La junte au pouvoir au Mali a nommé un nouveau chef d'état-major et procédé à plusieurs nouvelles nominations à différents postes clé de l'armée et de la sécurité deux semaines après le putsch, selon des décrets rendus publics mercredi 2 septembre.
Le général Oumar Diarra est nommé chef d'état-major général des armées par décret signé par le chef de la junte, le colonel Assimi Goïta, et daté du 1er septembre. Il remplace le général Abdoulaye Coulibaly à la tête d'une armée qui a perdu des centaines d'hommes ces dernières années dans le combat contre les jihadistes, malgré le soutien de forces françaises, étrangères et onusiennes.
Le général Coulibaly est toujours retenu par la junte ainsi que certains haut gradés et hautes personnalités politiques arrêtés lors du coup d'État militaire qui a renversé le président Ibrahim Boubacar Keïta le 18 août. M. Keïta lui-même est en résidence surveillée chez lui, avec un accès restreint à internet et au téléphone et pas de visite, selon son entourage. Le nouveau chef d'état-major est considéré comme un homme «intègre et rigoureux», selon des sources militaires. Il aura pour tâche principale de «réformer l'armée malienne et de lui permettre de défendre la patrie», a dit à l'AFP un responsable de la junte sous couvert d'anonymat.
La junte a par ailleurs effectué une série de remplacements à des postes sensibles: le colonel Lassana Doumbia devient directeur général de la sécurité d'État (renseignement), le colonel Jean Dao chef d'état-major de la Garde nationale, composante de l'armée, et le général Souleymane Doucouré secrétaire général du ministère de la Défense. Le général Doucouré, précédemment chef d'état-major de l'Armée de l'air, avait été interpellé après le putsch.
Le général Oumar Diarra est nommé chef d'état-major général des armées par décret signé par le chef de la junte, le colonel Assimi Goïta, et daté du 1er septembre. Il remplace le général Abdoulaye Coulibaly à la tête d'une armée qui a perdu des centaines d'hommes ces dernières années dans le combat contre les jihadistes, malgré le soutien de forces françaises, étrangères et onusiennes.
Le général Coulibaly est toujours retenu par la junte ainsi que certains haut gradés et hautes personnalités politiques arrêtés lors du coup d'État militaire qui a renversé le président Ibrahim Boubacar Keïta le 18 août. M. Keïta lui-même est en résidence surveillée chez lui, avec un accès restreint à internet et au téléphone et pas de visite, selon son entourage. Le nouveau chef d'état-major est considéré comme un homme «intègre et rigoureux», selon des sources militaires. Il aura pour tâche principale de «réformer l'armée malienne et de lui permettre de défendre la patrie», a dit à l'AFP un responsable de la junte sous couvert d'anonymat.
La junte a par ailleurs effectué une série de remplacements à des postes sensibles: le colonel Lassana Doumbia devient directeur général de la sécurité d'État (renseignement), le colonel Jean Dao chef d'état-major de la Garde nationale, composante de l'armée, et le général Souleymane Doucouré secrétaire général du ministère de la Défense. Le général Doucouré, précédemment chef d'état-major de l'Armée de l'air, avait été interpellé après le putsch.
Source : https://www.exclusif.net/Mali-la-junte-nomme-de-no...