Le gouvernement du Sénégal n’entend point laisser tomber les autorités sénégalaises mises en cause par la justice française dans le naufrage du bateau le Joola, survenu en septembre 2002 au large des côtes gambiennes. En effet, le ministre de la Justice, Me Madické Niang, est à pied d’œuvre dans l’Hexagone ainsi que les avocats sénégalais Mes Aïssata Tall Sall, Massokhna Kane et El Hadji Diouf mais aussi les bâtonniers Farthouat et Moussa Félix Sow, commis par l’Etat du Sénégal, pour défendre les compatriotes sur qui pèsent des mandats d’arrêt internationaux. Il s’agit notamment de l’ancien Premier ministre, Mame Madior Boye, et de huit autres hauts responsables sénégalais dont le ministre des Forces armées de l'époque Youba Sambou, et l’ancien ministre des Transports, Youssouf Sakho. L’audience de la Cour d’appel de Paris sur les mandats d’arrêt lancés contre des autorités sénégalaises est prévue demain, mercredi 13 mai, dans la matinée. Et pour mieux coordonner sa défense, le pool d’avocats, commis par l’Etat sénégalais, tiendra ce mardi même une réunion dans le cabinet du bâtonnier Farthouat, situé dans le 9e Arrondissement à Paris, sous la présidence du ministre de la Justice, Me Madické Niang.
L’on se rappelle que suite à ce tragique accident, qui avait officiellement fait quelque 1 800 morts, l’Etat du Sénégal avait décidé de ne pas poursuivre les mis en cause, sous prétexte que le commandant du bateau avait été porté disparu. Ensuite, il avait décidé d’indemniser les victimes sénégalaises à hauteur de 10 millions de francs Cfa par victime. Mais, les parents des victimes françaises, qui avaient refusé l’indemnisation, allaient porter l’affaire devant les juridictions françaises. Et suite à une plainte déposée en 2003 devant le tribunal de grande instance d'Evry par les familles des 22 victimes françaises, le juge d’instruction, Jean Wilfried Noël, avait décidé, le vendredi 12 septembre 2008, de lancer neuf mandats d’arrêt internationaux contre Mame Madior Boye et huit autres hauts responsables. Mais, auparavant, compte tenu de la délicatesse de l'affaire, le procureur d’Evry avait proposé au Sénégal de mettre en examen les neuf personnalités pour éviter de lancer des mandats d’arrêt contre elles, selon un avocat français des familles des victimes. Mais ces dernières n’en voulaient pas, parce que n’ayant pas confiance aux autorités sénégalaises, qui avaient vite fait d’enterrer l’action judiciaire au Sénégal.
Le gouvernement du Sénégal, qui avait fermement condamné ces mandats d'arrêt internationaux, avait annoncé qu'il prendrait des mesures de rétorsion contre des autorités françaises en poursuivant, devant les juridictions internationales, Dominique De Villepin et Jean Pierre Raffarin, respectivement ancien ministre de l’Intérieur et Premier ministre au moment de l’incendie de l’immeuble, situé à côté de Paris-Opéra où avaient péri, en 2005, deux Sénégalais. Les avocats sénégalais avaient aussi envisagé de remettre au-devant de la scène l’affaire Mama Gallédou, du nom de cette Sénégalaise brûlée dans un bus par une bande d’enfants mineurs, à Marseille. Mais les avocats sénégalais vont se raviser, puisque les auteurs de ces crimes avaient été condamnés entre cinq et huit ans de prison ferme.
L’on se rappelle que suite à ce tragique accident, qui avait officiellement fait quelque 1 800 morts, l’Etat du Sénégal avait décidé de ne pas poursuivre les mis en cause, sous prétexte que le commandant du bateau avait été porté disparu. Ensuite, il avait décidé d’indemniser les victimes sénégalaises à hauteur de 10 millions de francs Cfa par victime. Mais, les parents des victimes françaises, qui avaient refusé l’indemnisation, allaient porter l’affaire devant les juridictions françaises. Et suite à une plainte déposée en 2003 devant le tribunal de grande instance d'Evry par les familles des 22 victimes françaises, le juge d’instruction, Jean Wilfried Noël, avait décidé, le vendredi 12 septembre 2008, de lancer neuf mandats d’arrêt internationaux contre Mame Madior Boye et huit autres hauts responsables. Mais, auparavant, compte tenu de la délicatesse de l'affaire, le procureur d’Evry avait proposé au Sénégal de mettre en examen les neuf personnalités pour éviter de lancer des mandats d’arrêt contre elles, selon un avocat français des familles des victimes. Mais ces dernières n’en voulaient pas, parce que n’ayant pas confiance aux autorités sénégalaises, qui avaient vite fait d’enterrer l’action judiciaire au Sénégal.
Le gouvernement du Sénégal, qui avait fermement condamné ces mandats d'arrêt internationaux, avait annoncé qu'il prendrait des mesures de rétorsion contre des autorités françaises en poursuivant, devant les juridictions internationales, Dominique De Villepin et Jean Pierre Raffarin, respectivement ancien ministre de l’Intérieur et Premier ministre au moment de l’incendie de l’immeuble, situé à côté de Paris-Opéra où avaient péri, en 2005, deux Sénégalais. Les avocats sénégalais avaient aussi envisagé de remettre au-devant de la scène l’affaire Mama Gallédou, du nom de cette Sénégalaise brûlée dans un bus par une bande d’enfants mineurs, à Marseille. Mais les avocats sénégalais vont se raviser, puisque les auteurs de ces crimes avaient été condamnés entre cinq et huit ans de prison ferme.