L'ONU, l'Union africaine et la Cédéao, exigent la dissolution immédiate du CNRDRE, l'ex-junte malienne, et son retrait immédiat de la gestion de la transition. L'UA va saisir aussi l'ONU pour obtenir son "appui" à une intervention militaire pour aider l'Etat malien à restaurer son autorité dans le Nord, selon les conclusions du sommet de l'UEMOA, le 7 juin à Abidjan. Elle demandera dans les prochains jours au Conseil de sécurité d'autoriser cette intervention africaine.
Le dossier Malien au menu des travaux
Soutien aux autorités de la transition malienne, respect de l’intégrité du pays et possible intervention militaire internationale sont les grands principes réaffirmés par la réunion d’Abidjan. Les participants ont mandaté l’Union africaine à saisir l'ONU pour que le Conseil de sécurité autorise une intervention militaire dans le nord du Mali, contrôlé par des groupes armés, dont des islamistes.
Les participants ont affirmé la disposition des différentes organisations et des pays présents à appuyer financièrement l’éventuelle intervention militaire et à apporter une aide logistique.
Le document final indique que les participants ont "affirmé leur volonté d'oeuvrer à la mobilisation rapide d'un appui adéquat des Nations unies ", qui passerait par "une requête formelle » de l'UA, fixant le "mandat précis " d'une opération militaire, destinée à rétablir l'intégrité territoriale du Mali.
La réunion a "reconnu la nécessité de mobiliser tous les moyens appropriés, y compris militaires ", pour aider l'Etat malien à restructurer son armée et "appuyer les efforts visant à restaurer dans les plus brefs délais possibles son autorité sur le nord du pays".
Il s'agit aussi, précise le texte, de l'aider à "combattre les groupes terroristes", "criminels" ou autres "dont l'action remet en cause la stabilité et la sécurité du Mali et de la région ". Les participants ont assuré que leurs organisations et pays étaient prêts à apporter un appui notamment "financier" et " logistique" à ces efforts.
Mais la réunion n'a pas précisé les contours, les composantes ni le mandat exact d'une opération militaire dans le nord du Mali, qui constitue les deux tiers du territoire. Et puis l'ONU, l'UA et la Cédéao, Comunauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest, ont aussi " exigé la dissolution immédiate de l'ex-junte malienne. Les trois organisations demandent aux putschistes du 22 mars de se retirer" complètement de la gestion de la transition ".
Après cette mesure prise par les organisations internationales, le Capitanie Amadou Sonogo garde toujours son silence, au moment où certains de ses proches qualifient cette attitude de "trahison" en disant que le Mali est indépendant.
Source Rfi
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Soutien aux autorités de la transition malienne, respect de l’intégrité du pays et possible intervention militaire internationale sont les grands principes réaffirmés par la réunion d’Abidjan. Les participants ont mandaté l’Union africaine à saisir l'ONU pour que le Conseil de sécurité autorise une intervention militaire dans le nord du Mali, contrôlé par des groupes armés, dont des islamistes.
Les participants ont affirmé la disposition des différentes organisations et des pays présents à appuyer financièrement l’éventuelle intervention militaire et à apporter une aide logistique.
Le document final indique que les participants ont "affirmé leur volonté d'oeuvrer à la mobilisation rapide d'un appui adéquat des Nations unies ", qui passerait par "une requête formelle » de l'UA, fixant le "mandat précis " d'une opération militaire, destinée à rétablir l'intégrité territoriale du Mali.
La réunion a "reconnu la nécessité de mobiliser tous les moyens appropriés, y compris militaires ", pour aider l'Etat malien à restructurer son armée et "appuyer les efforts visant à restaurer dans les plus brefs délais possibles son autorité sur le nord du pays".
Il s'agit aussi, précise le texte, de l'aider à "combattre les groupes terroristes", "criminels" ou autres "dont l'action remet en cause la stabilité et la sécurité du Mali et de la région ". Les participants ont assuré que leurs organisations et pays étaient prêts à apporter un appui notamment "financier" et " logistique" à ces efforts.
Mais la réunion n'a pas précisé les contours, les composantes ni le mandat exact d'une opération militaire dans le nord du Mali, qui constitue les deux tiers du territoire. Et puis l'ONU, l'UA et la Cédéao, Comunauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest, ont aussi " exigé la dissolution immédiate de l'ex-junte malienne. Les trois organisations demandent aux putschistes du 22 mars de se retirer" complètement de la gestion de la transition ".
Après cette mesure prise par les organisations internationales, le Capitanie Amadou Sonogo garde toujours son silence, au moment où certains de ses proches qualifient cette attitude de "trahison" en disant que le Mali est indépendant.
Source Rfi