Aux Parcelles Assainies également, Solidarité Active fait exception à la « règle » : une femme dirige sa liste. Elle s’appelle Magatte Wade. Le monde de la politique étant le terreau fertilisant des errances de la courtoisie (le manque de galanterie s’entend !), la dame au paraître si avenant sait à quoi s’en tenir. Les hommes (Demba Dia, Mbaye Ndiaye, Moussa Sy…qui sont ses concurrents politiques) ne lui feront pas de cadeau.
Assise sur des arguments de campagne solides, Magatte, visiblement, sait comment contourner l’écueil : « Je suis une personne de nature courageuse », dit-elle. Sa phrase est expressément, peut-être, débarrassée de toute résonance sexiste, puisque ne faisant nullement référence à son appartenance au genre féminin, mais plutôt à la race humaine. A la capacité de l’homme (avec un - grand - « H »), notamment !
Le politicien est souvent un bel orateur doublé d’un fieffé menteur. Magatte parle bien, mais elle n’est pas verbeuse. Elle n’aime pas, non plus, raconter des histoires, fait-elle observer. Au sens de dire des contrevérités. « Je n’aime pas qu’on donne de faux espoirs », ainsi montre-t-elle par ailleurs son attachement à la sincérité. En sus de cette valeur, Magatte Wade (Ndlr : le patronyme ne veut pas dire qu’elle a des liens de parenté avec le Président de la République) cultive la politesse et l’humilité. Les yeux en amande - mais pas globuleux - la secrétaire nationale à la communication et présidente du mouvement national des femmes de S.A. n’éprouve presque pas le besoin de poser un trait d’eye-liner au ras de ses cils supérieurs. Pour agrandir le regard, il lui suffit juste d’ouvrir les yeux. Belle, la tête de liste du parti de Ndiaga Fall aux Parcelles Assainies l’est, assurément ! Jeune fille, elle devait être plus ravissante que maintenant. Sûrement, des hommes se sont moult fois abîmés dans la contemplation de sa silhouette. Plus elle a grandi, plus elle a mûri, certainement. Et la main divine qui l’a sculptée s’est adonnée à des retouches comme un artiste jamais satisfait de son ouvrage (sic).
« J’aime le beau », nous confie cette femme, noire, « vêtue de (sa) couleur qui est vie », le poète Léopold Senghor dixit. Vient ensuite, l’antithèse : « … mais j’abhorre le gaspillage », ajoute-t-elle sous une peau presque sans parures. Le bracelet scintillant sur son poignet brille ; ce n’est pourtant pas de l’or.
Tête bien faite, elle n’en est pas moins une tête pleine. Membre fondatrice de l’Alliance des forces de progrès – « ça n’a pas duré », précise-t-elle » -, Magatte a subi une formation linguistique jusqu’à l’université Cheikh Anta Diop. Technicienne supérieure en tourisme, elle est en dernière année à l’Ecole nationale d’économie appliquée, ENEA, pour le diplôme de technicienne en Micro-finance. Elle est actuellement chargée de programme en Micro-finance au sein de l’Association professionnelle des systèmes financiers décentralisés du Sénégal (APSFD, qui a ses pendants dans chaque pays de l’UEMOA).
Magatte a une vision pour les Parcelles Assainies. Elle a pour ambition d’aider à la création d’un cadre de vie meilleur. La sécurité de sa commune la préoccupe. La résorption des problèmes environnementaux, aussi ! « Il me manque beaucoup la verdure, il n’y a plus d’espace public ; il y a une représentation négative des Parcelles », fait savoir la candidate de S.A. pour la mairie des P.A. qui souligne au passage le problème de la réduction du trait de côte, avec les habitations ourlant la baie. Magatte entend régler la question de l’occupation de l’espace tout en respectant une bonne architecture, « bon reflet, selon elle, d’une belle commune ». « L’occupation du sol pose plus de problèmes qu’elle n’en a résolu », dit-elle.
Un indice de perception de la popularité de Magatte dans les P.A. : « Je suis très connue dans les milieux associatifs et culturels ». Membre active de l’ASC Unité 18 pendant au moins dix ans avant de déménager à Unité 25, elle a été par ailleurs présidente de l’Association Femmes Développement Action Solidarité (Afdas) qui avait pour vocation « d’assister les populations sur le plan administratif et économique et d’aider à l’insertion socioprofessionnelle des jeunes ». Sous le registre de ses activités culturelles, Magatte a marqué de son empreinte le monde du septième art, puisqu’ayant tenu le rôle de mère du héros du film de Cheikh Ndiaye - « L’Appel des Arènes » - sorti il y a peu.
Le synopsis du film qui a vu la participation des lutteurs Moustapha Guèye et Mohamed Ndao « Tyson » est déroulé ainsi qu’il suit :André, un camionneur lutteur, sauve le jeune Nalla de l’assaut d’un groupe de voyous. Entre les deux naît une profonde amitié et Nalla commence à fréquenter le milieu des lutteurs contre la volonté de ses parents qui considèrent la lutte comme un sport violent et peu adapté à un jeune de bonne famille. Pendant ce temps, toute la ville est en effervescence pour le grand défi entre les deux champions Malew et Tonnère. Magatte Wade y incarne le personnage de Diatou. Avec ce film, elle a décidément un argument de campagne dans une ville qui, de plus en plus, cède à l’appel des arènes, avec des lutteurs de la trempe de Modou Lô, Moussa Dioum, des sociétaires de l’écurie Rock Energie…
Abdourahmane SY
Source: Ferloo.com
Assise sur des arguments de campagne solides, Magatte, visiblement, sait comment contourner l’écueil : « Je suis une personne de nature courageuse », dit-elle. Sa phrase est expressément, peut-être, débarrassée de toute résonance sexiste, puisque ne faisant nullement référence à son appartenance au genre féminin, mais plutôt à la race humaine. A la capacité de l’homme (avec un - grand - « H »), notamment !
