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Mamadou Lamine Thiam confirme Leral : « Certaines personnes à candidature validée disposent d’une double nationalité »

La sortie de Mamadou Lamine Thiam à la Commission des Lois de l’Assemblée nationale confirme l’information que votre site leral.net avait relayée : « Certaines personnes dont la candidature a été définitivement validée, disposent d’une double nationalité, au même titre que certains membres du Conseil constitutionnel ».


Rédigé par leral.net le Vendredi 2 Février 2024 à 10:39 | | 0 commentaire(s)|

Selon le quotidien "Tribune", défendant devant la Commission des Lois de l’Assemblée nationale, le projet de résolution visant la création d’une commission d’enquête parlementaire, Mamadou Lamine Thiam du Pds n’a pas été tendre avec le Conseil constitutionnel.

Il a pointé du doigt, « le climat social délétère né du processus électoral et engendré, notamment, par les graves et récurrentes irrégularités et suspicions constatées à tous les niveaux du processus électoral».

Concernant la question de la double nationalité, Mamadou Lamine Thiam lève un lièvre et mouille d’autres candidats, ainsi que des juges constitutionnels. « Certaines personnes dont la candidature a été définitivement validée, disposent d’une double nationalité, au même titre que certains membres du Conseil constitutionnel » révèle-t-il.

De son point de vue, il y a de multiples violations, par l’administration électorale et le Conseil constitutionnel, des droits fondamentaux de citoyens sénégalais, particulièrement celui de participer aux affaires publiques de leur pays et d’accéder, dans des conditions générales d’égalité, aux fonctions publiques, notamment en concourant à l’élection présidentielle, dans la plus grande transparence.

Du reste, Thiam dénonce ce qu’il assimile à une volonté manifeste du Conseil constitutionnel, d’écarter tout candidat susceptible d’entraver le projet de confiscation du pouvoir par Amadou Bâ.

Selon le journal, il en veut pour preuve les soupçons de partialité corroborés par les décisions, omissions et carences constatées durant le processus électoral. Aussi, fait-il remarquer, un faisceau de conflits d’intérêts, parentés et amitiés, entre certains magistrats du Conseil constitutionnel et des membres influents de Benno Bokk Yakaar.