M. Diarra va annoncer à M. Traoré "sa décision de proposer une large ouverture à toutes les forces vives du pays unies de coeur et d'esprit pour la reconquête du nord du Mali", selon un communiqué du ministère de l'Information. "Dans cet esprit, le Premier ministre va s'accorder avec le Président par intérim sur une architecture gouvernementale appropriée", ajoute le texte.
"De même, le chef du gouvernement va proposer un canevas pour obtenir l'assistance de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao) en vue du renforcement des capacités des forces de défense et de sécurité du Mali dans l'accomplissement de leurs tâches régaliennes" de défense du territoire, indique le communiqué.
La formation d'un gouvernement de large union est une exigence de la Cédéao qui la considère comme un préalable indispensable à la reconquête du nord du Mali occupé depuis fin mars par deux groupes islamistes armés, Ansar Dine (Défenseurs de l'islam) et le Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao), alliés d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).
Ils en ont chassé les rebelles touaregs du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA), leur ex-allié indépendantiste et laïc.
Le président Dioncounda Traoré se trouve en convalescence à Paris depuis le 23 mai à la suite d'une violente agression commise deux jours auparavant dans son bureau à Bamako par une foule hostile à son maintien au pouvoir.
Le communiqué précise que M. Diarra va également rendre compte au président Traoré de ses récentes visites au Maroc, au Niger et au Sénégal.
Il "se félicite de la parfaite identité de vues entre le Mali et les pays visités et de leur engagement à aider le Mali à rétablir son intégrité territoriale et à se débarrasser des terroristes ainsi que des narcotrafiquants qui mènent des activités intolérables sur son sol", selon le texte.
3 000 hommes
La Cédéao prépare l'envoi éventuel d'une force militaire de quelque 3.000 hommes pour aider l'armée malienne à reconquérir le Nord, mais poursuit cependant des discussions avec des groupes armés sous l'égide de la médiation burkinabè dans la crise malienne.
L'envoi de troupes est soumis à une demande formelle des autorités de transition à Bamako. La Cédéao souhaite en outre un mandat de l'ONU pour intervenir, ce qu'elle n'a pas encore obtenu.
Un coup d'Etat militaire perpétré le 22 mars a accéléré la partition du Mali dont les autorités de transition, en place depuis le retrait des putschistes du pouvoir en avril, sont incapables de mettre fin à l'occupation du Nord où l'armée, démoralisée et sous-équipée, a été mise en déroute en quelques semaines.
Les autorités de transition n'arrivent pas non plus à stopper les nombreuses exactions commises à Bamako, en particulier contre des journalistes, par des hommes armés présumés proches de l'ex-junte au pouvoir du capitaine Amadou Haya Sanogo.
"De même, le chef du gouvernement va proposer un canevas pour obtenir l'assistance de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao) en vue du renforcement des capacités des forces de défense et de sécurité du Mali dans l'accomplissement de leurs tâches régaliennes" de défense du territoire, indique le communiqué.
La formation d'un gouvernement de large union est une exigence de la Cédéao qui la considère comme un préalable indispensable à la reconquête du nord du Mali occupé depuis fin mars par deux groupes islamistes armés, Ansar Dine (Défenseurs de l'islam) et le Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao), alliés d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).
Ils en ont chassé les rebelles touaregs du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA), leur ex-allié indépendantiste et laïc.
Le président Dioncounda Traoré se trouve en convalescence à Paris depuis le 23 mai à la suite d'une violente agression commise deux jours auparavant dans son bureau à Bamako par une foule hostile à son maintien au pouvoir.
Le communiqué précise que M. Diarra va également rendre compte au président Traoré de ses récentes visites au Maroc, au Niger et au Sénégal.
Il "se félicite de la parfaite identité de vues entre le Mali et les pays visités et de leur engagement à aider le Mali à rétablir son intégrité territoriale et à se débarrasser des terroristes ainsi que des narcotrafiquants qui mènent des activités intolérables sur son sol", selon le texte.
3 000 hommes
La Cédéao prépare l'envoi éventuel d'une force militaire de quelque 3.000 hommes pour aider l'armée malienne à reconquérir le Nord, mais poursuit cependant des discussions avec des groupes armés sous l'égide de la médiation burkinabè dans la crise malienne.
L'envoi de troupes est soumis à une demande formelle des autorités de transition à Bamako. La Cédéao souhaite en outre un mandat de l'ONU pour intervenir, ce qu'elle n'a pas encore obtenu.
Un coup d'Etat militaire perpétré le 22 mars a accéléré la partition du Mali dont les autorités de transition, en place depuis le retrait des putschistes du pouvoir en avril, sont incapables de mettre fin à l'occupation du Nord où l'armée, démoralisée et sous-équipée, a été mise en déroute en quelques semaines.
Les autorités de transition n'arrivent pas non plus à stopper les nombreuses exactions commises à Bamako, en particulier contre des journalistes, par des hommes armés présumés proches de l'ex-junte au pouvoir du capitaine Amadou Haya Sanogo.