Passionnée de musique depuis sa tendre enfance, dans la ville de Diourbel qui l'a vu naître, Mame Jaara Guèye s'est très tôt révélée comme une chanteuse en devenir. C'est l'un de ses oncles paternels qui la présente à Mass du groupe de rap Black Diamond. "Nous avions répété ensemble avec le Xarnubi Possee dont il était un membre et j'ai participé à leur premier enregistrement", se souvient-elle. Cette première expérience l'amène à tenter sa chance avec le grand Ouza qui s'était rendu sur les terres du Baol en quête de voix mélodieuses pour une école de musique financée par le programme de soutien aux initiatives culturelles. Après une audition réussie, elle s'initie au syllabaire musical sous la direction d'Ouza six années durant. Le Super Diamono la recrute aux cotés de Dieynaba Koité pour combler le vide laissé par Mada Bâ et Babacar Dieng. Quatre ans plus tard, c'est la rupture amère."Je ne connais toujours pas pourquoi on m'a demandé d’arrêter", dit-elle. Après une année sabbatique, Mame Jaara trouve un nouvel employeur, en l’occurrence le Super Etoile du roi du mbalax Youssou Ndour. Cette ultime aventure de choriste s’arrête au bout de deux ans.
Un timbre vocal qui s'adapte à différents styles de musique, une présence scénique devant le micro et quelques notes acoustiques de guitare, Mame Jaara Guèye donne le ton pour une carrière solo dans la ville de Rome en Italie. "A mon départ du Super Etoile, j'avais décidé de passer quelques jours chez un frère pour ne pas céder au stress", confie-t-elle. Mais la belle voix féminine du Baol va vite s'adapter à la température de la capitale italienne où réside une forte communauté sénégalaise. Et pour compenser les échecs cumulés ces dernières années en qualité de choriste, Mame Jaara saisit l'opportunité de passer devant pour mettre en exergue ses talents de chanteuses. C'est un acquis potentiel d'avoir passé douze années à reprendre les couplets et les refrains en chœur."Je me produis avec mon propre répertoire", assure-t-elle.
Ambitieuse et déterminée à se faire une place dans le paysage musical sénégalais, Mame Jaara Guèye flirte avec la musique folk même si elle avoue ne pas encore disposer d'assez de moyens financiers pour la réalisation de son premier album solo. Elle est loin du showbiz sénégalais qu'elle trouve miné par des choses pas naturelles parce que, dit-elle, "nous appartenons à un pays mystique". Mame Jaara regarde devant elle pour avancer à l'entame de sa carrière.
EnQuête
Un timbre vocal qui s'adapte à différents styles de musique, une présence scénique devant le micro et quelques notes acoustiques de guitare, Mame Jaara Guèye donne le ton pour une carrière solo dans la ville de Rome en Italie. "A mon départ du Super Etoile, j'avais décidé de passer quelques jours chez un frère pour ne pas céder au stress", confie-t-elle. Mais la belle voix féminine du Baol va vite s'adapter à la température de la capitale italienne où réside une forte communauté sénégalaise. Et pour compenser les échecs cumulés ces dernières années en qualité de choriste, Mame Jaara saisit l'opportunité de passer devant pour mettre en exergue ses talents de chanteuses. C'est un acquis potentiel d'avoir passé douze années à reprendre les couplets et les refrains en chœur."Je me produis avec mon propre répertoire", assure-t-elle.
Ambitieuse et déterminée à se faire une place dans le paysage musical sénégalais, Mame Jaara Guèye flirte avec la musique folk même si elle avoue ne pas encore disposer d'assez de moyens financiers pour la réalisation de son premier album solo. Elle est loin du showbiz sénégalais qu'elle trouve miné par des choses pas naturelles parce que, dit-elle, "nous appartenons à un pays mystique". Mame Jaara regarde devant elle pour avancer à l'entame de sa carrière.
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