Le président soudanais Omar el-Béchir multiplie les voyages malgré le mandat de la CPI. Ici à Bagdad pour une réunion de la Ligue arabe le 29 mars 2012. REUTERS/Saad Shalash
Une partie de bras de fer se joue entre le Malawi et l’UA. Le vice-président du Malawi a affirmé le 8 juin que l’organisation panafricaine est prête à déplacer son prochain sommet, plutôt que de le tenir au Malawi comme prévu.
Au coeur de la discorde : le président soudanais, Omar el-Béchir, contre lequel la Cour pénale internationale (CPI) a délivré en mars 2009 un mandat d'arrêt. Il est accusé d’avoir organisé un génocide et commis des crimes de guerre et des crimes contre l'humanité au Darfour, une région du Soudan.
Joyce Banda, la présidente du Malawi, avait annoncé que si Omar el-Béchir se rendait au sommet de l'UA de Lilongwe, il serait arrêté. Pour elle, il s’agit de se mettre en conformité avec les accords de Rome, signés par le Malawi. C’est aussi un geste de normalisation des relations du Malawi avec les grands donneurs d’aides internationales.
De leur côté, les chefs d’Etats de l’UA ont décidé en 2009 de ne pas collaborer avec la CPI sur le cas d'Omar el-Béchir, selon eux pour faciliter la résolution des conflits au Soudan.
Le désaccord entre l’UA et le Malawi pourrait donc hypothéquer la tenue du sommet de Lilongwe. Une réunion très importante, qui doit discuter de la situation au Soudan et au Mali notamment.
Ce sommet doit par ailleurs permettre d'élire le nouveau président de la Commission de l’UA, avec d’un côté le président sortant Jean Ping, un diplomate gabonais, et de l’autre Nkosazana Dlamini-Zuma, actuelle ministre de l'Intérieur de l'Afrique du Sud et ancienne ministre des Affaires étrangères, candidate de la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC).
Source: RFI
Une partie de bras de fer se joue entre le Malawi et l’UA. Le vice-président du Malawi a affirmé le 8 juin que l’organisation panafricaine est prête à déplacer son prochain sommet, plutôt que de le tenir au Malawi comme prévu.
Au coeur de la discorde : le président soudanais, Omar el-Béchir, contre lequel la Cour pénale internationale (CPI) a délivré en mars 2009 un mandat d'arrêt. Il est accusé d’avoir organisé un génocide et commis des crimes de guerre et des crimes contre l'humanité au Darfour, une région du Soudan.
Joyce Banda, la présidente du Malawi, avait annoncé que si Omar el-Béchir se rendait au sommet de l'UA de Lilongwe, il serait arrêté. Pour elle, il s’agit de se mettre en conformité avec les accords de Rome, signés par le Malawi. C’est aussi un geste de normalisation des relations du Malawi avec les grands donneurs d’aides internationales.
De leur côté, les chefs d’Etats de l’UA ont décidé en 2009 de ne pas collaborer avec la CPI sur le cas d'Omar el-Béchir, selon eux pour faciliter la résolution des conflits au Soudan.
Le désaccord entre l’UA et le Malawi pourrait donc hypothéquer la tenue du sommet de Lilongwe. Une réunion très importante, qui doit discuter de la situation au Soudan et au Mali notamment.
Ce sommet doit par ailleurs permettre d'élire le nouveau président de la Commission de l’UA, avec d’un côté le président sortant Jean Ping, un diplomate gabonais, et de l’autre Nkosazana Dlamini-Zuma, actuelle ministre de l'Intérieur de l'Afrique du Sud et ancienne ministre des Affaires étrangères, candidate de la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC).
Source: RFI