (Psl), mois de Rabi'u-l-Awwal "Gamou" dont le Cheikh accordait une importance capitale, mais le Conseil privé fut tenu le jour de 14 de ce mois qui correspond au surlendemain de l'Anniversaire de la Naissance du Prophète (Psl) pour le Service duquel le Voyage est censé être fait. En effet, selon l’Hagiographie musulmane, le Prophète (Psl) né la nuit du 12 du mois de "Gamou", a aussi émigré à Médine un jour de 12 du mois de "Gamou". La coïncidence étonnante sera donc que son Serviteur Privilégié (Psl) sera aussi appelé à exiler et ème entamer le Service qu'il lui destinait au surlendemain de ce jour calendaire correspondant à l'Hégire de son Maître (Psl) ayant eu à subir la même épreuve dans des conditions étrangement similaires relatées par le Coran (Cf. 2ème paragraphe de notre contribution). C'est ainsi qu'il retrouva l’émissaire du Gouverneur dans la localité de Dièwol dans l'après-midi du samedi 10 août 1895. Ce jour de 18 du mois de safar 1313 de l'Hégire constituera, plus tard, celui de la célébration du Grand Magal de Touba, car cette épreuve préfigurait déjà aux yeux du Cheikh le Succès et les Avantages Inestimables que le TOUT-PUISSANT dissimulait dans le Service qu'il comptait effectuer pour le Meilleur Modèle des musulmans le Prophète Mouhamed (Psl).
Ainsi, donc, à l’approche de la célébration du 115ème anniversaire du départ de Serigne Touba en Exil le 18 Safar 1313 h (10 août 1895) au Service du Prophète (Psl) est l'occasion, pour nous, de revisiter cette épisode de la vie du Cheikh parsemée d’embuches et d’obstacles. Si l’on sait les épreuves, la souffrance et la soumission sont souvent les paliers nécessaires de l'Escalier de Dieu menant vers la perfection de l'âme et l'Agrément Divin (Ngereum). Et, cela. Serigne Touba l’a obtenu !
Voilà pourquoi il nous a paru intéressant, de revenir sur l’étape de Mbacké-Bâri, pour une meilleure compréhension de la symbolique de cet événement fondamental de l’histoire du Mouridisme à l’endroit de nos condisciples mourides et a tous les croyants.
En tout cas, nous nous associons à Lui dans les témoignages de Grâce à Son Seigneur à l'occasion de ce jour que nous approchons en l'occurrence le 18 Safar qui sera célébré, cette année, le 03 février 2010 à Touba, capitale spirituelle du Mouridisme, et sous le Khalifat de Serigne Touba Cheikh Mouhamadou Lamine Bara Mbacké Falilou, à qui nous souhaitons une longue vie et une parfaite santé.
Bon Magal !
(*) Cheikh Fatou Tacko Diop (1906-1984), beau-frère, disciple et serviteur de Cheikh Ahmadou Bamba. En effet, il est le frère de Sokhna Mbéya Diop, mère de Cheikh Mouhammadou Mourtada (1924-2004), fils cadet de Serigne Touba. Il fut préposé à la garde de l'accès menant vers la chambre du Cheikh au moment de sa disparition survenue le 19 juillet 1927 à Ndiarème (Diourbel). Il avait alors 21 ans; l'une des dernières personnes à avoir vu ce dernier vivant et à lui avoir parlé.
Par Birame Lothi DEME
Informaticien
Parcelles Assainies
Unité 4 N° 307 – Dakar
Tél. (+221) 774199849/765635385
E-mail : bildeme@hotmail.com/bildeme@yahoo.fr
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L’Abreuvement du Commensal de Serigne Mouhammadou Lamine Diop Dagana
Sermon Cheikh Abdoul Ahad MBacké Ibn Cheikh Ahmadou Bamba à l'approche du Grand Magal de Touba début Safar 1399.H (1979)