Le politicien est souvent un bel orateur doublé d’un fieffé menteur. Magatte parle bien, mais elle n’est pas verbeuse. Elle n’aime pas, non plus, raconter des histoires, fait-elle observer. Au sens de dire des contrevérités. « Je n’aime pas qu’on donne de faux espoirs », ainsi montre-t-elle par ailleurs son attachement à la sincérité. En sus de cette valeur, Magatte Wade (Ndlr : le patronyme ne veut pas dire qu’elle a des liens de parenté avec le Président de la République) cultive la politesse et l’humilité. Les yeux en amande - mais pas globuleux - la secrétaire nationale à la communication et présidente du mouvement national des femmes de S.A. n’éprouve presque pas le besoin de poser un trait d’eye-liner au ras de ses cils supérieurs. Pour agrandir le regard, il lui suffit juste d’ouvrir les yeux. Belle, la tête de liste du parti de Ndiaga Fall aux Parcelles Assainies l’est, assurément ! Jeune fille, elle devait être plus ravissante que maintenant. Sûrement, des hommes se sont moult fois abîmés dans la contemplation de sa silhouette. Plus elle a grandi, plus elle a mûri, certainement. Et la main divine qui l’a sculptée s’est adonnée à des retouches comme un artiste jamais satisfait de son ouvrage (sic).
« J’aime le beau », nous confie cette femme, noire, « vêtue de (sa) couleur qui est vie », le poète Léopold Senghor dixit. Vient ensuite, l’antithèse : « … mais j’abhorre le gaspillage », ajoute-t-elle sous une peau presque sans parures. Le bracelet scintillant sur son poignet brille ; ce n’est pourtant pas de l’or.
Tête bien faite, elle n’en est pas moins une tête pleine. Membre fondatrice de l’Alliance des forces de progrès – « ça n’a pas duré », précise-t-elle » -, Magatte a subi une formation linguistique jusqu’à l’université Cheikh Anta Diop. Technicienne supérieure en tourisme, elle est en dernière année à l’Ecole nationale d’économie appliquée, ENEA, pour le diplôme de technicienne en Micro-finance. Elle est actuellement chargée de programme en Micro-finance au sein de l’Association professionnelle des systèmes financiers décentralisés du Sénégal (APSFD, qui a ses pendants dans chaque pays de l’UEMOA).
Magatte a une vision pour les Parcelles Assainies. Elle a pour ambition d’aider à la création d’un cadre de vie meilleur. La sécurité de sa commune la préoccupe. La résorption des problèmes environnementaux, aussi ! « Il me manque beaucoup la verdure, il n’y a plus d’espace public ; il y a une représentation négative des Parcelles », fait savoir la candidate de S.A. pour la mairie des P.A. qui souligne au passage le problème de la réduction du trait de côte, avec les habitations ourlant la baie. Magatte entend régler la question de l’occupation de l’espace tout en respectant une bonne architecture, « bon reflet, selon elle, d’une belle commune ». « L’occupation du sol pose plus de problèmes qu’elle n’en a résolu », dit-elle.
Un indice de perception de la popularité de Magatte dans les P.A. : « Je suis très connue dans les milieux associatifs et culturels ». Membre active de l’ASC Unité 18 pendant au moins dix ans avant de déménager à Unité 25, elle a été par ailleurs présidente de l’Association Femmes Développement Action Solidarité (Afdas) qui avait pour vocation « d’assister les populations sur le plan administratif et économique et d’aider à l’insertion socioprofessionnelle des jeunes ». Sous le registre de ses activités culturelles, Magatte a marqué de son empreinte le monde du septième art, puisqu’ayant tenu le rôle de mère du héros du film de Cheikh Ndiaye - « L’Appel des Arènes » - sorti il y a peu.
Le synopsis du film qui a vu la participation des lutteurs Moustapha Guèye et Mohamed Ndao « Tyson » est déroulé ainsi qu’il suit :André, un camionneur lutteur, sauve le jeune Nalla de l’assaut d’un groupe de voyous. Entre les deux naît une profonde amitié et Nalla commence à fréquenter le milieu des lutteurs contre la volonté de ses parents qui considèrent la lutte comme un sport violent et peu adapté à un jeune de bonne famille. Pendant ce temps, toute la ville est en effervescence pour le grand défi entre les deux champions Malew et Tonnère. Magatte Wade y incarne le personnage de Diatou. Avec ce film, elle a décidément un argument de campagne dans une ville qui, de plus en plus, cède à l’appel des arènes, avec des lutteurs de la trempe de Modou Lô, Moussa Dioum, des sociétaires de l’écurie Rock Energie…
Abdourahmane SY
Source: Ferloo.com