Dans un premier temps, il a tenu à préciser que c’est lui-même qui a démissionné du gouvernement. Et d’expliquer les raisons de son départ : « j’ai démissionné parce que je ne me sentais pas bien dans la mission qui m’avait été assigné. On ne peut pas travailler sans téléphone, je n’avais même pas de siège où m’assoir ». Mais comme le président Wade n’avait pas accepté sa démission, il a continué son travail.
C’est sur ces entrefaites qu’il a été appelé par Wade pour faire un exposé sur la provincialisation. Mais il s’est senti offensé quand le président Wade a laissé entendre lors de ce Conseil des ministres : « je vais commencer par demander l’ancien ministre de faire un exposé sur la Provincialisation ». Il le sera plus quand à la fin de l’exposé, Wade glisse : « Vous pouvez disposer ».
Des mots qui sonnèrent dans les oreilles de l’ancien maire de Dakar comme une tentative déstabilisation. Pis : un manque de considération de la part de Wade vis-à-vis de ses collaborateurs. Pour Mamadou Diop, Wade n’avait pas le droit de l’appeler « ancien ministre », encore moins de lui dire de disposer. « Il doit me traiter comme « son nawlé » », s’indigne-t-il dans les colonnes de l’Observateur.
C’est sur ces entrefaites qu’il a été appelé par Wade pour faire un exposé sur la provincialisation. Mais il s’est senti offensé quand le président Wade a laissé entendre lors de ce Conseil des ministres : « je vais commencer par demander l’ancien ministre de faire un exposé sur la Provincialisation ». Il le sera plus quand à la fin de l’exposé, Wade glisse : « Vous pouvez disposer ».
Des mots qui sonnèrent dans les oreilles de l’ancien maire de Dakar comme une tentative déstabilisation. Pis : un manque de considération de la part de Wade vis-à-vis de ses collaborateurs. Pour Mamadou Diop, Wade n’avait pas le droit de l’appeler « ancien ministre », encore moins de lui dire de disposer. « Il doit me traiter comme « son nawlé » », s’indigne-t-il dans les colonnes de l’Observateur.