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Mandataire de Rewmi, Ass Babacar Guèye rassure : «Le nombre de nos doublons nous permet de nous rattraper pour le minimum requis pour Idrissa Seck»

Tribune- Après vérification du Conseil constitutionnel, le candidat Idrissa Seck devra corriger 8613 doublons externes pour pouvoir prendre part à l’élection présidentielle du 24 février 2024. Son mandataire, Ass Babacar Guèye, relativise cet écueil. Il s’est montré optimiste, au sortir de son passage devant la commission chargée de vérifier la validité des parrainages.


Rédigé par leral.net le Jeudi 4 Janvier 2024 à 10:27 | | 0 commentaire(s)|

«Je suis le mandataire du candidat Idrissa Seck. Je suis accompagné par l'informaticien du président et de la coalition, Monsieur Alassane Ndiaye, ici présent. Nous venons de sortir de la commission. Nous avons été en 10ᵉ position, mais nous sommes en séance de rattrapage comme en 2019. Alhamdoulilah, on a validé le nombre requis de parrains par régions.

Mais par rapport à nos doublons externes, nous devons faire un effort supplémentaire d'ici la fermeture pour pouvoir véritablement atteindre le minimum requis. Je n'entre pas dans les chiffres, mais je vous donne la bonne information : le nombre de doublons que nous avons nous permet de nous rattraper pour avoir le minimum requis pour le candidat président Idrissa Seck», déclare le mandataire du candidat Idrissa Seck. Il assure que le nombre de parrains requis pour rectifier le tir est déjà disponible.

« Il y a beaucoup de choses que les gens ne maîtrisent pas »

«Nous sommes en séance de rattrapage et, in cha Allah, le 5, après le passage de tous les candidats, nous aurons 48 heures pour remettre ça, et ça nous l'avons déjà en stock, parce que nous avions déposé 58.975 et en machine, l'informaticien avait déjà 13.000 saisies sur place. Il suffit qu'on puisse vérifier encore parce qu'il y a le fait «non inscrit sur le fichier» et c'est ça qui pose problème», ajoute Ass Babacar Guèye.

Il insiste sur les non-inscrits sur le fichier qui est problématique. «C'est un grand problème. On travaille sur la base de pièces d'identité, on a un logiciel qui nous permet de dire que ces personnes là sont dans le fichier.

Mais malheureusement, sans aucune explication, on te sort un nombre, on te dit ils ne sont pas dans le fichier. Mais heureusement, nous sommes en séance de rattrapage et dans une situation très, très, très confortable.

Comme en 2019, c'est ce qui s'est passé et, Alhamdoulillah, ça pouvait être pire. Parce que ce qui se passe aujourd'hui, c'est très compliqué. Il y a beaucoup de choses que les gens ne maîtrisent pas. Nous rendons grâce à Dieu et nous remercions le président Idrissa Sek pour la confiance qu'il a placée en nous», déclare le mandataire d’Idrissa Seck.