La machine se grippe. Après huit mois de pourparlers inter-maliens pour trouver une issue de sortie de crise entre le gouvernement et les mouvements touaregs, le pays retient son souffle. Beaucoup ergotent à Bamako que c'est l'accord du compromis ou l'enlisement total. Le raout de ce vendredi est celui de la dernière chance pour arracher un accord consensuel, inclusif ou le fiasco. Une dizaine de chefs d'Etat dont certains sont déjà arrivés depuis jeudi après-midi prendront part à la cérémonie de signature solennelle de l'accord de paix et de réconciliation prévue ce vendredi. Le chef de l'Etat guinéen, Alpha Condé, est arrivé hier jeudi dans l'après-midi, suivi du président du Zimbabwe, Robert Mugabe, président de l'Union africaine. Huit autres chefs d'Etat devront fouler le tarmac de l'aéroport international Senou ce vendredi matin. Paris a décidé d'y dépêcher la secrétaire d'Etat française à la Coopération, Anne Giraldin, qui est aussi arrivée depuis hier.
La ministre française a été accueillie au bas de la passerelle par le ministre malien des Affaires étrangères, Abdoulaye Diop, un peu après sa rencontre avec les représentants de l'opposition malienne, de la société civile et des chefs coutumiers. Jeudi 13 mai à Alger, dans l'après-midi, l'accord de paix a été paraphé par les mouvements à dominante touareg. Toutefois, le représentant de la CMA (Coalition du Mouvement de l'Azawad) a annoncé sa non-participation à la cérémonie de signature de l'accord de paix et de réconciliation aujourd'hui à Bamako et a exigé des négociations supplémentaires avant de passer à table avec le gouvernement malien. Ce qui risque de saper l'engagement politique ferme de Bamako à clore la page du processus d'accord final de paix.
Un diplomate malien nous a confié que le gouvernement sera désarçonné et décrédibilisé à la face du monde si les représentants potentiels des mouvements touaregs renonçaient à participer à la cérémonie historique de signature de l'accord de paix, laquelle a mobilisé vingt-deux pays, une dizaine de chefs d'Etat et de représentants de la communauté internationale. Jour de vérité aussi bien pour Bamako qui a promis de fermer la douloureuse page qu’Alger, parrain et garant du processus des pourparlers inter-maliens qui suit de près le dossier qui ne manquera pas de prendre une nouvelle tournure ce vendredi sous les auspices de la médiation internationale. Le représentant des Nations unies, Mongi Hamdi, a annoncé ce matin la tenue d'une réunion urgente pour réexaminer certains points de friction en vue de la signature d'un accord final global.
lesafriques.com
La ministre française a été accueillie au bas de la passerelle par le ministre malien des Affaires étrangères, Abdoulaye Diop, un peu après sa rencontre avec les représentants de l'opposition malienne, de la société civile et des chefs coutumiers. Jeudi 13 mai à Alger, dans l'après-midi, l'accord de paix a été paraphé par les mouvements à dominante touareg. Toutefois, le représentant de la CMA (Coalition du Mouvement de l'Azawad) a annoncé sa non-participation à la cérémonie de signature de l'accord de paix et de réconciliation aujourd'hui à Bamako et a exigé des négociations supplémentaires avant de passer à table avec le gouvernement malien. Ce qui risque de saper l'engagement politique ferme de Bamako à clore la page du processus d'accord final de paix.
Un diplomate malien nous a confié que le gouvernement sera désarçonné et décrédibilisé à la face du monde si les représentants potentiels des mouvements touaregs renonçaient à participer à la cérémonie historique de signature de l'accord de paix, laquelle a mobilisé vingt-deux pays, une dizaine de chefs d'Etat et de représentants de la communauté internationale. Jour de vérité aussi bien pour Bamako qui a promis de fermer la douloureuse page qu’Alger, parrain et garant du processus des pourparlers inter-maliens qui suit de près le dossier qui ne manquera pas de prendre une nouvelle tournure ce vendredi sous les auspices de la médiation internationale. Le représentant des Nations unies, Mongi Hamdi, a annoncé ce matin la tenue d'une réunion urgente pour réexaminer certains points de friction en vue de la signature d'un accord final global.
lesafriques.com