Ce jeudi 23 juin, alors que Wade, âgé de 85 ans candidat à l’élection présidentielle de février 2012, s’apprête à faire voter par l’assemblée nationale sénégalaise la réforme de la loi constitutionnelle permettant « au président et au vice président de se faire réélire à 25% seulement en cas d’absence de majorité absolue », un pied de nez à la démocratie qu’il doit aux sénégalais et dont il se réclame, il fait volte face devant la pression de la rue et retire la mesure. Même s’il fait maintenir le « ticket » constitué par le vice président et le candidat à la magistrature, et que la loi prévoit « pour le président la possibilité de changer de vice président au cours de son mandat ».
Un maintien qui pourrait continuer d'être perçu pour de nombreux sénégalais, comme l' intention de propulser au sommet de l’Etat son fils Karim Wade anciennement ministre et candidat malheureux à la mairie de Dakar.
Le président de la Commission des Lois de l'Assemblée nationale, Me Abdoulaye Babou, "avait indiqué que le nouvel article 27 verrouille la dévolution du pouvoir.” et de continuer " On ne parlera plus de vice-président nommé’’, ‘’ Abdoulaye Wade ne fera jamais de son fils Karim son vice-président".
Quelques années après l’instauration en Afrique du multipartisme et de la démocratisation des systèmes politiques africains, plutôt que de renforcer les démocraties naissantes sur le continent, en favorisant l’alternance au pouvoir, les chefs d’Etats africains ont pris la fâcheuse habitude, loin de l’idéologie démocratique , de modifier sans scrupules, les constitutions et les lois électorales pour se maintenir au pouvoir.
Et Wade n’eu été la réprobation acharnée de la rue ce 23 Juin 2011 aurait fait parti de cette honteuse légende de la politique africaine.
Certes il a fait retiré une partie du projet de loi. Mais en maintenant, le « ticket » du président et du vice président élu pour un mandat de 5 ans, pour un grand nombre de sénégalais , le souçon d’un coup politique de Wade pour se maintenir au pouvoir d’une certes manière ou pour faire accéder au pouvoir un membre de son clan continue de peser sur la transparence de l’élection présidentielle de 2012.
C'est à se demander ce qu'a fait Wade de son Sopi, de son programme de changement qui l'avait porté au pouvoir en 2000, obtenant l'adhésion de millions de Sénégalais qui espérant ainsi tourner la page de la pauvreté, qui malgré les taux de croissance du Sénégal s'estimant aujourd'hui à 4,2 %en 2010 et à 4,5 % en 2011, tourne autour des 50%.
Le « Sopi » depuis a pour les Sénégalais un goût bien amer qui s’est aiguisé surtout depuis que Wade en nommant son fils Karim ministre met en avant une forme de monarchie Wade qui se vautre dans les deniers de l’Etat sénégalais, pendant que la population sénégalaise qui a aussi manifesté pour le 11 ème anniversaire de l’alternance, et donc de l’espoir suscité par le « Sopi » de Wade, le 19 mars dernier, croupie dans la pauvreté.
De toutes les façons c'est bien connu, le plus souvent, l'exercice du pouvoir, et c'est plus flargant en Afrique, n'est pas la gestion de l'Etat au profit du peuple mais au profit des intérêts du Prince. Et si nous voulons voir éclore stabilité et démocratie sur le continent cet état des choses doit changer.
Un maintien qui pourrait continuer d'être perçu pour de nombreux sénégalais, comme l' intention de propulser au sommet de l’Etat son fils Karim Wade anciennement ministre et candidat malheureux à la mairie de Dakar.
Le président de la Commission des Lois de l'Assemblée nationale, Me Abdoulaye Babou, "avait indiqué que le nouvel article 27 verrouille la dévolution du pouvoir.” et de continuer " On ne parlera plus de vice-président nommé’’, ‘’ Abdoulaye Wade ne fera jamais de son fils Karim son vice-président".
Quelques années après l’instauration en Afrique du multipartisme et de la démocratisation des systèmes politiques africains, plutôt que de renforcer les démocraties naissantes sur le continent, en favorisant l’alternance au pouvoir, les chefs d’Etats africains ont pris la fâcheuse habitude, loin de l’idéologie démocratique , de modifier sans scrupules, les constitutions et les lois électorales pour se maintenir au pouvoir.
Et Wade n’eu été la réprobation acharnée de la rue ce 23 Juin 2011 aurait fait parti de cette honteuse légende de la politique africaine.
Certes il a fait retiré une partie du projet de loi. Mais en maintenant, le « ticket » du président et du vice président élu pour un mandat de 5 ans, pour un grand nombre de sénégalais , le souçon d’un coup politique de Wade pour se maintenir au pouvoir d’une certes manière ou pour faire accéder au pouvoir un membre de son clan continue de peser sur la transparence de l’élection présidentielle de 2012.
C'est à se demander ce qu'a fait Wade de son Sopi, de son programme de changement qui l'avait porté au pouvoir en 2000, obtenant l'adhésion de millions de Sénégalais qui espérant ainsi tourner la page de la pauvreté, qui malgré les taux de croissance du Sénégal s'estimant aujourd'hui à 4,2 %en 2010 et à 4,5 % en 2011, tourne autour des 50%.
Le « Sopi » depuis a pour les Sénégalais un goût bien amer qui s’est aiguisé surtout depuis que Wade en nommant son fils Karim ministre met en avant une forme de monarchie Wade qui se vautre dans les deniers de l’Etat sénégalais, pendant que la population sénégalaise qui a aussi manifesté pour le 11 ème anniversaire de l’alternance, et donc de l’espoir suscité par le « Sopi » de Wade, le 19 mars dernier, croupie dans la pauvreté.
De toutes les façons c'est bien connu, le plus souvent, l'exercice du pouvoir, et c'est plus flargant en Afrique, n'est pas la gestion de l'Etat au profit du peuple mais au profit des intérêts du Prince. Et si nous voulons voir éclore stabilité et démocratie sur le continent cet état des choses doit changer.