De vieilles connaissances de l’ancien Premier qui, en parcourant les couloirs, confie son sentiment à l’entame de l’émission. « Vu le niveau des investissements, vous êtes un groupe qui a de l’ambition », dit-il à ses hôtes, ravis. « Vous allez bien ? » lance Mamoudou sous une forme d’apostrophe. « Oui et très bien », réplique du tac au tac ce fidèle compagnon du Président de la République, qu’il appelle affectueusement « mon patron ».
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Ils cheminent ensemble depuis des décennies. Ils se connaissent donc et s’apprécient. Cette complicité fonctionne à plein régime. A événement particulier, entretien spécial pour fixer l’opinion publique. Un an après la victoire du premier à la présidentielle de 2019, le second monte au créneau pour défendre un bilan. Sans détour. Voix énergique, regards perçants et gestuelle millimétrée, il répond aux questions des redoutables interviewers qui ne le ménagent point. L’exercice lui convient puisque, dira-t-il, « ingénieur, je préfère poser les problèmes sur la table ! »
L’état du pays, son parcours, la gouvernance sous Macky Sall, la situation économique, l’échiquier politique, les desseins, les ambitions, la diplomatie, les questions sociales ont tour à tour été évoquées et des réponses servies sans relance. Ce qui prouve la densité des échanges, la valeur de l’entretien mais aussi et surtout, la spontanéité du ministre d’Etat, Secrétaire Général de la Présidence de la République. Sa parfaite maîtrise des arcanes de l’Etat met en relief son aisance à évoquer voire à aborder les sujets délicats.
L’état du pays, son parcours, la gouvernance sous Macky Sall, la situation économique, l’échiquier politique, les desseins, les ambitions, la diplomatie, les questions sociales ont tour à tour été évoquées et des réponses servies sans relance. Ce qui prouve la densité des échanges, la valeur de l’entretien mais aussi et surtout, la spontanéité du ministre d’Etat, Secrétaire Général de la Présidence de la République. Sa parfaite maîtrise des arcanes de l’Etat met en relief son aisance à évoquer voire à aborder les sujets délicats.
Visiblement, le débat contradictoire ne désoriente pas l’homme très porté sur le concret pour convaincre et moins adepte de ce langage ampoulé et verbeux qu’affectionnent certains qui usent et abusent de la lourdeur de style pour évacuer les questions qui fâchent. Pas lui, en revanche. Mahammed Boun Abdallah Dionne se montre convaincant sur l’énergie et éclaire la vision du Chef de l’Etat sur ce secteur hautement stratégique, mais sujet (par moments) à une frappante spéculation verbale.
Le pays, sous l’impulsion de Macky Sall se prépare au mix énergétique (utilisation dans des proportions différentes des énergies disponibles) dans le pays. Conscient que pour l’heure les énergies fossiles (pétrole et gaz) dominent, le proche collaborateur du Président Macky Sall, évoque l’anticipation comme mode de gouvernance dans un futur qui se dessine déjà. Pas de mirage, selon lui. Mais du réalisme. Et une invite à… « raison garder » pour éviter les retournements de conjoncture.
Le pays, sous l’impulsion de Macky Sall se prépare au mix énergétique (utilisation dans des proportions différentes des énergies disponibles) dans le pays. Conscient que pour l’heure les énergies fossiles (pétrole et gaz) dominent, le proche collaborateur du Président Macky Sall, évoque l’anticipation comme mode de gouvernance dans un futur qui se dessine déjà. Pas de mirage, selon lui. Mais du réalisme. Et une invite à… « raison garder » pour éviter les retournements de conjoncture.
La lucidité qui l’habite lui permet de récuser certaines accusations touchant à la dette interne, à la récession qui frapperait l’économie et aux critiques sur l’absence de vision par rapport à l’emploi des jeunes. Selon le PSE prépare les Jeunes à l’émergence, avec une cartographie des compétences censée orienter les jeunes vers des profils d’emplois très peu prisés mais porteurs de créativité et de valeur, contrairement aux idées reçues.
Pour l’ancien Premier ministre, « le Sénégal amorce une grande transition vers une réelle émergence basée sur une économie plus autonome, donc moins dépendante à l’horizon 2023. » Il révèle par ailleurs que l’argent de l’endettement va à la production dans une perspective d’industrialisation et de transformation qui supprime définitivement l’économie duale (entre villes et campagnes).
Pour l’ancien Premier ministre, « le Sénégal amorce une grande transition vers une réelle émergence basée sur une économie plus autonome, donc moins dépendante à l’horizon 2023. » Il révèle par ailleurs que l’argent de l’endettement va à la production dans une perspective d’industrialisation et de transformation qui supprime définitivement l’économie duale (entre villes et campagnes).