L'ancien Ministre d'Etat est coutumier du fait. Dès qu'une brèche s'entrouvre, il s'y engouffre, monte au créneau pour dire ses vérités et caricaturer le nouveau régime. Voulant constamment coller à l'actualité quotidienne et brulante du pays, le leader du Parti social-démocrate Jant-Bi demeure pourtant inconnu au bataillon, puisqu'il ne représente que lui-même. Comme j'ai eu l'occasion de l'énoncer dans la chronique du 29 juillet 2012 que je l'ai dédiée :" Mamour Cissé fait preuve d'une étonnante mauvaise foi, sur les cent jours du Président Macky Sall ", c'est un politicien et homme d'affaires, fumeur, intelligent et engagé qui, déclare t-il, a roulé sa bosse presque partout, mais qui semble avoir avec sa patrie une relation très ambigüe. Avec ses petites lunettes noires, l'homme joue au "dandy" et affirme aimer user de son arme favorite : celle de parler simple avec des phrases courtes
C'est une vérité de La Palice de constater que Mamour Cissé, d'une inconstance à toute épreuve, a tendance à souffler le chaud et le froid. C'est ainsi qu'il n'hésite pas, dès que l'opportunité se présente, de se répandre à satiété à travers les medias, pour occuper le terrain, faire son show et formuler des inepties ou énoncer des allégations fallacieuses. Pour l'ancien député, "Macky doit rompre ses relations avec les autres leaders de la coalition Benno Bokk Yaakar, qu'il qualifie de "has been". Les Sénégalais ont déjà montré, plusieurs reprises, qu'ils ne veulent pas de ces gens qui ne sont mus que par leurs intérêts. De ce fait, il pense qu'il faut sauver le soldat Macky qui doit retrouver sa vraie famille, la famille libérale ". Ayant intégré la cause politique et devenu chichement fortuné, par la grâce de son grand allié Abdoulaye Wade qui a tant fait pour lui et qui lui a tout donné, ce que l'ex-argentier de la coalition sopé lors du second tour de la présidentielle a obtenu, politiquement, par la seule volonté de son leader, peu de personnes n'ont eu le quart. S'il y a alors quelqu'un qui est très mal placé pour donner des leçons de bonne gouvernance... c'est bien Mamour Cissé.
Pour cette raison majeure, je demande au Président du PDS/Jant-Bi de faire une rétrospection sur sa conscience et d'ouvrir grand les yeux. Irrémédiablement il verrait alors ainsi que ses colistiers du PDS tout le mal qu'ils ont fait dans le pays. Je gage - s'ils leur restent encore une once de patriotisme - qu'ils ne seront pas très fiers de leur boulot. Avec l'indiscipline qui a atteint son paroxysme au cours leur règne dans tout le pays, les malfaiteurs de tous bords ne trouvent même plus nécessaire de se cacher, pour réaliser leurs forfaits, à telle enseigne qu'ils ont la certitude que l'Etat garantit l'impunité. Le défunt régime auquel était pleinement associé l'ancien député Mamour Cissé, était plus préoccupé par la politique politicienne que par la sécurité des biens et des personnes.
Sous l'alternance de 2000 à 2012, le Sénégal a subi le pire gouvernement de son histoire. Il fut dirigé par un prédateur sans foi ni loi, qui n'a point hésité à vendre les biens de l'Etat et même le sol de son pays. Durant douze années, les Sénégalais ont subi une gestion scandaleuse des ressources de l'Etat sous Abdoulaye Wade, avec laquelle Mamour Cissé a étroitement collaboré jusqu’à devenir l'argentier de son parti lors de la campagne présidentielle. Un Président qui, par ses méthodes de gouvernance, a sapé les valeurs intrinsèques de la société. Car il a fait de l'argent le moyen de son influence et le critère suprême de son action, avec comme conséquence toutes les dérives qui s'y rattachent.
