L’ex-homme fort de Bamako qui, une nouvelle fois, n’a pas répondu à la convocation de la justice le 20 novembre, a justifié son refus en invoquant son « statut d’ancien président de la République », qui lui donne droit à des égards, a-t-on appris de sources proches de son entourage.
Le général Amadou Sanogo devait être entendu par la justice malienne concernant le contre-coup d’État du 30 avril, soit un mois seulement après sa prise de pouvoir par les armes. Ce jour-là, et jusqu’au 1er mai, plusieurs personnes, dont des bérets rouges fidèles à l’ancien chef de l’Etat, ont été arrêtées, certaines torturées et d’autres ont disparu.
Des analystes estiment qu’à la suite de l’audition d’Amadou Sanogo, son éventuelle inculpation dans cette affaire n’est plus à exclure compte tenu des crimes (assassinats, exécutions sommaires, tortures) et autres faits graves dont il est présumé être l’auteur. Certains Maliens parlent même de l’existence de fosses communes voire de charniers qui seraient découverts dans le pays après le coup de force perpétré par les militaires proches du président Amadou Toumani Touré contre le régime de l’actuel général Sanogo.
Pour le juge d’instruction de la commune III du district de Bamako, Yaya Karembé, le général Amadou Sanogo devra un jour se présenter devant la justice pour répondre de ses actes au cas où ceux-ci seraient avérés. « Nul n’est au-dessus de la loi au Mali, on fera tout pour l’entendre », assure-t-on dans l’entourage de Yaya Karembé, ajoutant que des mesures de sécurité ont été prises pour protéger le juge et sa famille.
Nestor N'Gampoula
Le général Amadou Sanogo devait être entendu par la justice malienne concernant le contre-coup d’État du 30 avril, soit un mois seulement après sa prise de pouvoir par les armes. Ce jour-là, et jusqu’au 1er mai, plusieurs personnes, dont des bérets rouges fidèles à l’ancien chef de l’Etat, ont été arrêtées, certaines torturées et d’autres ont disparu.
Des analystes estiment qu’à la suite de l’audition d’Amadou Sanogo, son éventuelle inculpation dans cette affaire n’est plus à exclure compte tenu des crimes (assassinats, exécutions sommaires, tortures) et autres faits graves dont il est présumé être l’auteur. Certains Maliens parlent même de l’existence de fosses communes voire de charniers qui seraient découverts dans le pays après le coup de force perpétré par les militaires proches du président Amadou Toumani Touré contre le régime de l’actuel général Sanogo.
Pour le juge d’instruction de la commune III du district de Bamako, Yaya Karembé, le général Amadou Sanogo devra un jour se présenter devant la justice pour répondre de ses actes au cas où ceux-ci seraient avérés. « Nul n’est au-dessus de la loi au Mali, on fera tout pour l’entendre », assure-t-on dans l’entourage de Yaya Karembé, ajoutant que des mesures de sécurité ont été prises pour protéger le juge et sa famille.
Nestor N'Gampoula