Le président malien de transition, Dioncounda Traoré, s'est dit"sûr" vendredi que le mouvement touareg du MNLA, qui occupe encore la ville de Kidal dans le nord-est du pays, était "prêt" à un "dialogue sincère".
"Je suis sûr qu'au moment où je vous parle, le MNLA est prêt à s'engager dans un dialogue sincère et profond avec le reste du Mali", a déclaré le dirigeant malien, à l'issue d'un entretien avec son homologue français François Hollande à Paris.
"La situation n'est pas bloquée du tout" avec le Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA), a-t-il insisté, alors que jusqu'à présent, la rébellion touareg refuse la présence de l'armée et de l'administration maliennes dans son dernier fief, hypothéquant ainsi la tenue de l'élection présidentielle à Kidal.
"Le MNLA est constitué de Maliens, de compatriotes à nous auxquels nous avons réservé un traitement différent de celui réservé aux jihadistes, et avec lesquels nous allons dialoguer, discuter", a assuré le président Traoré, appelant à ne "pas s'accrocher à des termes tels qu'autonomie".
"Dans la décentralisation que nous envisageons, qui prévoit des transferts importants de compétences, de responsabilités et de moyens, je suis certain que le MNLA trouvera son compte et que l'ensemble du Mali en tirera bénéfice", a-t-il affirmé.
Lors de son entretien de plus d'une heure avec le président français, M. Traoré "a renouvelé que les élections devaient se tenir à leur date (avec le premier tour le 28 juillet, ndlr), ce qui est également notre position", a déclaré de son côté François Hollande.
Plus de quatre mois après le lancement de l'opération militaire Serval, "l'ensemble du territoire malien a été libéré" et "aujourd'hui, nous sommes passés à une autre phase" avec la mise en place d'une opération de maintien de la paix en juillet, a rappelé le président français.
L'armée française est intervenue à partir du 11 janvier contre les groupes islamistes armés, qui occupaient le Nord du Mali. Le MNLA, rébellion touareg laïque qui a renoncé à revendiquer l'indépendance du Nord malien, avait combattu aux côtés des groupes islamistes contre l'armée malienne en 2012, avant d'être évincé par ses ex-alliés.
B SADIO
Source (izf.net)
"Je suis sûr qu'au moment où je vous parle, le MNLA est prêt à s'engager dans un dialogue sincère et profond avec le reste du Mali", a déclaré le dirigeant malien, à l'issue d'un entretien avec son homologue français François Hollande à Paris.
"La situation n'est pas bloquée du tout" avec le Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA), a-t-il insisté, alors que jusqu'à présent, la rébellion touareg refuse la présence de l'armée et de l'administration maliennes dans son dernier fief, hypothéquant ainsi la tenue de l'élection présidentielle à Kidal.
"Le MNLA est constitué de Maliens, de compatriotes à nous auxquels nous avons réservé un traitement différent de celui réservé aux jihadistes, et avec lesquels nous allons dialoguer, discuter", a assuré le président Traoré, appelant à ne "pas s'accrocher à des termes tels qu'autonomie".
"Dans la décentralisation que nous envisageons, qui prévoit des transferts importants de compétences, de responsabilités et de moyens, je suis certain que le MNLA trouvera son compte et que l'ensemble du Mali en tirera bénéfice", a-t-il affirmé.
Lors de son entretien de plus d'une heure avec le président français, M. Traoré "a renouvelé que les élections devaient se tenir à leur date (avec le premier tour le 28 juillet, ndlr), ce qui est également notre position", a déclaré de son côté François Hollande.
Plus de quatre mois après le lancement de l'opération militaire Serval, "l'ensemble du territoire malien a été libéré" et "aujourd'hui, nous sommes passés à une autre phase" avec la mise en place d'une opération de maintien de la paix en juillet, a rappelé le président français.
L'armée française est intervenue à partir du 11 janvier contre les groupes islamistes armés, qui occupaient le Nord du Mali. Le MNLA, rébellion touareg laïque qui a renoncé à revendiquer l'indépendance du Nord malien, avait combattu aux côtés des groupes islamistes contre l'armée malienne en 2012, avant d'être évincé par ses ex-alliés.
B SADIO
Source (izf.net)