Depuis le début de cette affaire, les avocats de l’ancien Premier ministre, Mame Madior Boye, ont toujours clamé l’innocence de leur cliente. Et que le juge français Jean Wilfried Noël ‘a tout fait dans cette affaire sauf du droit’, regrettent-ils. En effet, explique Me El Hadj Diouf, depuis le début de l’affaire, on sentait ‘l’activisme’ de personnes ‘qui ne cherchaient que la tête’ de l’ancien Premier ministre du Sénégal. Ainsi, affirment les avocats, ‘deux ans avant l’émission des mandats d’arrêt, certains vautours avaient annoncé que des mandats seraient émis contre Mame Madior Boye. C’est dire que l’opinion a longtemps été manipulée, abusée et la presse avec, en diffusant de fausses accusations, des supputations avec comme objectif l’arrestation de Mame Madior Boye’.
Maintenant que la Justice a définitivement blanchi l’ancien Premier ministre, martèle Me El Hadj Diouf, ‘nous n’accepterons plus que quelqu’un cite son nom en parlant du naufrage du Joola. Quiconque parlera désormais de Mame Madior Boye dans cette affaire, devra en répondre devant la justice’. Expliquant l’arrêt rendu par la justice française, les avocats de l’ancien Premier ministre soulignent que les autorités sénégalaises, qui étaient visées par des mandats d’arrêt, ne pouvaient pas être poursuivies parce que bénéficiant d’une immunité ‘en tant que agissant et représentant l’Etat du Sénégal’ au moment des faits. Mieux, ajoutent les avocats, sur le fond du dossier, ‘il n’y avait rien. Parce que Mame Madior Boye n’a aucune responsabilité dans le naufrage du Joola’.
Pour Me Massokhna Kane, le rapport qui a amené le juge français à émettre des mandats d’arrêt est tout simplement renversant. ‘Les pseudos experts, qui ont mis en cause nos clients dans l’accident du Joola, n’ont fait leurs rapports que sur des documents et procès-verbaux de gendarmerie. Mame Madior Boye, Youba Sambou, Youssouph Sakho, le chef d’Etat-major, n’ont pas été entendus parce que la loi ne le permettait pas’. Me Massokhna Kane renseigne que le juge français n’a pu entendre que trois personnes. ‘Sachant qu’il ne pouvait pas atteindre Mame Madior Boye et les autres personnalités mises en cause, le juge a proposé qu’ils élisent domicile en France pour pouvoir les convoquer comme il veut. Ce qu’on a refusé. Et c’est ainsi qu’il s’est rabattu sur des mandats d’arrêt, en considérant que nos clients avaient pris la fuite. C’est inadmissible. C’est de l’impérialisme judiciaire et un manque de respect pour nos juridictions’, s’énerve Me El Hadj Diouf. Ce qui lui fait dire que tout cela n’était que l’œuvre de lobbies tapis dans l’ombre et aidés en cela par un ‘petit’ juge français qui ‘n’a aucun respect pour le Sénégal’.
Les avocats ne s’arrêteront pas en si bon chemin. Ils ont décidé de voler au secours des autres autorités sénégalaises visées par le juge français. Il s’agit du chef d’Etat-major des Forces Armées, Babacar Gaye, du chef d’Etat-major de la Marine nationale, Ousseynou Kambo, du chef d’Etat-major de l’Armée de l’air, Meissa Tamba, du chef d’exploitation Modou Siguine, du directeur de la marine marchande, Abdoul Diop, et du chef du bureau de la sécurité maritime, Gomis Diédhiou. Des autorités contre qui la cour de Cassation française a retenu les mandats d’arrêt. ‘Nous allons poursuivre le combat pour obtenir l’annulation des autres mandats d’arrêt émis dans cette affaire contre des innocents. Ceux qui sont poursuivis actuellement n’ont aucune responsabilité dans le naufrage du Joola’, annoncent les avocats. Ils promettent donc de retourner à Evry ‘pour faire annuler toute la procédure’. ‘Nous en avons les moyens et les arguments juridiques’, soutiennent-ils.
Georges Nesta DIOP
Source Walfadjri
Maintenant que la Justice a définitivement blanchi l’ancien Premier ministre, martèle Me El Hadj Diouf, ‘nous n’accepterons plus que quelqu’un cite son nom en parlant du naufrage du Joola. Quiconque parlera désormais de Mame Madior Boye dans cette affaire, devra en répondre devant la justice’. Expliquant l’arrêt rendu par la justice française, les avocats de l’ancien Premier ministre soulignent que les autorités sénégalaises, qui étaient visées par des mandats d’arrêt, ne pouvaient pas être poursuivies parce que bénéficiant d’une immunité ‘en tant que agissant et représentant l’Etat du Sénégal’ au moment des faits. Mieux, ajoutent les avocats, sur le fond du dossier, ‘il n’y avait rien. Parce que Mame Madior Boye n’a aucune responsabilité dans le naufrage du Joola’.
Pour Me Massokhna Kane, le rapport qui a amené le juge français à émettre des mandats d’arrêt est tout simplement renversant. ‘Les pseudos experts, qui ont mis en cause nos clients dans l’accident du Joola, n’ont fait leurs rapports que sur des documents et procès-verbaux de gendarmerie. Mame Madior Boye, Youba Sambou, Youssouph Sakho, le chef d’Etat-major, n’ont pas été entendus parce que la loi ne le permettait pas’. Me Massokhna Kane renseigne que le juge français n’a pu entendre que trois personnes. ‘Sachant qu’il ne pouvait pas atteindre Mame Madior Boye et les autres personnalités mises en cause, le juge a proposé qu’ils élisent domicile en France pour pouvoir les convoquer comme il veut. Ce qu’on a refusé. Et c’est ainsi qu’il s’est rabattu sur des mandats d’arrêt, en considérant que nos clients avaient pris la fuite. C’est inadmissible. C’est de l’impérialisme judiciaire et un manque de respect pour nos juridictions’, s’énerve Me El Hadj Diouf. Ce qui lui fait dire que tout cela n’était que l’œuvre de lobbies tapis dans l’ombre et aidés en cela par un ‘petit’ juge français qui ‘n’a aucun respect pour le Sénégal’.
Les avocats ne s’arrêteront pas en si bon chemin. Ils ont décidé de voler au secours des autres autorités sénégalaises visées par le juge français. Il s’agit du chef d’Etat-major des Forces Armées, Babacar Gaye, du chef d’Etat-major de la Marine nationale, Ousseynou Kambo, du chef d’Etat-major de l’Armée de l’air, Meissa Tamba, du chef d’exploitation Modou Siguine, du directeur de la marine marchande, Abdoul Diop, et du chef du bureau de la sécurité maritime, Gomis Diédhiou. Des autorités contre qui la cour de Cassation française a retenu les mandats d’arrêt. ‘Nous allons poursuivre le combat pour obtenir l’annulation des autres mandats d’arrêt émis dans cette affaire contre des innocents. Ceux qui sont poursuivis actuellement n’ont aucune responsabilité dans le naufrage du Joola’, annoncent les avocats. Ils promettent donc de retourner à Evry ‘pour faire annuler toute la procédure’. ‘Nous en avons les moyens et les arguments juridiques’, soutiennent-ils.
Georges Nesta DIOP
Source Walfadjri