La perspective d'une croissance à deux chiffres en 2024 semble s'éloigner, principalement, en raison de retards dans la production d'hydrocarbures et de divers facteurs internes et externes. C’est que l’on peut retenir de la conférence de presse conjointe du ministre des Finances et du Budget, Mamadou Moustapha Ba et du Chef de Mission du Fonds Monétaire International (FMI) pour le Sénégal, M. Edward R. Gemayel, ce mardi 24 octobre.
Selon Moustapha Ba, le déficit budgétaire devrait chuter à 3,9 % du PIB, marquant une nette amélioration par rapport à 2022. Un budget colossal de 7 000 milliards de Fcfa est prévu pour 2024, ce qui contraste fortement avec le budget initial de 2012, établi à 2 344,8 milliards de Fcfa. L'effervescence économique est palpable, avec des progrès significatifs dans la stratégie de mobilisation des recettes.
Cependant, malgré ces prévisions optimistes, des nuages se profilent à l'horizon. M. Edward R. Gemayel du FMI a apporté une note de prudence en révisant à la baisse les attentes de croissance pour 2024. Alors que le gouvernement attendait 10 % de croissance, il a révisé ces chiffres à 8,3 %. En raison du retard de la production des premiers barils d'hydrocarbures, désormais prévue pour la seconde moitié de l'année prochaine. Mais aussi de la reprise timide de l'économie sénégalaise depuis la pandémie, les tensions socio-politiques internes et des facteurs exogènes tels que la crise russo-ukrainienne et ses répercussions.
Toutefois, il estime que la croissance sénégalaise demeure robuste par rapport à la moyenne de l'Afrique subsaharienne. Car, le Sénégal affiche une croissance de 4,1 % en 2023, tandis que la moyenne pour l'Afrique subsaharienne est de 3,3 %. L'année prochaine, notre pays devrait atteindre 8,3 % de croissance, tandis que la moyenne pour l'Afrique subsaharienne s'élève à 4 %. Donc, bien que le Sénégal ne réalise pas encore son potentiel de croissance à deux chiffres, son économie reste solide et performante dans la région.
Selon Moustapha Ba, le déficit budgétaire devrait chuter à 3,9 % du PIB, marquant une nette amélioration par rapport à 2022. Un budget colossal de 7 000 milliards de Fcfa est prévu pour 2024, ce qui contraste fortement avec le budget initial de 2012, établi à 2 344,8 milliards de Fcfa. L'effervescence économique est palpable, avec des progrès significatifs dans la stratégie de mobilisation des recettes.
Cependant, malgré ces prévisions optimistes, des nuages se profilent à l'horizon. M. Edward R. Gemayel du FMI a apporté une note de prudence en révisant à la baisse les attentes de croissance pour 2024. Alors que le gouvernement attendait 10 % de croissance, il a révisé ces chiffres à 8,3 %. En raison du retard de la production des premiers barils d'hydrocarbures, désormais prévue pour la seconde moitié de l'année prochaine. Mais aussi de la reprise timide de l'économie sénégalaise depuis la pandémie, les tensions socio-politiques internes et des facteurs exogènes tels que la crise russo-ukrainienne et ses répercussions.
Toutefois, il estime que la croissance sénégalaise demeure robuste par rapport à la moyenne de l'Afrique subsaharienne. Car, le Sénégal affiche une croissance de 4,1 % en 2023, tandis que la moyenne pour l'Afrique subsaharienne est de 3,3 %. L'année prochaine, notre pays devrait atteindre 8,3 % de croissance, tandis que la moyenne pour l'Afrique subsaharienne s'élève à 4 %. Donc, bien que le Sénégal ne réalise pas encore son potentiel de croissance à deux chiffres, son économie reste solide et performante dans la région.