Tout a commencé aux alentours de 23h30, heure de Bamako. Le Premier ministre Cheick Modibo Diarra a prévu de prendre l'avion pour Paris pour des soins médicaux, mais il apprend que ses bagages ont été sortis de l'appareil. Peu après, des hommes en armes se présentent au domicile du chef du gouvernement. Un témoin, joint par RFI, raconte qu'ils forcent la porte, et ils expliquent au Premier ministre qu'ils sont venus sur ordre du capitaine Sanogo, l'ancien chef des putschistes qui avait pris le pouvoir à Bamako au début de l'année.
Cheick Modibo Diarra est emmené, entouré d'homme en armes, dans un 4X4, direction le camp de Kati, le quartier général du capitaine Sanogo. Et c'est après un entretien avec lui qu'il enregistre une déclaration diffusée à la télévision malienne. Une déclaration dans laquelle il annonce donc sa démission, il s'excuse auprès des populations pour la crise qui secoue le pays, -le Nord est toujours tenu par les islamistes-, et il souhaite bonne chance à son successeur.
Pas d’explication
Cheick Modibo Diarra ne donne aucune explication à cette démission. On ne sait d'ailleurs pas où il se trouve. Selon ses proches, il n'est pas formellement détenu. Ce qui semble certain, c'est que la carrière politique de cet astrophysicien qui a dirigé plusieurs missions interplanétaires pour la Nasa s'est arrêtée dans un camp militaire à une quinzaine de kilomètres de Bamako.
Démission de gré ou de force ?
Après sa démission, le Premier ministre malien Cheick Modibo Diarra ne décroche toujours pas son téléphone. Mais selon un membre de sa famille, il se porterait bien, et serait libre de ses mouvements. A-t-il démissionné de gré ou de force ?
Un de ses proches ironise : une chose est sûre: c'est de force que des militaires l'ont interpellé et conduit dans leur quartier général. Là, d'après nos informations, il a eu un entretien plutôt vif avec le capitaine Sanago, chef de l'ex-junte qui cogouverne le pays. C'est après cet entretien qu'il a démissionné.
Sur cette démission, le président malien, autre acteur de premier plan, ne s'est pas encore exprimé. Mais ici, on le sait, Depuis quelques jours, au sein du triumirat primature,-présidence –armée, qui dirige actuellement le pays, la tension montait. Les divergences étaient visibles à propos de la situation dans le nord du Mali aux mains des jihadistes.
A propos également de la gestion des affaires de l'Etat , et puis pour élaborer la feuille de route de la transition, les dirigeants cités, n'arrivaient pas à s'entendre pour organiser des journées dites de concertations nationales.
Au Sud, le Mali se retrouve aujourd'hui sans Premier ministre, sans gouvernement. Et au Nord, les islamistes renforcent leurs positions.
RFI
Cheick Modibo Diarra est emmené, entouré d'homme en armes, dans un 4X4, direction le camp de Kati, le quartier général du capitaine Sanogo. Et c'est après un entretien avec lui qu'il enregistre une déclaration diffusée à la télévision malienne. Une déclaration dans laquelle il annonce donc sa démission, il s'excuse auprès des populations pour la crise qui secoue le pays, -le Nord est toujours tenu par les islamistes-, et il souhaite bonne chance à son successeur.
Pas d’explication
Cheick Modibo Diarra ne donne aucune explication à cette démission. On ne sait d'ailleurs pas où il se trouve. Selon ses proches, il n'est pas formellement détenu. Ce qui semble certain, c'est que la carrière politique de cet astrophysicien qui a dirigé plusieurs missions interplanétaires pour la Nasa s'est arrêtée dans un camp militaire à une quinzaine de kilomètres de Bamako.
Démission de gré ou de force ?
Après sa démission, le Premier ministre malien Cheick Modibo Diarra ne décroche toujours pas son téléphone. Mais selon un membre de sa famille, il se porterait bien, et serait libre de ses mouvements. A-t-il démissionné de gré ou de force ?
Un de ses proches ironise : une chose est sûre: c'est de force que des militaires l'ont interpellé et conduit dans leur quartier général. Là, d'après nos informations, il a eu un entretien plutôt vif avec le capitaine Sanago, chef de l'ex-junte qui cogouverne le pays. C'est après cet entretien qu'il a démissionné.
Sur cette démission, le président malien, autre acteur de premier plan, ne s'est pas encore exprimé. Mais ici, on le sait, Depuis quelques jours, au sein du triumirat primature,-présidence –armée, qui dirige actuellement le pays, la tension montait. Les divergences étaient visibles à propos de la situation dans le nord du Mali aux mains des jihadistes.
A propos également de la gestion des affaires de l'Etat , et puis pour élaborer la feuille de route de la transition, les dirigeants cités, n'arrivaient pas à s'entendre pour organiser des journées dites de concertations nationales.
Au Sud, le Mali se retrouve aujourd'hui sans Premier ministre, sans gouvernement. Et au Nord, les islamistes renforcent leurs positions.
RFI