Onze jours après le début de l’intervention militaire française au nord du Mali, les villes de Douentza et de Diabaly ont été reprises aux islamistes. Soldats français et maliens sont entrés, lundi 21 janvier, dans ces deux localités sans rencontrer de résistance. Il reste à libérer Gao et Tombouctou.
Les premiers bombardements à la périphérie de Tombouctou
Interrogé par RFI, le chef d’état-major de l’armée malienne, le général Ibrahima Dahirou Dembélé, a estimé que la libération de ces deux principales villes du nord « ne dépassera pas plus d’un mois, si les appuis sont conséquents ».
L’aviation française s’attaque, à présent, à des positions tenues par al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) dans la périphérie de Tombouctou. Plusieurs raids aériens y ont été menés ces dernières heures et l’un d’eux a notamment visé un centre de commandement du groupe islamiste.
Des témoins contactés à Tombouctou, par téléphone, ont affirmé, à RFI, avoir été impressionnés par la précision des frappes de l’aviation française. Le principal site touché fut une villa – domaine de feu le colonel Kadhafi – située au sud de Tombouctou et que les jihadistes avaient transformée, depuis leur arrivée dans la ville, en véritable base.
Sur place, après les frappes, un important dépôt de carburant ainsi qu’un autre dépôt de munitions ont été détruits. Des témoins ont même vu l’endroit prendre feu. Deux autres endroits, fréquentés par les jihadistes, ont également été détruits : une école qu’ils ont transformée en quartier général et le siège local de l’Office de Radio et Télévision du Mali.
Dans la ville, selon les témoins, on ne voit quasiment plus d’islamistes armés et certaines sources n’hésitent pas à dire, de leur côté, que les bombardements devraient se poursuivre pour neutraliser les combattants d’Aqmi, d’Ansar Dine et du Mujao qui marchent désormais main dans la main à visage découvert.
Participation de l’aviation américaine à l’opération Serval
Les Etats-Unis fournissaient déjà une aide en matière de renseignements à l’intervention française. Cette fois-ci, Washington a mis à la disposition de Paris des avions de transport. Les Etats-Unis n’ont pas précisé le nombre ni le type d’avions engagés, ni l’usage de drones de surveillance mais la participation de l’aviation américaine a été confirmée par le porte-parole de l’Africom, Benjamin Benson.
Plus de 2 150 soldats français – un chiffre qui augmentera dans les prochains jours - sont déjà déployés au Mali. Selon l’état-major français, les pays qui apportent leur aide, avec la mise à disposition d’avions pour la plupart, sont, outre les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, la Belgique, le Canada et le Danemark.
Convois de blindés et de militaires à la frontière avec le Niger
Une colonne de véhicules blindés de l’armée tchadienne se dirigeait, ce mardi 22 janvier, vers la frontière avec le Niger et le Mali, sur la route menant à la ville-frontière de Ouallam. Le colonel Youssouf Taïro, chef du contingent tchadien est à la tête de ce convoi d’une centaine de véhicules blindés. Il a affirmé à RFI qu’il se positionnera aux côtés de ses frères d’armes nigériens - une compagnie de cinq cents hommes – qui, eux, se trouvent déjà stationnés dans la région de Ouallam.
Devant ce contingent de soldats nigériens qui doit, avec les troupes tchadiennes, rejoindre à terme la zone de Gao, le président du Niger, Mahamadou Issoufou, est venu leur « apporter la confiance du peuple nigérien », a-t-il déclaré avant de leur dire que le Niger va en guerre parce qu’on le lui a imposé.
Soutien islamique à l’intervention militaire française
Suite aux récentes critiques de responsables religieux dans le monde musulman, Mahmoud Dicko, président du Haut Conseil islamique au Mali, a convoqué la presse, ce mardi 22 janvier, pour dire tout son soutien à l'intervention militaire armée menée actuellement par les Maliens et la France.
Il dénonce notamment l'attitude de certains religieux du « monde musulman » et pointe du doigt le comportement de pays comme le Qatar.
Les premiers bombardements à la périphérie de Tombouctou
Interrogé par RFI, le chef d’état-major de l’armée malienne, le général Ibrahima Dahirou Dembélé, a estimé que la libération de ces deux principales villes du nord « ne dépassera pas plus d’un mois, si les appuis sont conséquents ».
L’aviation française s’attaque, à présent, à des positions tenues par al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) dans la périphérie de Tombouctou. Plusieurs raids aériens y ont été menés ces dernières heures et l’un d’eux a notamment visé un centre de commandement du groupe islamiste.
Des témoins contactés à Tombouctou, par téléphone, ont affirmé, à RFI, avoir été impressionnés par la précision des frappes de l’aviation française. Le principal site touché fut une villa – domaine de feu le colonel Kadhafi – située au sud de Tombouctou et que les jihadistes avaient transformée, depuis leur arrivée dans la ville, en véritable base.
Sur place, après les frappes, un important dépôt de carburant ainsi qu’un autre dépôt de munitions ont été détruits. Des témoins ont même vu l’endroit prendre feu. Deux autres endroits, fréquentés par les jihadistes, ont également été détruits : une école qu’ils ont transformée en quartier général et le siège local de l’Office de Radio et Télévision du Mali.
Dans la ville, selon les témoins, on ne voit quasiment plus d’islamistes armés et certaines sources n’hésitent pas à dire, de leur côté, que les bombardements devraient se poursuivre pour neutraliser les combattants d’Aqmi, d’Ansar Dine et du Mujao qui marchent désormais main dans la main à visage découvert.
Participation de l’aviation américaine à l’opération Serval
Les Etats-Unis fournissaient déjà une aide en matière de renseignements à l’intervention française. Cette fois-ci, Washington a mis à la disposition de Paris des avions de transport. Les Etats-Unis n’ont pas précisé le nombre ni le type d’avions engagés, ni l’usage de drones de surveillance mais la participation de l’aviation américaine a été confirmée par le porte-parole de l’Africom, Benjamin Benson.
Plus de 2 150 soldats français – un chiffre qui augmentera dans les prochains jours - sont déjà déployés au Mali. Selon l’état-major français, les pays qui apportent leur aide, avec la mise à disposition d’avions pour la plupart, sont, outre les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, la Belgique, le Canada et le Danemark.
Convois de blindés et de militaires à la frontière avec le Niger
Une colonne de véhicules blindés de l’armée tchadienne se dirigeait, ce mardi 22 janvier, vers la frontière avec le Niger et le Mali, sur la route menant à la ville-frontière de Ouallam. Le colonel Youssouf Taïro, chef du contingent tchadien est à la tête de ce convoi d’une centaine de véhicules blindés. Il a affirmé à RFI qu’il se positionnera aux côtés de ses frères d’armes nigériens - une compagnie de cinq cents hommes – qui, eux, se trouvent déjà stationnés dans la région de Ouallam.
Devant ce contingent de soldats nigériens qui doit, avec les troupes tchadiennes, rejoindre à terme la zone de Gao, le président du Niger, Mahamadou Issoufou, est venu leur « apporter la confiance du peuple nigérien », a-t-il déclaré avant de leur dire que le Niger va en guerre parce qu’on le lui a imposé.
Soutien islamique à l’intervention militaire française
Suite aux récentes critiques de responsables religieux dans le monde musulman, Mahmoud Dicko, président du Haut Conseil islamique au Mali, a convoqué la presse, ce mardi 22 janvier, pour dire tout son soutien à l'intervention militaire armée menée actuellement par les Maliens et la France.
Il dénonce notamment l'attitude de certains religieux du « monde musulman » et pointe du doigt le comportement de pays comme le Qatar.