Naguère grand allié de Wade, désormais homme politique libre comme un oiseau, Mamour Cissé gagnerait à faire preuve de mesure, d'humilité et d'honnêteté intellectuelle, s'il entend, comme il ne cesse de l'affirmer, se poser sérieusement comme un adversaire et opposant irréductible du pouvoir, au lieu de s'obstiner, pour la boulimique présence dans la presse, à critiquer à tort à travers.
Son Excellence M. Cheickh Sadibou DIALLO
Ancien Consul Général du Sénégal en Rhône-Alpes
Conseiller Spécial du Président de l'APR
C'est une vérité de La Palice de constater que Mamour Cissé, d'une inconstance à toute épreuve, a tendance à souffler le chaud et le froid. C'est ainsi qu'il n'hésite pas, dès que l'opportunité se présente, de se répandre à satiété à travers les medias, pour occuper le terrain, faire son show et formuler des inepties ou énoncer des allégations fallacieuses. Pour l'ancien député, "Macky doit rompre ses relations avec les autres leaders de la coalition Benno Bokk Yaakar, qu'il qualifie de "has been". Les Sénégalais ont déjà montré, plusieurs reprises, qu'ils ne veulent pas de ces gens qui ne sont mus que par leurs intérêts. De ce fait, il pense qu'il faut sauver le soldat Macky qui doit retrouver sa vraie famille, la famille libérale ". Ayant intégré la cause politique et devenu chichement fortuné, par la grâce de son grand allié Abdoulaye Wade qui a tant fait pour lui et qui lui a tout donné, ce que l'ex-argentier de la coalition sopé lors du second tour de la présidentielle a obtenu, politiquement, par la seule volonté de son leader, peu de personnes n'ont eu le quart. S'il y a alors quelqu'un qui est très mal placé pour donner des leçons de bonne gouvernance... c'est bien Mamour Cissé.
Pour cette raison majeure, je demande au Président du PDS/Jant-Bi de faire une rétrospection sur sa conscience et d'ouvrir grand les yeux. Irrémédiablement il verrait alors ainsi que ses colistiers du PDS tout le mal qu'ils ont fait dans le pays. Je gage - s'ils leur restent encore une once de patriotisme - qu'ils ne seront pas très fiers de leur boulot. Avec l'indiscipline qui a atteint son paroxysme au cours leur règne dans tout le pays, les malfaiteurs de tous bords ne trouvent même plus nécessaire de se cacher, pour réaliser leurs forfaits, à telle enseigne qu'ils ont la certitude que l'Etat garantit l'impunité. Le défunt régime auquel était pleinement associé l'ancien député Mamour Cissé, était plus préoccupé par la politique politicienne que par la sécurité des biens et des personnes.
Sous l'alternance de 2000 à 2012, le Sénégal a subi le pire gouvernement de son histoire. Il fut dirigé par un prédateur sans foi ni loi, qui n'a point hésité à vendre les biens de l'Etat et même le sol de son pays. Durant douze années, les Sénégalais ont subi une gestion scandaleuse des ressources de l'Etat sous Abdoulaye Wade, avec laquelle Mamour Cissé a étroitement collaboré jusqu’à devenir l'argentier de son parti lors de la campagne présidentielle. Un Président qui, par ses méthodes de gouvernance, a sapé les valeurs intrinsèques de la société. Car il a fait de l'argent le moyen de son influence et le critère suprême de son action, avec comme conséquence toutes les dérives qui s'y rattachent.
Naguère grand allié de Wade, désormais homme politique libre comme un oiseau, Mamour Cissé gagnerait à faire preuve de mesure, d'humilité et d'honnêteté intellectuelle, s'il entend, comme il ne cesse de l'affirmer, se poser sérieusement comme un adversaire et opposant irréductible du pouvoir, au lieu de s'obstiner, pour la boulimique présence dans la presse, à critiquer à tort à travers.
Son Excellence M. Cheickh Sadibou DIALLO
Ancien Consul Général du Sénégal en Rhône-Alpes
Conseiller Spécial du Président de l'APR