Des milliers de personnes rassemblées jeudi à Gao (nord du Mali) ont interpellé le président français François Hollande sur la situation à Kidal, ville située plus au nord et toujours occupée par la rébellion touareg, à deux mois de l'élection présidentielle prévue fin juillet, selon des témoins.
"Nos pensées aux victimes et non aux bourreaux", "Pas d'élections sans confiance", "Président François Hollande, merci pour la liberté, maintenant la justice", pouvait-on lire sur des pancartes brandies lors du rassemblement organisé par des groupes de jeunes et de femmes sur la place centrale de Gao.
"Les banderoles qui s'adressaient à François Hollande, c'était pour lui dire: tu as libéré le Mali des terroristes, maintenant libère Kidal, sinon avec toi, le Mali va divorcer brutalement", a commenté pour l'AFP Ousmane Maïga, l'un des membres de la coordination de la jeunesse de Gao, plus grande ville du Nord.
L'intervention militaire française qui a débuté le 11 janvier au Mali a permis, aux côtés d'autres armées africaines, de chasser en grande partie les jihadistes liés à Al-Qaïda du nord du pays, mais la ville de Kidal reste occupée par la rébellion touareg du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA).
Le MNLA et de petits groupes alliés, revenus à Kidal à la faveur de l'intervention de l'armée française toujours présente sur l'aéroport de la ville et qui collabore avec la rébellion touareg, s'opposent à la venue de l'armée malienne dans la région.
Le premier tour de la présidentielle, prévu le 28 juillet, doit se tenir sur toute l'étendue du territoire malien, y compris Kidal, mais cela ne pourra se faire qu'en présence de l'administration et de l'armée maliennes dans la ville, estime l'écrasante majorité des Maliens.
Des négociations sont actuellement en cours à Ouagadougou pour tenter de parvenir à un accord sur le vote à Kidal le 28 juillet.
L'attitude de la France, soupçonnée de collusion avec le MNLA à Kidal, est de plus en plus ouvertement critiquée dans la presse malienne et par certains hommes politiques.
Les habitants de Gao ont profité du rassemblement pour dénoncer leurs conditions de vie. "Il n'y a pas d'électricité, pas d'eau, et nous avons l'impression que l'Etat malien nous abandonne", a déclaré Oumou Touré, d'une association de femmes de Gao.
Source (IZF.net)
"Nos pensées aux victimes et non aux bourreaux", "Pas d'élections sans confiance", "Président François Hollande, merci pour la liberté, maintenant la justice", pouvait-on lire sur des pancartes brandies lors du rassemblement organisé par des groupes de jeunes et de femmes sur la place centrale de Gao.
"Les banderoles qui s'adressaient à François Hollande, c'était pour lui dire: tu as libéré le Mali des terroristes, maintenant libère Kidal, sinon avec toi, le Mali va divorcer brutalement", a commenté pour l'AFP Ousmane Maïga, l'un des membres de la coordination de la jeunesse de Gao, plus grande ville du Nord.
L'intervention militaire française qui a débuté le 11 janvier au Mali a permis, aux côtés d'autres armées africaines, de chasser en grande partie les jihadistes liés à Al-Qaïda du nord du pays, mais la ville de Kidal reste occupée par la rébellion touareg du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA).
Le MNLA et de petits groupes alliés, revenus à Kidal à la faveur de l'intervention de l'armée française toujours présente sur l'aéroport de la ville et qui collabore avec la rébellion touareg, s'opposent à la venue de l'armée malienne dans la région.
Le premier tour de la présidentielle, prévu le 28 juillet, doit se tenir sur toute l'étendue du territoire malien, y compris Kidal, mais cela ne pourra se faire qu'en présence de l'administration et de l'armée maliennes dans la ville, estime l'écrasante majorité des Maliens.
Des négociations sont actuellement en cours à Ouagadougou pour tenter de parvenir à un accord sur le vote à Kidal le 28 juillet.
L'attitude de la France, soupçonnée de collusion avec le MNLA à Kidal, est de plus en plus ouvertement critiquée dans la presse malienne et par certains hommes politiques.
Les habitants de Gao ont profité du rassemblement pour dénoncer leurs conditions de vie. "Il n'y a pas d'électricité, pas d'eau, et nous avons l'impression que l'Etat malien nous abandonne", a déclaré Oumou Touré, d'une association de femmes de Gao.
Source (IZF.net)