Le président malien Ibrahim Boubacar Keita a reconduit jeudi à son poste son Premier ministre démissionnaire et l’a chargé de former le prochain gouvernement, malgré une grave crise politique, a annoncé la télévision nationale.
La reconduction de Boubou Cissé semble indiquer que le président a choisi, au moins pour le moment, de ne pas sacrifier son Premier ministre, à son poste depuis 2019.
M. Cissé a présenté sa démission au président qui l’a reconduit, l’a félicité et lui a demandé de former le prochain gouvernement, a dit la télévision nationale.
Cette démission s’apparentait à une formalité après la récente installation d’un nouveau Parlement, consécutive aux législatives de mars/avril.
La confirmation à son poste de M. Cissé intervient sur fond de mécontentement dans la capitale. Vendredi, une coalition hétéroclite, emmenée par un leader religieux influent, a fait descendre dans les rues de Bamako des dizaines de milliers de personnes réclamant la démission du président, qu’ils jugent responsable de la profonde crise multiforme que le Mali traverse depuis 2012.
Les manifestants ont dénoncé la grave dégradation sécuritaire du pays meurtri par les attaques jihadistes et les violences intercommunautaires, la pauvreté, la défaillance des services publics ou encore la corruption, comme autant de maux dont il juge responsable le président actuel.
La reconduction de Boubou Cissé semble indiquer que le président a choisi, au moins pour le moment, de ne pas sacrifier son Premier ministre, à son poste depuis 2019.
M. Cissé a présenté sa démission au président qui l’a reconduit, l’a félicité et lui a demandé de former le prochain gouvernement, a dit la télévision nationale.
Cette démission s’apparentait à une formalité après la récente installation d’un nouveau Parlement, consécutive aux législatives de mars/avril.
La confirmation à son poste de M. Cissé intervient sur fond de mécontentement dans la capitale. Vendredi, une coalition hétéroclite, emmenée par un leader religieux influent, a fait descendre dans les rues de Bamako des dizaines de milliers de personnes réclamant la démission du président, qu’ils jugent responsable de la profonde crise multiforme que le Mali traverse depuis 2012.
Les manifestants ont dénoncé la grave dégradation sécuritaire du pays meurtri par les attaques jihadistes et les violences intercommunautaires, la pauvreté, la défaillance des services publics ou encore la corruption, comme autant de maux dont il juge responsable le président actuel.