Alors que les violences du week-end ont fait au moins onze morts, selon un responsable des urgences d’un grand hôpital de la capitale cité par l’Agence-France Presse, les représentants de l’Union africaine, de la Communauté des États d’Afrique de l’Ouest (Cedeao), de l’ONU et de l’UE au Mali « condamnent » le recours à la force létale par les forces de sécurité, « et invitent toutes les parties prenantes à la retenue et leur demandent de toujours privilégier le dialogue ».
Dans un communiqué commun publié dans la nuit de dimanche à lundi, ils réclament également la libération des chefs de file de la contestation réclamant la démission du président Ibrahim Boubacar Keïta arrêtés au cours du week-end.
Les représentants au Mali des quatre organisations se disent « persuadés » que les conclusions d’une récente mission de bons offices de la Cedeao « posent les bases d’une solution appropriée ». Cette mission avait évoqué la « nécessité » de mettre en place un « gouvernement consensuel d’union nationale ». Elle prônait l’organisation de législatives partielles dans des circonscriptions dont la Cour constitutionnelle a invalidé les résultats après les élections de mars-avril.
L’appel au calme de Dicko
Prenant la parole lors de l’inhumation de manifestants tués lors des heurts des deux jours précédents, plus tôt dans la journée, dimanche, l’Imam Mahmoud Dicko, considéré comme le véritable leader du Mouvement du 5 juin – Rassemblement des Forces Patriotiques (M5-RFP), a lancé un appel au calme à ses partisans.
« Ne provoquez personne. Ne vous attaquez à personne. Je parlerai cet après-midi et cela sera diffusé à la télévision. Avant cela, ne mettez pas le feu aux stations essence ni à (cet) arrondissement. Du calme, s’il-vous-plaît ! Du calme ! », avait-il déjà déclaré dans une vidéo tournée dans la mosquée où il prêche, épicentre des affrontements, diffusée dans la matinée de dimanche.
JeuneAfrique
Dans un communiqué commun publié dans la nuit de dimanche à lundi, ils réclament également la libération des chefs de file de la contestation réclamant la démission du président Ibrahim Boubacar Keïta arrêtés au cours du week-end.
Les représentants au Mali des quatre organisations se disent « persuadés » que les conclusions d’une récente mission de bons offices de la Cedeao « posent les bases d’une solution appropriée ». Cette mission avait évoqué la « nécessité » de mettre en place un « gouvernement consensuel d’union nationale ». Elle prônait l’organisation de législatives partielles dans des circonscriptions dont la Cour constitutionnelle a invalidé les résultats après les élections de mars-avril.
L’appel au calme de Dicko
Prenant la parole lors de l’inhumation de manifestants tués lors des heurts des deux jours précédents, plus tôt dans la journée, dimanche, l’Imam Mahmoud Dicko, considéré comme le véritable leader du Mouvement du 5 juin – Rassemblement des Forces Patriotiques (M5-RFP), a lancé un appel au calme à ses partisans.
« Ne provoquez personne. Ne vous attaquez à personne. Je parlerai cet après-midi et cela sera diffusé à la télévision. Avant cela, ne mettez pas le feu aux stations essence ni à (cet) arrondissement. Du calme, s’il-vous-plaît ! Du calme ! », avait-il déjà déclaré dans une vidéo tournée dans la mosquée où il prêche, épicentre des affrontements, diffusée dans la matinée de dimanche.
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