« Je ne pouvais imaginer le coup d’état au NIGER parce que lorsque j’ai rencontré le président TANDJA, il ma dit qu’il n’y aura pas de coup d’état militaire. Car l’opposition est allée voir les militaires pour leurs demander de prendre le pouvoir. Les militaires ont refusé en disant « allez vous arranger et trouvez une solution entre vous ». Raison pour laquelle je ne pouvais pas m’attendre à un coup d’état militaire... Mais cela ne m’a pas surpris, puisque le blocage ne pouvait pas durer indéfiniment. Il faut bien que quelque part, une solution survienne.
Maintenant à propos de la situation actuelle, je pense que nous avons entendu le représentant militaire ici à Bamako. Le problème aujourd’hui est que le NIGER est un pays sans droit. Ca c’est mon interprétation en tant que juriste puisque la constitution qui était là a été écartée. Elle avait subi des amendements que l’opposition n’a pas acceptés. Le référendum qui était pour l’opposition unilatérale a été boycotté. Aussi, tout le monde a dit que l’ancienne constitution est dépassée. Alors dans ces conditions, le grand problème était de supposer une transition mais au lendemain de cette transition, où irions-nous ?
Pas de constitution, pas de conseil constitutionnel, ni le conseil national d’élection, donc un vide qui serait plus grave que le processus de transition. En tant que médiateur avant le coup d’état militaire, je ne peux que leur conseiller de faire assez rapidement tout ce qu’il faut pour le retour à l’égalité constitutionnelle. Je ne sais pas combien de temps cela prendra, parce qu’ils ont dit qu’il faut mettre de l’ordre d’abord dans le pays. Je pense que le NIGER doit s’orienter vers une nouvelle constitution en consultant toutes les parties y compris les militaires. Une constitution de consensus qui sera adopté par référendum populaire. Si les partis politiques y participent, ils ne peuvent plus dire que c’est une constitution votée par une seule partie. Nous chefs d’état de l’UEMOA, sommes prêts à aider le NIGER. Si les militaires nous demandent de les assister, nous les assisterons. Nous avons demandé aux militaires quelle est la situation de TANDJA ? Ils nous ont dit que lui et sa famille vont très bien. J’affirme notre bonne volonté à aller de l’avant pour une situation normale et constitutionnelle au NIGER ».
Propos recueillis par Oumar Korkosse maliweb
Maintenant à propos de la situation actuelle, je pense que nous avons entendu le représentant militaire ici à Bamako. Le problème aujourd’hui est que le NIGER est un pays sans droit. Ca c’est mon interprétation en tant que juriste puisque la constitution qui était là a été écartée. Elle avait subi des amendements que l’opposition n’a pas acceptés. Le référendum qui était pour l’opposition unilatérale a été boycotté. Aussi, tout le monde a dit que l’ancienne constitution est dépassée. Alors dans ces conditions, le grand problème était de supposer une transition mais au lendemain de cette transition, où irions-nous ?
Pas de constitution, pas de conseil constitutionnel, ni le conseil national d’élection, donc un vide qui serait plus grave que le processus de transition. En tant que médiateur avant le coup d’état militaire, je ne peux que leur conseiller de faire assez rapidement tout ce qu’il faut pour le retour à l’égalité constitutionnelle. Je ne sais pas combien de temps cela prendra, parce qu’ils ont dit qu’il faut mettre de l’ordre d’abord dans le pays. Je pense que le NIGER doit s’orienter vers une nouvelle constitution en consultant toutes les parties y compris les militaires. Une constitution de consensus qui sera adopté par référendum populaire. Si les partis politiques y participent, ils ne peuvent plus dire que c’est une constitution votée par une seule partie. Nous chefs d’état de l’UEMOA, sommes prêts à aider le NIGER. Si les militaires nous demandent de les assister, nous les assisterons. Nous avons demandé aux militaires quelle est la situation de TANDJA ? Ils nous ont dit que lui et sa famille vont très bien. J’affirme notre bonne volonté à aller de l’avant pour une situation normale et constitutionnelle au NIGER ».
Propos recueillis par Oumar Korkosse maliweb