Mamadou Lamine Diallo fait le rapprochement et précise que la découverte du gaz naturel à Saint-Louis et Kayar, a poussé Macky Sall à engager le processus de "recul démocratique". Avant d’ajouter, qu’en 2012, des élections législatives se sont déroulées sans contestation, il en a été de même en 2014, avec les premières Locales sous l’ère Macky. Sauf que cette fois-là, Macky Sall a passablement perdu Dakar.
C’est à partir de là, précise Mamadou Lamine Diallo, qu’il a commencé à avoir peur pour son pouvoir. Parce que, dit il, «il y a une conviction établie dans la société politicienne du Sénégal, que celui qui perd Dakar, perd la présidentielle».
MLD ne lâche pas prise et soutient que «lorsque le gaz est découvert et qu’il estime qu’il doit nécessairement le gérer, compte tenu des violations de la Constitution, de la Loi pétrolière liée au contrat de Franck Timis, sa stratégie est alors de rester au pouvoir par tous les moyens. Commencent alors deux types d’actions.
Un : éliminer juridiquement les candidats potentiels à la présidentielle - les cas connus sont Karim et Khalifa, Sonko est dans le pipeline ainsi que, sans doute, certains dignitaires de Bby qui ont déposé leur déclaration de patrimoine.
Deux : introduire des modifications brutales de la Constitution et de la Loi électorale -parrainage corrompu, nécessité d’être électeur pour être candidat, introduction de la carte d’identité de la Cedeao pour une refonte du fichier électoral».
Ainsi, selon MLD, «un million de Sénégalais sont exclus du vote. Pour faire passer ces mesures, Macky Sall est contraint de restreindre les libertés, d’intimider les opposants, bref d’assurer sa dictature».
Mamadou Lamine Diallo estime qu’il est bon que «ceux qui veulent la paix et la stabilité du Sénégal soient informés de ces injustices du régime de Macky Sall», avant de déclarer que «la paix et la stabilité du Sénégal, que nous voulons tous, passent par la restauration des acquis démocratiques et la fin des injustices».
Autre précision de faite par le leader du mouvement Tekki, concerne les blessés et martyrs des chaudes journées de début Mars. «… En attendant, Tekki suivra, entre autres, avec beaucoup d’attention, les cas de Cheikhou Wade tué à Cambérène et celui de Djibril Kandé, blessé par balle à Dianah Malary».
Pour revenir sur le discours du chef de l’Etat le 8 mars, Mamadou Lamine Diallo trouve dilatoire, le montant annoncé pour faire face au chômage des jeunes et d’exprimer de façon claire son pessimisme dans la foulée :
«La ruse est admissible selon certains, mais elle a ses limites. Macky Sall a atteint ses limites, sa gouvernance a échoué. Entre les programmes de bourses familiales, du Fnpj, les financements de ses ministères chargés de la Microfinance et autres Der, on en a pour plus de cinq cent milliards au moins depuis 2012.
À quoi cela a servi ? Combien d’emplois ont été créés ? Combien de familles ont été sorties de l’extrême pauvreté ? L’échec est patent, la révolte des jeunes le prouve ! La solution pour Macky Sall est d’augmenter ces fonds politiques de 100 milliards par an pour 2021, 2022, 2023.»
Tribune
C’est à partir de là, précise Mamadou Lamine Diallo, qu’il a commencé à avoir peur pour son pouvoir. Parce que, dit il, «il y a une conviction établie dans la société politicienne du Sénégal, que celui qui perd Dakar, perd la présidentielle».
MLD ne lâche pas prise et soutient que «lorsque le gaz est découvert et qu’il estime qu’il doit nécessairement le gérer, compte tenu des violations de la Constitution, de la Loi pétrolière liée au contrat de Franck Timis, sa stratégie est alors de rester au pouvoir par tous les moyens. Commencent alors deux types d’actions.
Un : éliminer juridiquement les candidats potentiels à la présidentielle - les cas connus sont Karim et Khalifa, Sonko est dans le pipeline ainsi que, sans doute, certains dignitaires de Bby qui ont déposé leur déclaration de patrimoine.
Deux : introduire des modifications brutales de la Constitution et de la Loi électorale -parrainage corrompu, nécessité d’être électeur pour être candidat, introduction de la carte d’identité de la Cedeao pour une refonte du fichier électoral».
Ainsi, selon MLD, «un million de Sénégalais sont exclus du vote. Pour faire passer ces mesures, Macky Sall est contraint de restreindre les libertés, d’intimider les opposants, bref d’assurer sa dictature».
Mamadou Lamine Diallo estime qu’il est bon que «ceux qui veulent la paix et la stabilité du Sénégal soient informés de ces injustices du régime de Macky Sall», avant de déclarer que «la paix et la stabilité du Sénégal, que nous voulons tous, passent par la restauration des acquis démocratiques et la fin des injustices».
Autre précision de faite par le leader du mouvement Tekki, concerne les blessés et martyrs des chaudes journées de début Mars. «… En attendant, Tekki suivra, entre autres, avec beaucoup d’attention, les cas de Cheikhou Wade tué à Cambérène et celui de Djibril Kandé, blessé par balle à Dianah Malary».
Pour revenir sur le discours du chef de l’Etat le 8 mars, Mamadou Lamine Diallo trouve dilatoire, le montant annoncé pour faire face au chômage des jeunes et d’exprimer de façon claire son pessimisme dans la foulée :
«La ruse est admissible selon certains, mais elle a ses limites. Macky Sall a atteint ses limites, sa gouvernance a échoué. Entre les programmes de bourses familiales, du Fnpj, les financements de ses ministères chargés de la Microfinance et autres Der, on en a pour plus de cinq cent milliards au moins depuis 2012.
À quoi cela a servi ? Combien d’emplois ont été créés ? Combien de familles ont été sorties de l’extrême pauvreté ? L’échec est patent, la révolte des jeunes le prouve ! La solution pour Macky Sall est d’augmenter ces fonds politiques de 100 milliards par an pour 2021, 2022, 2023.»
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