Qui l’eût cru ! Sceptique au départ, tout le monde est finalement d’accord sur la réussite de cette coupe du monde, à commencer par le premier responsable de la Fédération internationale de football et associations (FIFA), le Suisse Joseph Sepp Blatter. Au cours du point de presse qu’il a animé le lendemain de la finale, il a attribué au pays organisateur, sa note la plus élevée pour une coupe du monde : 9/10.
Qui dit mieux ? Du coup, le bec est cloué aux plus sceptiques et autres oiseaux de mauvais augure qui avaient prédit la catastrophe. Fort heureusement, il n’en a rien été. Et ils souffriront de cette réussite.
Cette note-là, le président de la FIFA a souligné que c’était le maximum possible. « La perfection n’existe pas dans ce monde. Si j’avais donné 10/10, vous m’auriez dit que tout a été OK. C’est la raison pour laquelle j’ai attribué cette note-là pour ne pas sombrer l’exagération », a-t-il dit. On se rappelle d’ailleurs qu’à l’issue de la coupe des confédérations, une sorte de coupe du monde en miniature, et en prélude à la grand-messe, c’est un 7,5/10 qui avait sanctionné le pays hôte.
« Aujourd’hui, les choses se sont nettement améliorées et je me dois de faire un grand compliment à l’Afrique du Sud, son peuple et son gouvernement en particulier, pour avoir mis à notre disposition toutes les garanties nécessaires ». Il dira que pour la sécurité, 36 unités de corps militaires et paramilitaires ont été mobilisées.
La fierté de l’ensemble de l’instance mondiale vient aussi du fait que plus de 3,1 millions de spectateurs ont assisté aux 64 matchs, soit une moyenne de 49 670 fans par match, 92,9% de taux de remplissage des stades et 3 millions de billets vendus. Et du coup, le Mondial 2010 se classe au 3e rang de la plus grande affluence derrière les États-Unis en 1994 et l’Allemagne en 2006. Autant dire que pour une première, ce fut sans conteste une « success storj » pour l’Afrique. C’est à notre honneur à tous, quand on sait que 217 pays étaient connectés sur l’évènement et que la quasi-totalité des records d’affluence ont été pulvérisés.
Sur la question de l’arbitrage lors de la finale, Sepp Blatter et son staff ont salué le niveau de fair-play. Mais ils ont affirmé leur déception lors du dernier match. A ce sujet, le patron de la FIFA a dit que le trio arbitral n’a pas été aidé par les circonstances de la partie. « Le football est une école de la vie axée sur le respect ; c’est la raison pour laquelle il faut savoir gagner, ce qui est assez facile, mais aussi savoir perdre, même quand c’est dur ». Avant de clore les échanges avec les hommes de média, Blatter a parlé du rôle de Nelson Mandela dans l’attribution de l’organisation du mondial à l’Afrique du Sud. « Je l’ai rencontré pour la première fois en 1992 et il avait un rêve ; celui d’apporter la Coupe du Monde à son pays.
Le rêve est devenu réalité en mai 2004 quand l’Afrique du Sud a été élue. Il voulait assister au tournoi, notamment au match d’ouverture. Mais il a été endeuillé la veille. Heureusement, lors de la finale, il s’est acquitté de cette ambition. Donc, je dois rendre un hommage au plus grand humaniste vivant : Nelson Mandela Madiba ». C’était émouvant de lire la pureté et la sincérité avec laquelle Blatter parlait du patriarche de 91 ans.
Etaient présents à ces échanges le président de la CAF et vice- président de la FIFA, Issa Hayatou. Ce dernier a souligné qu’il a été impressionné par la motivation des hôtes de la compétition de montrer une belle image de leur pays, sans tenir compte de leur statut social. Quant au directeur général du comité d’organisation, Danny Jordaan, il s’est laissé dire que la cérémonie d’ouverture a été un instant incroyable et qui lui a procuré des sensations formidables. Son rêve du 11 juin s’est réalisé. Pour lui enfin, la FIFA a pris le pouls de son pays.
La campagne mondiale de 2010 ayant été un franc succès à tous points de vue, les yeux sont maintenant rivés sur le Brésil pour 2014. Dès lors, la nation arc-en-ciel peut se mettre à rêver des jeux Olympiques 2020. Elle en a l’expérience ; les moyens aussi .
