REUTERS - La police a dispersé mercredi sans ménagement des manifestants qui, à l'appel de la centrale syndicale ZCTU, dénonçaient les pénuries et l'incurie des autorités sanitaires face à l'épidémie de choléra au Zimbabwe.
Le Congrès des syndicats du Zimbabwe avait appelé à une journée de protestation contre l'accentuation de la crise
bancaire et la pénurie d'argent liquide alors que le pays, en, plein marasme, est miné par une hyper-inflation.
Une centaine de médecins et d'infirmières s'étaient rassemblés pour leur part devant le ministère de la Santé, à
Harare, pour critiquer les moyens mis en oeuvre face au choléra et les pénuries de médicaments dans les hôpitaux.
L'épidémie a fait 565 morts, selon les Nations unies, et touche plus de 12.500 personnes. Des centaines de malades ont dû franchir la frontière sud-africaine pour tenter de se faire soigner.
La vitesse de propagation du choléra illustre l'effondrement d'un Etat jadis prospère de l'Afrique australe.
A Harare, des policiers ont dispersé à coups de matraque une vingtaine de manifestants qui se dirigeaient vers la Banque
centrale, dans le quartier des affaires. Les personnels médicaux qui manifestaient devant le ministère ont également été traités sans ménagement.
Selon la ZCTU, une cinquantaine de ses cadres ont été arrêtés par la police, dont son secrétaire général, Wellington
Chibebe. "Une dizaine d'entre eux ont été brutalement pris à partie dans la capitale par les forces de l'ordre", dit la ZCTU
dans un communiqué.
La police n'a pas réagi pour l'instant à ces accusations.
La Banque centrale a annoncé un relèvement du plafond des retraits d'argent et mettra jeudi en circulation de nouveaux
billets de banque d'une valeur nominale de 10, 50 et 100 millions de dollars zimbabwéens.
Mais ces mesures n'ont pas eu d'effet dans l'immédiat et de longues files d'attente étaient toujours visibles aux guichets
des banques.
L'hyper-inflation est officiellement estimée à 231.000.000%, le chômage frappe 80% de la population active et les Zimbabwéens doivent faire face à des pénuries d'eau, de vivres et de carburants.
Le Congrès des syndicats du Zimbabwe avait appelé à une journée de protestation contre l'accentuation de la crise
bancaire et la pénurie d'argent liquide alors que le pays, en, plein marasme, est miné par une hyper-inflation.
Une centaine de médecins et d'infirmières s'étaient rassemblés pour leur part devant le ministère de la Santé, à
Harare, pour critiquer les moyens mis en oeuvre face au choléra et les pénuries de médicaments dans les hôpitaux.
L'épidémie a fait 565 morts, selon les Nations unies, et touche plus de 12.500 personnes. Des centaines de malades ont dû franchir la frontière sud-africaine pour tenter de se faire soigner.
La vitesse de propagation du choléra illustre l'effondrement d'un Etat jadis prospère de l'Afrique australe.
A Harare, des policiers ont dispersé à coups de matraque une vingtaine de manifestants qui se dirigeaient vers la Banque
centrale, dans le quartier des affaires. Les personnels médicaux qui manifestaient devant le ministère ont également été traités sans ménagement.
Selon la ZCTU, une cinquantaine de ses cadres ont été arrêtés par la police, dont son secrétaire général, Wellington
Chibebe. "Une dizaine d'entre eux ont été brutalement pris à partie dans la capitale par les forces de l'ordre", dit la ZCTU
dans un communiqué.
La police n'a pas réagi pour l'instant à ces accusations.
La Banque centrale a annoncé un relèvement du plafond des retraits d'argent et mettra jeudi en circulation de nouveaux
billets de banque d'une valeur nominale de 10, 50 et 100 millions de dollars zimbabwéens.
Mais ces mesures n'ont pas eu d'effet dans l'immédiat et de longues files d'attente étaient toujours visibles aux guichets
des banques.
L'hyper-inflation est officiellement estimée à 231.000.000%, le chômage frappe 80% de la population active et les Zimbabwéens doivent faire face à des pénuries d'eau, de vivres et de carburants.