Engagées depuis début juillet 2014, sous les auspices du gouvernement algérien, de l'union africaine, l'union européenne, la CEDEAO, le Tchad, le Burkina Faso, la Mauritanie, le Niger, les négociations pour le retour de la paix s'achèvent en principe ce dimanche à Alger.
La signature d’un accord entre la délégation malienne et les groupes armés devra être officialisée pour le retour d'une accalmie au nord Mali. Toutefois, la volonté du gouvernement de Bamako de ne pas compromettre la souveraineté nationale et l'intégrité territoriale bute sur l'épineux dossier de l'autonomie du mouvement Azawad, sa principale revendication avant un quelconque retour de la paix dans cette partie septentrionale. Cette position intransigeante du groupe Azawad constitue le véritable point de friction et risque de fragiliser le projet du texte à parapher ce dimanche par les principaux protagonistes. Selon des sources diplomatiques et sécuritaires, ce texte à amender ce jour ne fait allusion à aucune autonomie ou fédéralisme comme l'exigent des groupes armés du nord. Bamako
Seul signe de dégel, Bamako reconnait la dénomination Azawad comme une « réalité humaine, socio-culturelle mémorielle et symbolique partagée par différentes populations du Nord ». Une clause perçue trop floue par les groupes armés du nord qui menacent de saborder et de s'attaquer aux dispositions du texte devant les médiateurs.
Lesafriques
La signature d’un accord entre la délégation malienne et les groupes armés devra être officialisée pour le retour d'une accalmie au nord Mali. Toutefois, la volonté du gouvernement de Bamako de ne pas compromettre la souveraineté nationale et l'intégrité territoriale bute sur l'épineux dossier de l'autonomie du mouvement Azawad, sa principale revendication avant un quelconque retour de la paix dans cette partie septentrionale. Cette position intransigeante du groupe Azawad constitue le véritable point de friction et risque de fragiliser le projet du texte à parapher ce dimanche par les principaux protagonistes. Selon des sources diplomatiques et sécuritaires, ce texte à amender ce jour ne fait allusion à aucune autonomie ou fédéralisme comme l'exigent des groupes armés du nord. Bamako
Seul signe de dégel, Bamako reconnait la dénomination Azawad comme une « réalité humaine, socio-culturelle mémorielle et symbolique partagée par différentes populations du Nord ». Une clause perçue trop floue par les groupes armés du nord qui menacent de saborder et de s'attaquer aux dispositions du texte devant les médiateurs.
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