De notre envoyé spécial, Kader Traoré
L’Observateur Paalga
Qui dit mieux ? Du coup, le bec est cloué aux plus sceptiques et autres oiseaux de mauvais augure qui avaient prédit la catastrophe. Fort heureusement, il n’en a rien été. Et ils souffriront de cette réussite.
Cette note-là, le président de la FIFA a souligné que c’était le maximum possible. « La perfection n’existe pas dans ce monde. Si j’avais donné 10/10, vous m’auriez dit que tout a été OK. C’est la raison pour laquelle j’ai attribué cette note-là pour ne pas sombrer l’exagération », a-t-il dit. On se rappelle d’ailleurs qu’à l’issue de la coupe des confédérations, une sorte de coupe du monde en miniature, et en prélude à la grand-messe, c’est un 7,5/10 qui avait sanctionné le pays hôte.
« Aujourd’hui, les choses se sont nettement améliorées et je me dois de faire un grand compliment à l’Afrique du Sud, son peuple et son gouvernement en particulier, pour avoir mis à notre disposition toutes les garanties nécessaires ». Il dira que pour la sécurité, 36 unités de corps militaires et paramilitaires ont été mobilisées.
La fierté de l’ensemble de l’instance mondiale vient aussi du fait que plus de 3,1 millions de spectateurs ont assisté aux 64 matchs, soit une moyenne de 49 670 fans par match, 92,9% de taux de remplissage des stades et 3 millions de billets vendus. Et du coup, le Mondial 2010 se classe au 3e rang de la plus grande affluence derrière les États-Unis en 1994 et l’Allemagne en 2006. Autant dire que pour une première, ce fut sans conteste une « success storj » pour l’Afrique. C’est à notre honneur à tous, quand on sait que 217 pays étaient connectés sur l’évènement et que la quasi-totalité des records d’affluence ont été pulvérisés.
Sur la question de l’arbitrage lors de la finale, Sepp Blatter et son staff ont salué le niveau de fair-play. Mais ils ont affirmé leur déception lors du dernier match. A ce sujet, le patron de la FIFA a dit que le trio arbitral n’a pas été aidé par les circonstances de la partie. « Le football est une école de la vie axée sur le respect ; c’est la raison pour laquelle il faut savoir gagner, ce qui est assez facile, mais aussi savoir perdre, même quand c’est dur ». Avant de clore les échanges avec les hommes de média, Blatter a parlé du rôle de Nelson Mandela dans l’attribution de l’organisation du mondial à l’Afrique du Sud. « Je l’ai rencontré pour la première fois en 1992 et il avait un rêve ; celui d’apporter la Coupe du Monde à son pays.
Le rêve est devenu réalité en mai 2004 quand l’Afrique du Sud a été élue. Il voulait assister au tournoi, notamment au match d’ouverture. Mais il a été endeuillé la veille. Heureusement, lors de la finale, il s’est acquitté de cette ambition. Donc, je dois rendre un hommage au plus grand humaniste vivant : Nelson Mandela Madiba ». C’était émouvant de lire la pureté et la sincérité avec laquelle Blatter parlait du patriarche de 91 ans.
Etaient présents à ces échanges le président de la CAF et vice- président de la FIFA, Issa Hayatou. Ce dernier a souligné qu’il a été impressionné par la motivation des hôtes de la compétition de montrer une belle image de leur pays, sans tenir compte de leur statut social. Quant au directeur général du comité d’organisation, Danny Jordaan, il s’est laissé dire que la cérémonie d’ouverture a été un instant incroyable et qui lui a procuré des sensations formidables. Son rêve du 11 juin s’est réalisé. Pour lui enfin, la FIFA a pris le pouls de son pays.
La campagne mondiale de 2010 ayant été un franc succès à tous points de vue, les yeux sont maintenant rivés sur le Brésil pour 2014. Dès lors, la nation arc-en-ciel peut se mettre à rêver des jeux Olympiques 2020. Elle en a l’expérience ; les moyens aussi .
De notre envoyé spécial, Kader Traoré
L’Observateur Paalga