Mamadou Diop Decroix n’a pas attendu l’issue de la plainte déposée contre lui par son ancien secrétaire général Landing Savané pour inaugurer la nouvelle permanence nationale d’Aj/Pads baptisée Lamine Ibrahima Arfang Senghor. ‘Cette plainte n’a rien à voir avec l’inauguration de notre nouvelle permanence’, précise d’emblée Mamadou Diop Decroix. Puis d’expliquer que ‘les partis politiques sont gérés par le ministère de l'Intérieur et non par la Justice, par le Procureur. Le ministère de l'Intérieur assure la tutelle des partis politiques. C'est lui qui délivre les récépissés et décide également de la dissolution d'un parti’. Se disant très fier d'avoir donné à Aj/Pads une grande permanence digne de ce nom avec le numéro du récépissé bien lisible sur le fronton, Mamadou Diop Decroix ne se soucie guère de la plainte déposée par Landing Savané qui l'accuse d'avoir usurpé le titre de secrétaire général.
‘Je suis très heureux d'avoir été traduit en justice par landing Savané. Au fait, je me servirai du tribunal pour mener une bataille politique et expliquer le sens de notre combat qui est un combat démocratique’, martèle Mamadou Diop Decroix, convaincu, par ailleurs, que même au tribunal, il aura le dernier mot sur Landing Savané. ‘Nous avons gagné la bataille de la légitimité politique, nous avons gagné la bataille de la tutelle administrative. Alors, nous allons aussi gagner la bataille judiciaire car nous avons le droit avec nous’, déclare-t-il. Le nouveau secrétaire général d'AJ/Pads récemment invité en tant que tel aux travaux sur la révision du code électoral de s'indigner du fait qu'aucun politologue ne se soit intéressé sur le cas Aj/Pads. ‘Nous avons mené un combat démocratique sans précédent dans l'histoire des partis politiques.
C'est un combat démocratique. car voilà que notre ancien secrétaire général qui a passé plus de 30 ans à la tête du parti ne songe même pas à passer le témoin. Il considère le parti comme son bien, et les militants comme du bétail. Décidant à lui seul de renvoyer tel militant ou de suspendre tel autre. C'est inadmissible. Et voilà le sens de notre combat qui est une œuvre de salubrité publique’, dixit Decroix. Ce dernier et ses camarades sont tellement sûrs de leur victoire qu'ils disent à qui veut les entendre que personne ne peut plus organiser un congrès au nom d'Aj/Pads. Cela en réponse au camp de la Landing Savané qui a convoqué son quatrième congrès les 19 et 20 décembre au stadium Iba Mar Diop. Avant ces propos face à la presse, Mamadou Diop Decroix, entouré de ses trois adjoints et quelques responsables, avait procédé à la découverte de la plaque et à une visite guidée dans la grande permanence nationale Lamine Ibrahima Arfang Senghor sise à l'ancienne piste sur les 2 voies de Liberté 4 à la villa 7904. Toutes les salles de la permanence portent les noms d'anciens militants d'Aj/Pads comme Omar Blondin Diop, Sarr Bandam, Omar Diewel Daff et Idy Karass Niane. Le parrain de la permanence Lamine I.A. Sengor est né à Kaolack en 1889 et est mort à Toulon en 1927. ’Lamine Senghor, un parmi les plus nobles résistants sénégalais, en devenant président de la ligue de défense de la race nègre, a montré une opposition structurellement et intellectuellement vivace à l'hégémonie française du XXe siècle’, témoigne le Dr Yakhya Diop enseignant à l'Ucad et militant d'Aj/Pads version Decroix.
Georges Nesta DIOP
‘Je suis très heureux d'avoir été traduit en justice par landing Savané. Au fait, je me servirai du tribunal pour mener une bataille politique et expliquer le sens de notre combat qui est un combat démocratique’, martèle Mamadou Diop Decroix, convaincu, par ailleurs, que même au tribunal, il aura le dernier mot sur Landing Savané. ‘Nous avons gagné la bataille de la légitimité politique, nous avons gagné la bataille de la tutelle administrative. Alors, nous allons aussi gagner la bataille judiciaire car nous avons le droit avec nous’, déclare-t-il. Le nouveau secrétaire général d'AJ/Pads récemment invité en tant que tel aux travaux sur la révision du code électoral de s'indigner du fait qu'aucun politologue ne se soit intéressé sur le cas Aj/Pads. ‘Nous avons mené un combat démocratique sans précédent dans l'histoire des partis politiques.
C'est un combat démocratique. car voilà que notre ancien secrétaire général qui a passé plus de 30 ans à la tête du parti ne songe même pas à passer le témoin. Il considère le parti comme son bien, et les militants comme du bétail. Décidant à lui seul de renvoyer tel militant ou de suspendre tel autre. C'est inadmissible. Et voilà le sens de notre combat qui est une œuvre de salubrité publique’, dixit Decroix. Ce dernier et ses camarades sont tellement sûrs de leur victoire qu'ils disent à qui veut les entendre que personne ne peut plus organiser un congrès au nom d'Aj/Pads. Cela en réponse au camp de la Landing Savané qui a convoqué son quatrième congrès les 19 et 20 décembre au stadium Iba Mar Diop. Avant ces propos face à la presse, Mamadou Diop Decroix, entouré de ses trois adjoints et quelques responsables, avait procédé à la découverte de la plaque et à une visite guidée dans la grande permanence nationale Lamine Ibrahima Arfang Senghor sise à l'ancienne piste sur les 2 voies de Liberté 4 à la villa 7904. Toutes les salles de la permanence portent les noms d'anciens militants d'Aj/Pads comme Omar Blondin Diop, Sarr Bandam, Omar Diewel Daff et Idy Karass Niane. Le parrain de la permanence Lamine I.A. Sengor est né à Kaolack en 1889 et est mort à Toulon en 1927. ’Lamine Senghor, un parmi les plus nobles résistants sénégalais, en devenant président de la ligue de défense de la race nègre, a montré une opposition structurellement et intellectuellement vivace à l'hégémonie française du XXe siècle’, témoigne le Dr Yakhya Diop enseignant à l'Ucad et militant d'Aj/Pads version Decroix.
Georges Nesta DIOP