S'il avait encore besoin de convaincre le sélectionneur Laurent Blanc, le futur capitaine du PSG, qui portera définitivement l'an prochain le brassard après la retraite de Claude Makelele, a fait les efforts nécessaires avant d'être trahi par un coup franc de dernière minute d'Obraniak et une erreur de Coupet (89).
En face, Rami, avec lequel il devrait former la charnière centrale des Bleus lors de la tournée de juin, ne peut se vanter d'avoir eu le même abattage.
Et la seule fois que Gervinho lui a échappé en profitant d'un coup qui l'a envoyé au sol (69), la pépite parisienne, qui a prolongé son contrat jusqu'en 2014 il y a quelques semaines, a pu compter sur Tiéné, qui a réglé son compte à son compatriote.
Auparavant, cela avait été un festival d'interventions bien senties, de tacles rageurs et mêmes de gestes techniques, comme cette roulette qui a fini d'écoeurer Sow (55), le puissant avant-centre nordiste. Et le pire, c'est que ce n'était même pas la première!
Mais le Sénégalais aurait dû savoir que celui qui aurait pu porter avec lui les couleurs des Lions de la Terenga, s'il n'avait opté pour le maillot bleu, se délecte de ces duels au corps à corps.
Pas plus que les coups de boutoirs des Lillois, la sortie précoce de son capitaine (47) et ce brassard qui est venu se greffer aussi sec sur son épaule ne l'ont déconcentré.
"Un monstre"
Car Sakho, qui a débuté à 17 ans en championnat un soir de match à Valenciennes en étant même déjà capitaine, compte, à 21 ans seulement, 99 matches dans l'élite.
Quand son coéquipier Camara, abusé par un petit pont dans sa surface de l'intenable Gervinho, est dépassé, c'est encore lui qui éloigne le danger (66).
"Derrière, Sakho est un monstre", avait d'ailleurs constaté le 26 avril l'entraîneur Valenciennois Philippe Montanier.
Ces derniers temps, ses coéquipiers non plus ne tarissent pas d'éloge à son égard.
"Il est "énorme" aujourd'hui, il a franchi un cap", acquiesçait mi-avril son habituel compère en défense Armand, écarté de cette finale en raison d'un virus.
Du coup, les automatismes du gaucher sont moins rodés avec Camara, qui ne présente par ailleurs pas les mêmes gages de sûreté; mais en ce moment, Sakho a des jambes et de l'énergie à revendre.
Dépossédé de son trophée, Paris et son défenseur peuvent logiquement être frustrés, mais ils doivent immédiatement se reprendre et ne pas céder à l'abattement.
Car ce serait un comble si ses coéquipiers, 4e en L1 à trois matches de la fin du championnat, ne lui rendaient pas tous ses efforts en lui offrant cette qualification en Ligue des Champions qu'il rêve de découvrir avec son club formateur avant de rejoindre le gotha européen.
En face, Rami, avec lequel il devrait former la charnière centrale des Bleus lors de la tournée de juin, ne peut se vanter d'avoir eu le même abattage.
Et la seule fois que Gervinho lui a échappé en profitant d'un coup qui l'a envoyé au sol (69), la pépite parisienne, qui a prolongé son contrat jusqu'en 2014 il y a quelques semaines, a pu compter sur Tiéné, qui a réglé son compte à son compatriote.
Auparavant, cela avait été un festival d'interventions bien senties, de tacles rageurs et mêmes de gestes techniques, comme cette roulette qui a fini d'écoeurer Sow (55), le puissant avant-centre nordiste. Et le pire, c'est que ce n'était même pas la première!
Mais le Sénégalais aurait dû savoir que celui qui aurait pu porter avec lui les couleurs des Lions de la Terenga, s'il n'avait opté pour le maillot bleu, se délecte de ces duels au corps à corps.
Pas plus que les coups de boutoirs des Lillois, la sortie précoce de son capitaine (47) et ce brassard qui est venu se greffer aussi sec sur son épaule ne l'ont déconcentré.
"Un monstre"
Car Sakho, qui a débuté à 17 ans en championnat un soir de match à Valenciennes en étant même déjà capitaine, compte, à 21 ans seulement, 99 matches dans l'élite.
Quand son coéquipier Camara, abusé par un petit pont dans sa surface de l'intenable Gervinho, est dépassé, c'est encore lui qui éloigne le danger (66).
"Derrière, Sakho est un monstre", avait d'ailleurs constaté le 26 avril l'entraîneur Valenciennois Philippe Montanier.
Ces derniers temps, ses coéquipiers non plus ne tarissent pas d'éloge à son égard.
"Il est "énorme" aujourd'hui, il a franchi un cap", acquiesçait mi-avril son habituel compère en défense Armand, écarté de cette finale en raison d'un virus.
Du coup, les automatismes du gaucher sont moins rodés avec Camara, qui ne présente par ailleurs pas les mêmes gages de sûreté; mais en ce moment, Sakho a des jambes et de l'énergie à revendre.
Dépossédé de son trophée, Paris et son défenseur peuvent logiquement être frustrés, mais ils doivent immédiatement se reprendre et ne pas céder à l'abattement.
Car ce serait un comble si ses coéquipiers, 4e en L1 à trois matches de la fin du championnat, ne lui rendaient pas tous ses efforts en lui offrant cette qualification en Ligue des Champions qu'il rêve de découvrir avec son club formateur avant de rejoindre le gotha européen.