La nouvelle appellation du territoire de l’Azawad ne change rien en la donne, selon le porte-parole du gouvernement malien, «c’est un non-évènement parce que pour nous il ne saurait être une question d’une république d’Azawad, il ne saurait être une question d’une république islamiste d’Azawad», a déclaré Amadaoun Touré. «Le Mali est un et indivisible, le Mali est une république laïque et elle restera une république laïque», a-t-il réaffirmé.
La fusion du Mouvement national de l’Azawad et le groupe islamiste Ansar Dine ne change pas la configuration et la nature du problème du nord du Mali, car «l’irrédentisme est toujours là, et c’est ce que nous voulons attaquer, c’est à cela que nous cherchons à mettre un terme», a ajouté M. Touré, ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement malien de transition. M. Touré a été pendant longtemps chef du desk international du quotidien sénégalais "le Soleil", dans les années 80.
La médiation de la CEDEAO souhaite que la cohésion entre groupes armés du nord du Mali, après la fusion de la rébellion du MNLA et des islamistes d’Ansar Dine, favorise une solution négociée à la crise au Mali. L’essentiel étant que ce groupe (choisisse) l’option d’une solution négociée au conflit, a indiqué le ministre burkinabè des affaires étrangères, Djibril Bassolé, dont le pays conduit la médiation au nom de l’Afrique de l’Ouest. «Il est toujours mieux d’avoir à négocier avec un seul groupe qu’avec plusieurs aux intérêts parfois diamétralement opposés», précise Djibril Bassolé. Samedi le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) et le groupe islamiste armé Ansar Dine, qui ont contrôlent les principales villes du nord du Mali (Tombouctou, Gao, Kidal), ont annoncé avoir signé un accord de fusion et proclamé un état indépendant islamique dans cette partie du pays.
SOURCE:WADR
La fusion du Mouvement national de l’Azawad et le groupe islamiste Ansar Dine ne change pas la configuration et la nature du problème du nord du Mali, car «l’irrédentisme est toujours là, et c’est ce que nous voulons attaquer, c’est à cela que nous cherchons à mettre un terme», a ajouté M. Touré, ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement malien de transition. M. Touré a été pendant longtemps chef du desk international du quotidien sénégalais "le Soleil", dans les années 80.
La médiation de la CEDEAO souhaite que la cohésion entre groupes armés du nord du Mali, après la fusion de la rébellion du MNLA et des islamistes d’Ansar Dine, favorise une solution négociée à la crise au Mali. L’essentiel étant que ce groupe (choisisse) l’option d’une solution négociée au conflit, a indiqué le ministre burkinabè des affaires étrangères, Djibril Bassolé, dont le pays conduit la médiation au nom de l’Afrique de l’Ouest. «Il est toujours mieux d’avoir à négocier avec un seul groupe qu’avec plusieurs aux intérêts parfois diamétralement opposés», précise Djibril Bassolé. Samedi le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) et le groupe islamiste armé Ansar Dine, qui ont contrôlent les principales villes du nord du Mali (Tombouctou, Gao, Kidal), ont annoncé avoir signé un accord de fusion et proclamé un état indépendant islamique dans cette partie du pays.
SOURCE:WADR