En meeting dans l’après-midi du samedi 23 juin dans la capitale du Fouladou, Kolda, où il a été déposé par un avion affrété pour la circonstance, l’ancien ministre des Forces armées, puis de ministre l’Industrie et des Mines de Wade, bien qu’ancré dans la coalition «Bokk Gis-Gis», dont il dit vouloir «élargir les bases», a particulièrement battu campagne pour la fondation prochaine de son parti.
Expliquant l’objet de sa présence dans la Fouladou, Abdoulaye Baldé a indiqué que «c’est une visite qui entre en droite ligne de la campagne de sensibilisation que j’ai entamée depuis un certain temps pour m’entretenir avec mes sympathisants sur la création de mon parti politique». Clair, net et précis ! «J’affirme, ici, que c’est une décision irrévocable et irréversible, quelles que soient les ambitions des uns et des autres dans la coalition "Bokk Gis-Gis", quelles que soient les négociations qui peuvent avoir lieu dans cette coalition, jusqu’aux municipales». A B2G, a-t-on encore raison de faire confiance en cet homme ?
Abdoulaye Baldé se veut, en tout cas, le plus clair du monde. «J’aurai mon identité propre au niveau du paysage politique sénégalais». Autrement dit, «Demba, l’ami de Dupont» veut s’affranchir de toute tutelle et démontrer son poids politique. Car, a-t-il précisé, au-delà de la seule ville de Ziguinchor, dont il est le maire depuis mars 2009 par la grâce de la coalition "Sopi", son ambition «est de solliciter le suffrage des Sénégalais à partir de 2017».
A l’intention de ceux qui pensent que le maire de Ziguinchor ne compte que dans la capitale du Sud, Baldé fait remarquer que son futur parti «est déjà bien implanté dans les 45 départements du pays, avec d’anciens hauts responsables (du Pds ?) et un mouvement citoyen dénommé "Action citoyenne autour de Baldé"». D’ailleurs, à l’heure qu’il est, la réflexion est assez avancée quant au nom du parti de Baldé qui, pour l’instant, n’a pas indiqué sa doctrine. Tout ce que l’on peut retenir, c’est que des appellations comme "Union citoyenne pour la République (Ucp), Union centriste sénégalaise² (Ucs), ou encore Union des Forces centristes (Ufc)" ont été proposées.
Au demeurant Abdoulaye Baldé compte, «d’ici au mois d’octobre (2012)... convenir de quelque chose de concret, y compris les questions de charte graphique et de symbole». Même si le discours reflète «la citoyenneté et le centristrisme», les couleurs suggérées pour le futur parti "baldiste" ne sont pas loin de celles de son ancienne formation (Pds : bleu et jaune), car on évoque le bleu et le vert. Bleu, pour rester dans le giron libéral ; vert, pour coller à la verte Casamance ? Quant au symbole, on pense à l’océan et à l’animal. Bienvenue, "Demba", dans le club "restreint" (tu parles !) des 187 chefs de parti du Sénégal.
By Lesenegalais
Expliquant l’objet de sa présence dans la Fouladou, Abdoulaye Baldé a indiqué que «c’est une visite qui entre en droite ligne de la campagne de sensibilisation que j’ai entamée depuis un certain temps pour m’entretenir avec mes sympathisants sur la création de mon parti politique». Clair, net et précis ! «J’affirme, ici, que c’est une décision irrévocable et irréversible, quelles que soient les ambitions des uns et des autres dans la coalition "Bokk Gis-Gis", quelles que soient les négociations qui peuvent avoir lieu dans cette coalition, jusqu’aux municipales». A B2G, a-t-on encore raison de faire confiance en cet homme ?
Abdoulaye Baldé se veut, en tout cas, le plus clair du monde. «J’aurai mon identité propre au niveau du paysage politique sénégalais». Autrement dit, «Demba, l’ami de Dupont» veut s’affranchir de toute tutelle et démontrer son poids politique. Car, a-t-il précisé, au-delà de la seule ville de Ziguinchor, dont il est le maire depuis mars 2009 par la grâce de la coalition "Sopi", son ambition «est de solliciter le suffrage des Sénégalais à partir de 2017».
A l’intention de ceux qui pensent que le maire de Ziguinchor ne compte que dans la capitale du Sud, Baldé fait remarquer que son futur parti «est déjà bien implanté dans les 45 départements du pays, avec d’anciens hauts responsables (du Pds ?) et un mouvement citoyen dénommé "Action citoyenne autour de Baldé"». D’ailleurs, à l’heure qu’il est, la réflexion est assez avancée quant au nom du parti de Baldé qui, pour l’instant, n’a pas indiqué sa doctrine. Tout ce que l’on peut retenir, c’est que des appellations comme "Union citoyenne pour la République (Ucp), Union centriste sénégalaise² (Ucs), ou encore Union des Forces centristes (Ufc)" ont été proposées.
Au demeurant Abdoulaye Baldé compte, «d’ici au mois d’octobre (2012)... convenir de quelque chose de concret, y compris les questions de charte graphique et de symbole». Même si le discours reflète «la citoyenneté et le centristrisme», les couleurs suggérées pour le futur parti "baldiste" ne sont pas loin de celles de son ancienne formation (Pds : bleu et jaune), car on évoque le bleu et le vert. Bleu, pour rester dans le giron libéral ; vert, pour coller à la verte Casamance ? Quant au symbole, on pense à l’océan et à l’animal. Bienvenue, "Demba", dans le club "restreint" (tu parles !) des 187 chefs de parti du Sénégal.
By Lesenegalais