Allier l’utile à l’agréable. Tel est l’objectif que s’est fixé le promoteur culturel de Ciné-Ramadan, Mamadou Woury Bâ. Son ambition, informe-t-il, est d’éduquer et divertir la jeunesse par la projection de films thématiques sénégalais. Pour y parvenir, un programme dénommé les 4 Y (Yar, Yeewu, Yeete, Yokku) a été mis en place. Conscient que l’image est un des « médiums les plus efficaces pour enseigner des valeurs, des comportements exemplaires à la jeunesse », Ciné-Ramadan se veut comme un bouclier contre la manipulation et les crises identitaires. Ainsi, face à un public jeune, les promoteurs en partenariat avec la direction cinématographique du ministère de la culture et de la communication, ont proposé vendredi dernier aux jeunes des Parcelles Assainies, un film dénommé Indulgence. Le premier d’une série de 5 films.
Indulgence est un court métrage de 18 mn qui a pour but de conscientiser, sensibiliser et informer la population sur le Sida. En même temps, ce film incite la jeunesse à être plus tolérant envers les personnes vivant avec le Vih. L’œuvre retrace la vie d’un jeune homme, Birane, diagnostiqué positif à la tuberculose et au Vih Sida. Sa mère, Adja Mbayangue, décide de le marier à Aïcha qui a refusé la forte dot qui lui a été proposée parce qu’elle connaissait le statut de Birane. Finalement, c’est l’homonyme de sa mère, la jeune Mbayangue, une fille indulgente, qui a accepté le mariage et se rend disponible à vivre avec le jeune homme malgré sa maladie. Dans ce court-métrage, le réalisateur essaye de montrer aux jeunes cinéphiles que le Sida n’est plus une « fatalité » mais une « réalité qui n’arrête pas la vie du jour au lendemain ».
Mbaye Maniang Diagne, réalisateur du film veut à travers cette œuvre sensibiliser les malades, pousser les gens à se rendre dans les structures sanitaires pour se dépister et éviter la transmission éventuelle du Vih. « On veut montrer à la jeunesse que le Sida n’est plus une fatalité, il suffit d’être conscient de son statut et de suivre un traitement. Si cela est fait, le malade pourra se marier, avoir des enfants sans transmette le virus », explique-t-il au jeune public d’un internat-daara sis aux Parcelles Assainies et qui est venu regarder la projection. Pour le directeur des études de l’école nationale des arts de Dakar, Seyni Gadiaga, Ciné-Ramadan est une initiative qui aide l’art à se propager au sein de la population et informer les gens, éduquer les enfants sur l’environnement, la santé, tout en les initiant au civisme par le biais des images. Un avis que partage le maire des Parcelles Assainies, Moussa Sy, venu assister à la projection du film Indulgence. « Nous utilisons la culture pour faire passer un message, éveiller la jeunesse sur des thèmes importants tels que la maladie, l’environnement, la situation des talibés, la drogue et le tabac, la vie du prophète Mouhamad (Psl) », a-t-il dit.
Ciné-Ramadan se poursuit jusqu’au 2 juillet prochain, avec d’autres films comme "Accusé de réception" qui raconte la vie d’un vieil homme fauché et qui décide d’écrire une lettre au bon Dieu. Il y aura aussi la projection de Beut Gaal de Abdou Aziz Cissé, Pithe-mi de Mansour Sora Wade qui fait état de la situation des talibés et Sunu-société qui parle de la dégradation de l’environnement et des dangers de la drogue. La clôture se fera le 2 juillet prochain, avec un film qui revient sur la vie du prophète Mouhamed (Psl), étape incontournable en ce mois béni.
Le Quotidien
Indulgence est un court métrage de 18 mn qui a pour but de conscientiser, sensibiliser et informer la population sur le Sida. En même temps, ce film incite la jeunesse à être plus tolérant envers les personnes vivant avec le Vih. L’œuvre retrace la vie d’un jeune homme, Birane, diagnostiqué positif à la tuberculose et au Vih Sida. Sa mère, Adja Mbayangue, décide de le marier à Aïcha qui a refusé la forte dot qui lui a été proposée parce qu’elle connaissait le statut de Birane. Finalement, c’est l’homonyme de sa mère, la jeune Mbayangue, une fille indulgente, qui a accepté le mariage et se rend disponible à vivre avec le jeune homme malgré sa maladie. Dans ce court-métrage, le réalisateur essaye de montrer aux jeunes cinéphiles que le Sida n’est plus une « fatalité » mais une « réalité qui n’arrête pas la vie du jour au lendemain ».
Mbaye Maniang Diagne, réalisateur du film veut à travers cette œuvre sensibiliser les malades, pousser les gens à se rendre dans les structures sanitaires pour se dépister et éviter la transmission éventuelle du Vih. « On veut montrer à la jeunesse que le Sida n’est plus une fatalité, il suffit d’être conscient de son statut et de suivre un traitement. Si cela est fait, le malade pourra se marier, avoir des enfants sans transmette le virus », explique-t-il au jeune public d’un internat-daara sis aux Parcelles Assainies et qui est venu regarder la projection. Pour le directeur des études de l’école nationale des arts de Dakar, Seyni Gadiaga, Ciné-Ramadan est une initiative qui aide l’art à se propager au sein de la population et informer les gens, éduquer les enfants sur l’environnement, la santé, tout en les initiant au civisme par le biais des images. Un avis que partage le maire des Parcelles Assainies, Moussa Sy, venu assister à la projection du film Indulgence. « Nous utilisons la culture pour faire passer un message, éveiller la jeunesse sur des thèmes importants tels que la maladie, l’environnement, la situation des talibés, la drogue et le tabac, la vie du prophète Mouhamad (Psl) », a-t-il dit.
Ciné-Ramadan se poursuit jusqu’au 2 juillet prochain, avec d’autres films comme "Accusé de réception" qui raconte la vie d’un vieil homme fauché et qui décide d’écrire une lettre au bon Dieu. Il y aura aussi la projection de Beut Gaal de Abdou Aziz Cissé, Pithe-mi de Mansour Sora Wade qui fait état de la situation des talibés et Sunu-société qui parle de la dégradation de l’environnement et des dangers de la drogue. La clôture se fera le 2 juillet prochain, avec un film qui revient sur la vie du prophète Mouhamed (Psl), étape incontournable en ce mois béni.
Le Quotidien