‘’Les résultats obtenus illustrent l’ampleur de la violence exercée au cours de ces trois années : 65 morts ont été recensés, dont 51 tués par balles (soit 81 % du total). Les régions de Dakar et Ziguinchor ont payé un lourd tribut, avec respectivement, 40 et 19 morts’’, indique le collectif dans un communiqué parvenu à l’APS.
Le document précise que l’âge moyen des victimes est de 26 ans, la plus jeune ayant 14 ans et la plus âgée 53 ans, tandis que près de la moitié des victimes étaient ouvriers ou mécaniciens et un quart étaient élèves ou étudiants.
L’objectif de ce décompte est ”d’empêcher une seconde mort aux défunts”, en mettant en lumière leurs portraits, selon le collectif CartograFreeSenegal, rappelant que ”derrière chaque statistique, se cachent une vie arrachée, des proches affligés, des communautés endeuillées et un impérieux besoin de justice”.
S’agissant de la méthodologie de travail, le collectif dit avoir établi un lien sûr et direct avec les familles des victimes, afin d’authentifier chaque décès.
‘’i[Pour chaque cas [de décès], au moins, un journaliste a été chargé de la documentation, examinant les certificats d’autopsie, les photos et vidéos, ainsi que les témoignages des proches, des témoins oculaires et du personnel médical]i’’, lit-on dans le communiqué.
Il signale que ”grâce à la mobilisation des membres du collectif, un maillage complet du territoire national a été réalisé pour recenser les victimes entre mars 2021 et février 2024, avec la collaboration d’Amnesty International pour les données antérieures à juin 2023’’.
Le document précise que l’âge moyen des victimes est de 26 ans, la plus jeune ayant 14 ans et la plus âgée 53 ans, tandis que près de la moitié des victimes étaient ouvriers ou mécaniciens et un quart étaient élèves ou étudiants.
L’objectif de ce décompte est ”d’empêcher une seconde mort aux défunts”, en mettant en lumière leurs portraits, selon le collectif CartograFreeSenegal, rappelant que ”derrière chaque statistique, se cachent une vie arrachée, des proches affligés, des communautés endeuillées et un impérieux besoin de justice”.
S’agissant de la méthodologie de travail, le collectif dit avoir établi un lien sûr et direct avec les familles des victimes, afin d’authentifier chaque décès.
‘’i[Pour chaque cas [de décès], au moins, un journaliste a été chargé de la documentation, examinant les certificats d’autopsie, les photos et vidéos, ainsi que les témoignages des proches, des témoins oculaires et du personnel médical]i’’, lit-on dans le communiqué.
Il signale que ”grâce à la mobilisation des membres du collectif, un maillage complet du territoire national a été réalisé pour recenser les victimes entre mars 2021 et février 2024, avec la collaboration d’Amnesty International pour les données antérieures à juin 2023’’.