« Tout a commencé en 1998, alors que j’étais jeune mannequin débutant, j’avais 16 ans », retrace Kewé. Qui n’imaginait pas qu’en défilant pour le célèbre styliste nigérien Alphadi dans le cadre du premier Fima (Festival international de la mode africaine), elle allait taper dans l’œil d’une proche collaboratrice d’Yves Saint-Laurent, de son vrai nom Yves Henri Donat Mathieu-Saint-Laurent. « J’ai eu la chance d’être remarquée par Nicole, la chef de cabine d’Yves Saint-Laurent. Elle m’a dit de venir la voir à Paris des que possible », raconte la sénégalaise dans un entretien avec Weekend Magazine. Un an après, Mame Kewé se rend à Paris pour être briefée par Nicole qui finit par la retenir. Pour rencontrer, s’il vous plait, le géant Yves Saint-Laurent.
Le jour dont le jeune mannequin a toujours rêvé arriva. « C’était très protocolaire, et c’est tout un rituel. On arrive chez Yves Saint-Laurent et on vous explique un peu l’histoire de la maison etc. », se rappelle Mame Kewé. Qui s’engouffre dans une description des lieux : « on était dans une grande cabine entourée de miroirs du sol au plafond. On se voit sous toutes ses coutures ». Et c’est parti pour les essais et Mame s’est laissée aller dans cette atmosphère bon enfant avant de présenter sa plastique à celui dont elle sera la source d’inspiration. « Quand je me suis retrouvée devant Yves Saint Laurent, j’ai pu voir un poster sur le mur, une photo de moi prise au Fima sur laquelle je portais une robe YSL », plasmodie-t-elle. Les doutes effacés comme un coup de balai de sa tête, la conseillère culturelle de Wade savait à cet instant qu’elle « avait toutes mes chances d’être retenues. C’était gagné ! ». Seule la mort les séparera...
Le jour dont le jeune mannequin a toujours rêvé arriva. « C’était très protocolaire, et c’est tout un rituel. On arrive chez Yves Saint-Laurent et on vous explique un peu l’histoire de la maison etc. », se rappelle Mame Kewé. Qui s’engouffre dans une description des lieux : « on était dans une grande cabine entourée de miroirs du sol au plafond. On se voit sous toutes ses coutures ». Et c’est parti pour les essais et Mame s’est laissée aller dans cette atmosphère bon enfant avant de présenter sa plastique à celui dont elle sera la source d’inspiration. « Quand je me suis retrouvée devant Yves Saint Laurent, j’ai pu voir un poster sur le mur, une photo de moi prise au Fima sur laquelle je portais une robe YSL », plasmodie-t-elle. Les doutes effacés comme un coup de balai de sa tête, la conseillère culturelle de Wade savait à cet instant qu’elle « avait toutes mes chances d’être retenues. C’était gagné ! ». Seule la mort les séparera...