"Le parquet a requis trois ans de prison ferme. J'ai plaidé la relaxe parce qu'il n'y a pas (d') infraction", a déclaré au téléphone à l'AFP Kassoum Tapo, avocat de Mohamed Youssouf Bathily dit "Ras Bath", un militant, polémiste et animateur aux nombreux sympathisants. Le jugement sera rendu le 11 juillet, a-t-il dit.
M. Bathily était jugé pour avoir déclaré en mars que l'ex Premier ministre Soumeylou Boubèye Maïga "n’est pas mort, il a été assassiné, c’est le terme qu’il faut". Il avait ensuite été inculpé et écroué le 13 mars.
M. Maïga, poids lourd de la politique nationale, est décédé en détention en mars 2022 malgré les appels pressants adressés par ses proches à la junte pour son évacuation vers l'étranger en raison de la détérioration de son état de santé. Entre 2017 et 2019 il avait été le Premier ministre du président Ibrahim Boubacar Keïta, renversé en août 2020 par des colonels toujours au pouvoir aujourd'hui.
Par ailleurs, une influenceuse, Rokia Doumbia, connue au Mali pour son engagement contre la vie chère et très suivie sur les réseaux sociaux, doit être jugée mercredi à Bamako.
Mme Doumbia est écrouée depuis mars après s'en être prise durement aux militaires au pouvoir et à leur "échec", selon elle, face à l'insécurité et à l'inflation. Les voix discordantes peinent à se faire entendre sans risquer d'être inquiétées sous le régime des colonels au pouvoir au Mali, un pays sahélien confronté à des violences multiformes dont des attaques jihadistes.
Le Grand Panel
M. Bathily était jugé pour avoir déclaré en mars que l'ex Premier ministre Soumeylou Boubèye Maïga "n’est pas mort, il a été assassiné, c’est le terme qu’il faut". Il avait ensuite été inculpé et écroué le 13 mars.
M. Maïga, poids lourd de la politique nationale, est décédé en détention en mars 2022 malgré les appels pressants adressés par ses proches à la junte pour son évacuation vers l'étranger en raison de la détérioration de son état de santé. Entre 2017 et 2019 il avait été le Premier ministre du président Ibrahim Boubacar Keïta, renversé en août 2020 par des colonels toujours au pouvoir aujourd'hui.
Par ailleurs, une influenceuse, Rokia Doumbia, connue au Mali pour son engagement contre la vie chère et très suivie sur les réseaux sociaux, doit être jugée mercredi à Bamako.
Mme Doumbia est écrouée depuis mars après s'en être prise durement aux militaires au pouvoir et à leur "échec", selon elle, face à l'insécurité et à l'inflation. Les voix discordantes peinent à se faire entendre sans risquer d'être inquiétées sous le régime des colonels au pouvoir au Mali, un pays sahélien confronté à des violences multiformes dont des attaques jihadistes.
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