
La dernière prestation de Mia Guissé, donnée à la Somone en marge du Tucheze Festival, a déclenché la colère du président de l’Ong islamique Jamra, Mame Mactar Guèye. Dans une note largement relayée sur les réseaux sociaux, ce dernier dénonce une « pornographie verbale » et alerte sur une possible infraction au Code pénal. Au cœur de la polémique : un refrain jugé obscène.
Il n’en fallait pas plus pour raviver les flammes d’une controverse que Mia Guissé commence à bien connaître. Ce week-end, à la Somone, dans une ambiance électrique en prélude au Tucheze Festival, la chanteuse a livré une performance que beaucoup, parmi les bien-pensants, considèrent comme provocatrice. À peine les dernières notes évanouies, la riposte est tombée, brutale.
Mame Mactar Guèye, président de Jamra, a publié un message sans détour, devenu viral : « Dites à Mia Guissé que la pornographie verbale, l’outrage public aux bonnes mœurs, sont des actes répréhensibles. Ils sont interdits par le Code pénal (articles 318, 324) ».
Un message clair, à peine voilé de menace, partagé des milliers de fois sur Facebook et WhatsApp. Dans son viseur : un passage de la performance de Mia, où elle entonne à plusieurs reprises un refrain évocateur :
« Na dougou » (que ça rentre).
Une phrase jugée choquante, que Mame Mactar Guèye qualifie de « pornographie verbale » et qu’il estime « contraire aux bonnes mœurs ». Mais au-delà des paroles, c’est toute la mise en scène qui a enflammé les réseaux sociaux.
Ce soir-là, Mia Guissé est montée sur scène avec une allure soigneusement étudiée : un jean legging bleu brut, ultra-ajusté, mettant en valeur sa silhouette élancée, accompagné d’un débardeur blanc floqué d’une inscription énigmatique en lettres rouges :
« Dodo 19h ».
Sa coiffure frisée, tombant en cascade sur ses épaules nues, complétait un look assumé. Chaque mouvement, chaque déhanchement semblait savamment chorégraphié pour captiver l’attention.
Depuis le début de sa carrière solo, Mia Guissé semble vouloir s’affranchir des conventions. Nouvelle vie, nouveau style, plus d’audace. Si ses morceaux cartonnent sur YouTube et trustent les tendances, elle devient également l’une des cibles privilégiées des organisations prônant les valeurs traditionnelles.
Tout est scruté : ses gestes, ses tenues, la moindre provocation.
Ce n’est d’ailleurs pas la première fois que Mia se retrouve au cœur d’une polémique. Il y a trois mois, son concert à Brescia, en Italie, avait aussi fait parler de lui : vêtue d’une combinaison pailletée ultra-moulante, elle y avait livré un show jugé trop suggestif. Mais cette fois-ci, l’alerte de Jamra semble marquer un tournant.
Beaucoup redoutent désormais une possible saisine des autorités judiciaires, pour « atteinte aux bonnes mœurs dans un espace public ».
Mia Guissé, fidèle à son style, ne s’est pas exprimée. Mais à en juger par sa posture sur les réseaux sociaux et son silence, elle semble bien décidée à poursuivre sa route… quitte à essuyer une nouvelle tempête médiatique.
Senenews
Il n’en fallait pas plus pour raviver les flammes d’une controverse que Mia Guissé commence à bien connaître. Ce week-end, à la Somone, dans une ambiance électrique en prélude au Tucheze Festival, la chanteuse a livré une performance que beaucoup, parmi les bien-pensants, considèrent comme provocatrice. À peine les dernières notes évanouies, la riposte est tombée, brutale.
Mame Mactar Guèye, président de Jamra, a publié un message sans détour, devenu viral : « Dites à Mia Guissé que la pornographie verbale, l’outrage public aux bonnes mœurs, sont des actes répréhensibles. Ils sont interdits par le Code pénal (articles 318, 324) ».
Un message clair, à peine voilé de menace, partagé des milliers de fois sur Facebook et WhatsApp. Dans son viseur : un passage de la performance de Mia, où elle entonne à plusieurs reprises un refrain évocateur :
« Na dougou » (que ça rentre).
Une phrase jugée choquante, que Mame Mactar Guèye qualifie de « pornographie verbale » et qu’il estime « contraire aux bonnes mœurs ». Mais au-delà des paroles, c’est toute la mise en scène qui a enflammé les réseaux sociaux.
Ce soir-là, Mia Guissé est montée sur scène avec une allure soigneusement étudiée : un jean legging bleu brut, ultra-ajusté, mettant en valeur sa silhouette élancée, accompagné d’un débardeur blanc floqué d’une inscription énigmatique en lettres rouges :
« Dodo 19h ».
Sa coiffure frisée, tombant en cascade sur ses épaules nues, complétait un look assumé. Chaque mouvement, chaque déhanchement semblait savamment chorégraphié pour captiver l’attention.
Depuis le début de sa carrière solo, Mia Guissé semble vouloir s’affranchir des conventions. Nouvelle vie, nouveau style, plus d’audace. Si ses morceaux cartonnent sur YouTube et trustent les tendances, elle devient également l’une des cibles privilégiées des organisations prônant les valeurs traditionnelles.
Tout est scruté : ses gestes, ses tenues, la moindre provocation.
Ce n’est d’ailleurs pas la première fois que Mia se retrouve au cœur d’une polémique. Il y a trois mois, son concert à Brescia, en Italie, avait aussi fait parler de lui : vêtue d’une combinaison pailletée ultra-moulante, elle y avait livré un show jugé trop suggestif. Mais cette fois-ci, l’alerte de Jamra semble marquer un tournant.
Beaucoup redoutent désormais une possible saisine des autorités judiciaires, pour « atteinte aux bonnes mœurs dans un espace public ».
Mia Guissé, fidèle à son style, ne s’est pas exprimée. Mais à en juger par sa posture sur les réseaux sociaux et son silence, elle semble bien décidée à poursuivre sa route… quitte à essuyer une nouvelle tempête médiatique.
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