Lors de sa première comparution devant le juge, le 27 novembre 2013, le général Amadou Haya Sanogo avait été accusé de complicité d'enlèvement dans l'affaire dite des bérets rouges. Mais depuis le 22 avril, avec 27 de ses hommes, le leader des putschistes est accusé de complicité d'assassinat. En conséquence, l'ancien homme fort de Bamako encourt, selon le code de procédure pénale, jusqu'à la peine capitale.
L'enquête en cours a avancé notamment grâce aux aveux d'hommes de rang et de sous-officiers ayant participé aux pelotons d'exécution ayant agi lors du "contre coup d'État" du 30 avril 2012, qui avait opposé les bérets verts pro-putschistes aux bérets rouges dévoués à l'ancien président Amadou Toumani Touré, renversé le 22 mars précédent. Le conflit entre les deux corps d'armée s'était soldé par la disparition de 21 bérets rouges - et la dissolution de ce corps, jusqu'à sa réhabilitation, fin mars 2013.
"L'heure est au repentir"
Dans ce dossier, Sanogo est loin d'être en position de force. "Désormais, c'est chacun pour soi, et Dieu pour tous", sourit une source proche du dossier ayant assisté à l'audition, mardi 22 avril, du général quatre étoiles. Ce dernier se serait montré "assagi", "plus mûr", et "déçu de beaucoup de gens" qu'il pensait compter parmi ses soutiens. Les anciens putschistes détenus auraient changé d'attitude : "l'heure est au repentir", poursuit le juriste.
Sanogo a été transféré à la prison de Sélingué pour raisons de sécurité et privé de téléphone. Ses avocats ont encore obtenu une fin de non-recevoir à leur dernière demande de mise en liberté provisoire de leur client. Enfin, la demande de récusation du juge d'instruction en charge du dossier a été refusée par le premier président de la Cour d'appel, le 15 avril.
Premier volet d'une saga judiciaire accablant le général Sanogo, l'affaire des bérets rouges devrait bientôt quitter les bureaux du juge d'instruction, Yaya Karembé, pour être jugée. Mais un autre dossier est déjà sur le feu : celui de la "mutinerie" du 30 septembre dernier, à la suite de laquelle plusieurs corps de militaires disparus avaient été retrouvés. Pour cette dernière affaire, Sanogo et certains membres de son entourage - tous ne sont pas impliqués dans l'affaire des bérets rouges-, sont accusés de faits de torture, séquestration et assassinat.
Lire l'article sur Jeuneafrique.com
L'enquête en cours a avancé notamment grâce aux aveux d'hommes de rang et de sous-officiers ayant participé aux pelotons d'exécution ayant agi lors du "contre coup d'État" du 30 avril 2012, qui avait opposé les bérets verts pro-putschistes aux bérets rouges dévoués à l'ancien président Amadou Toumani Touré, renversé le 22 mars précédent. Le conflit entre les deux corps d'armée s'était soldé par la disparition de 21 bérets rouges - et la dissolution de ce corps, jusqu'à sa réhabilitation, fin mars 2013.
"L'heure est au repentir"
Dans ce dossier, Sanogo est loin d'être en position de force. "Désormais, c'est chacun pour soi, et Dieu pour tous", sourit une source proche du dossier ayant assisté à l'audition, mardi 22 avril, du général quatre étoiles. Ce dernier se serait montré "assagi", "plus mûr", et "déçu de beaucoup de gens" qu'il pensait compter parmi ses soutiens. Les anciens putschistes détenus auraient changé d'attitude : "l'heure est au repentir", poursuit le juriste.
Sanogo a été transféré à la prison de Sélingué pour raisons de sécurité et privé de téléphone. Ses avocats ont encore obtenu une fin de non-recevoir à leur dernière demande de mise en liberté provisoire de leur client. Enfin, la demande de récusation du juge d'instruction en charge du dossier a été refusée par le premier président de la Cour d'appel, le 15 avril.
Premier volet d'une saga judiciaire accablant le général Sanogo, l'affaire des bérets rouges devrait bientôt quitter les bureaux du juge d'instruction, Yaya Karembé, pour être jugée. Mais un autre dossier est déjà sur le feu : celui de la "mutinerie" du 30 septembre dernier, à la suite de laquelle plusieurs corps de militaires disparus avaient été retrouvés. Pour cette dernière affaire, Sanogo et certains membres de son entourage - tous ne sont pas impliqués dans l'affaire des bérets rouges-, sont accusés de faits de torture, séquestration et assassinat.
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