"Un total de onze personnes, des ministres et des hauts fonctionnaires, ont été arrêtées à la suite du rapport d'enquête sur la mort de M. Mutharika", a déclaré M. Kunkuyu à l'AFP.
Il a donné les noms des huit anciens ministres arrêtés dont Peter Mutharika, le frère de l'ancien président qui était son dauphin désigné, ainsi que Goodall Gondwe, ancien ministre des Finances puis de l'Energie, et conservé dans l'équipe de l'actuelle présidente Joyce Banda au portefeuille de la Planification économique.
Tous sont soupçonnés d'avoir voulu empêcher Mme Banda, vice-présidente en titre mais passée à l'opposition, d'accéder à la fonction suprême comme prévu dans la Constitution.
"Cela n'a rien de politique, ce n'est pas lié à Joyce Banda, nous ne faisons que suivre les conclusions du rapport d'enquête", a souligné M. Kunkuyu.
Selon le rapport d'une commission d'enquête, plusieurs réunions ont été tenues après le décès de l'ancien président le 5 avril 2012 suite à un arrêt cardiaque, organisées par ses anciens ministres.
Peter Mutharika, ministre des Affaires étrangères à l'époque, a suggéré que l'armée puisse prendre le pouvoir, et demandé au secrétaire en chef du gouvernement Bright Msaka "si ce ne serait pas une bonne idée", selon le rapport.
L'ancien ministre des Finances Goodall Gondwe a pour sa part demandé au commandant de l'armée Henry Odillo de prendre les commandes du gouvernement au cas où le plan préparé ne serait pas soutenu par la population et entraînerait des violences, selon le rapport.
Source:AFP
Il a donné les noms des huit anciens ministres arrêtés dont Peter Mutharika, le frère de l'ancien président qui était son dauphin désigné, ainsi que Goodall Gondwe, ancien ministre des Finances puis de l'Energie, et conservé dans l'équipe de l'actuelle présidente Joyce Banda au portefeuille de la Planification économique.
Tous sont soupçonnés d'avoir voulu empêcher Mme Banda, vice-présidente en titre mais passée à l'opposition, d'accéder à la fonction suprême comme prévu dans la Constitution.
"Cela n'a rien de politique, ce n'est pas lié à Joyce Banda, nous ne faisons que suivre les conclusions du rapport d'enquête", a souligné M. Kunkuyu.
Selon le rapport d'une commission d'enquête, plusieurs réunions ont été tenues après le décès de l'ancien président le 5 avril 2012 suite à un arrêt cardiaque, organisées par ses anciens ministres.
Peter Mutharika, ministre des Affaires étrangères à l'époque, a suggéré que l'armée puisse prendre le pouvoir, et demandé au secrétaire en chef du gouvernement Bright Msaka "si ce ne serait pas une bonne idée", selon le rapport.
L'ancien ministre des Finances Goodall Gondwe a pour sa part demandé au commandant de l'armée Henry Odillo de prendre les commandes du gouvernement au cas où le plan préparé ne serait pas soutenu par la population et entraînerait des violences, selon le rapport.
Source:AFP