C'est l'ambassadeur de Côte d'Ivoire à l'ONU qui l'annonçait hier, les effectifs de la force africaine au Mali pourraient doubler par rapport à ce qui était prévu au départ, et passer ainsi de 3 300 à 6 000 hommes. En plus des pays de la Cédéao, le Tchad, l'Afrique du Sud, le Rwanda, le Burundi ou la Tanzanie ont par exemple promis leur aide.
Et d'après le secrétaire général adjoint de l'ONU aux Affaires politiques, cette aide est plutôt la bienvenue. Selon lui, les groupes armés du nord se sont révélés mieux équipés et entraînés que cela n'était anticipé, d'où la nécessité de revoir les effectifs de la Misma à la hausse.
Ceci dit, pour l'instant, ces 6 000 soldats n'existent que sur le papier. Parce que sur le terrain, ils ne sont pour l'instant qu'environ un millier à s'être déployés au Mali, venus du Bénin, du Niger, du Nigéria, du Sénégal, du Togo, et du Burkina
Les autres se « préparent » à se déployer au Mali. Ainsi au Niger voisin, un bataillon est cantonné à Oualam, prêt à intervenir, avec les renforts tchadiens qui arrivent petit à petit. 400 militaires tchadiens seraient maintenant au Niger, sur les 2 000 prévus pour les opérations.
Enfin, la Côte d'Ivoire promet elle aussi de participer avec un bataillon de 500 hommes qui pour la plupart resteraient stationnés à Abidjan pour travailler sur la logistique.
Pas de soldats ivoiriens engagés dans les combats
Les 500 à 600 militaires ivoiriens, qui vont rejoindre la Misma, ne seront chargés que de logistique. Ils seront donc épargnés d’éventuels combats contre les groupes jihadistes au Mali. La Côte d’Ivoire n’avait pas encore envisagé officiellement de participer à cette force internationale, même si le numéro un ivoirien, Alassane Ouattara, qui préside actuellement l’organisation ouest-africaine, est l’un des fervents défenseurs d’une intervention militaire, depuis l’éclatement de la crise malienne, l’année dernière.
Abidjan avait, dans un premier temps, envisagé une participation dans la force combattante, avant d’y renoncer. Selon le ministre de la Défense, la Côte d’Ivoire n’est pas autorisée à aller sur un théâtre d’opérations avec des armes, parce que le pays est sous embargo de l’ONU sur les armes depuis 2004. Il n’y aura donc pas d’unité combattante ivoirienne au sein de la Misma.
Et d'après le secrétaire général adjoint de l'ONU aux Affaires politiques, cette aide est plutôt la bienvenue. Selon lui, les groupes armés du nord se sont révélés mieux équipés et entraînés que cela n'était anticipé, d'où la nécessité de revoir les effectifs de la Misma à la hausse.
Ceci dit, pour l'instant, ces 6 000 soldats n'existent que sur le papier. Parce que sur le terrain, ils ne sont pour l'instant qu'environ un millier à s'être déployés au Mali, venus du Bénin, du Niger, du Nigéria, du Sénégal, du Togo, et du Burkina
Les autres se « préparent » à se déployer au Mali. Ainsi au Niger voisin, un bataillon est cantonné à Oualam, prêt à intervenir, avec les renforts tchadiens qui arrivent petit à petit. 400 militaires tchadiens seraient maintenant au Niger, sur les 2 000 prévus pour les opérations.
Enfin, la Côte d'Ivoire promet elle aussi de participer avec un bataillon de 500 hommes qui pour la plupart resteraient stationnés à Abidjan pour travailler sur la logistique.
Pas de soldats ivoiriens engagés dans les combats
Les 500 à 600 militaires ivoiriens, qui vont rejoindre la Misma, ne seront chargés que de logistique. Ils seront donc épargnés d’éventuels combats contre les groupes jihadistes au Mali. La Côte d’Ivoire n’avait pas encore envisagé officiellement de participer à cette force internationale, même si le numéro un ivoirien, Alassane Ouattara, qui préside actuellement l’organisation ouest-africaine, est l’un des fervents défenseurs d’une intervention militaire, depuis l’éclatement de la crise malienne, l’année dernière.
Abidjan avait, dans un premier temps, envisagé une participation dans la force combattante, avant d’y renoncer. Selon le ministre de la Défense, la Côte d’Ivoire n’est pas autorisée à aller sur un théâtre d’opérations avec des armes, parce que le pays est sous embargo de l’ONU sur les armes depuis 2004. Il n’y aura donc pas d’unité combattante ivoirienne au sein de la Misma.