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Manifeste de candidature aux élections législatives : Pourquoi je m'engage -Par Amadou Diouf, président MSP

Le Sénégal est à la croisée des chemins. La Rupture tant scandée urbi et orbi, s'est révélée finalement en un slogan pompeux, creux et bateau. Les mêmes tares, les mêmes méthodes, les mêmes lubies persistent. Le népotisme, le clientélisme, l'affairisme, les manœuvres bassement politiques, l'instrumentation de la justice, ont décidément la peau dure sous le ciel sénégalais.


Rédigé par leral.net le Lundi 23 Septembre 2024 à 23:40 | | 0 commentaire(s)|

Pendant ce temps, le Peuple crève la dalle face à un renchérissement du coût de la vie et un pouvoir d'achat en-deçà de la décence, patauge dans l'eau, les jeunes désabusés reprennent la mer, en quête d'un mieux-être. Les promesses mirobolantes des tenants actuels du pouvoir, ont fondu comme beurre au soleil.

En effet, depuis six mois, aucune création d'emploi durable sinon une distribution népotique, à tire-larigot, de strapontins. Aucun mètre de route, aucune première pierre posée pour la construction d'infrastructures industrielles pourvoyeuses d'emplois. En lieu et place, les Sénégalais ont droit à des manœuvres, dans le but d'asseoir un pouvoir politique.

La reddition des comptes est une demande sociale et doit être une action permanente qui n'épargne aucun gestionnaire de deniers publics, les nouveaux comme ceux de l'ancien régime. Mais elle ne doit pas servir de prétexte pour occulter les besoins pressants et incompressibles des Sénégalais.

Pour éviter au Sénégal de sombrer dans un gouffre, il est de la responsabilité de chaque citoyen, de s'ériger en sentinelle. C'est le sens de notre engagement politique sous la bannière du Mouvement Les Sentinelles Du Peuple (MSP) !

Et l'Assemblée nationale, qui est le siège de la Souveraineté des Sénégalais, doit être préservée. Les représentants du Peuple ne doivent plus être des factotums pour servir des intérêts de coterie. Le Peuple doit reprendre Son Pouvoir et l'exercer pour l'intérêt général.

Elle doit être révolue, l'époque de la majorité mécanique ou d'une opposition nihiliste transformant l'Hémicycle en arène, où les députés se livrent à des pugilats et se jettent à la figure des insanités à défaut de la force des arguments et d'un minimum d'urbanité.

Désormais, il faut un autre type de député, affranchi du diktat de l'Exécutif. Un député dont la mission est de transformer en loi, les aspirations réelles du Peuple mandant. Et non un député-caisse de résonance dans un système à la Verticale. Donner la majorité au pouvoir actuel, c'est perpétuer l'avilissement du Législatif face à l'Exécutif.

Pis, des projets ou propositions de loi sur des questions aussi sensibles que le port du voile dans les écoles catholiques, l'autonomie de la Casamance, la monnaie locale, la budgétisation des soutiens au Grand Magal, Gamou et autres manifestations religieuses et même païennes ou séculières, passeraient comme lettre à la poste. Et le Sénégal glisserait dans une ère d'incertitudes et de tensions sociales, religieuses et politiques.

Une Assemblée nationale équilibrée, d'une véritable rupture, est le seul moyen d'éviter à notre pays ces dérives et bien d'autres.

Alors, chers Compatriotes, votons utile, sauvons et protégeons notre cher Sénégal.
Soyons tous des Sentinelles !

Vive le Sénégal !
Vive les Sénégalais !
Vive la République !





Amadou Diouf
President MSP