
L’opposition et la majorité parlementaire ont statué avant-hier sur la Déclaration de politique générale. Les accrochages verbaux ont rythmé la séance plénière. Pas de surprise, car le rapport de force penche du côté du pouvoir. La solennité de la plénière consacrée à la Déclaration de politique générale n’a pas amené les uns et les autres à éviter les «basses» manœuvres. Rien que la succession au micro n’a pas été neutre.
Le groupe parlementaire Benno bokk yaakaar a su jouer sur la liste des orateurs. Durant les deux rounds de prise de parole, Abdou Mbow de la majorité a parlé après la tonitruante Fatou Thiam du groupe parlementaire des Libéraux et démocrates (opposition). Cette dernière a donné l’air d’être envoyée au charbon par le coordonnateur du Parti démocratique sénégalais (Pds), Oumar Sarr, qui a observé un silence durant 8 heures.
L’homonyme de ce dernier et membre de Rewmi a été très en verve. Il a pris la parole à trois reprises, non sans essuyer des tirs venant de son collègue du groupe parlementaire Bby, Cheikh Seck. Ce député socialiste a même dirigé des balles contre Idrissa Seck, le leader de Rewmi. Ce qui a poussé le lieutennant de ce dernier, Oumar Sarr, à demander une nouvelle fois la parole pour répondre à son détracteur. Face à une telle posture, la majorité Benno bokk yaakaar avait aussi planifié sa riposte. En effet, Moustapha Diakhaté, le président du groupe parlementaire Bby, a toujours pris le temps de succéder au député rewmiste pour prendre la défense du Pm Aminata Touré. Au-delà, il refaisait le procès du régime libéral. «Acceptez de souffrir, parce que vous allez en entendre !», lance-t-il aux Libéraux.
Des questions pièges
Son collègue de Rewmi et ex-président de la commission Comptabilité de l’Assemblée nationale, Thierno Bocoum, n’est pas monté à la tribune. Toutefois, il n’a pas cessé d’applaudir les députés de l’opposition qui flinguaient le Président Macky Sall et son Premier ministre. Par moments, Bocoum se retrouvait sur le hall pour s’adresser à la presse.
Le député libéral, la jeune Fatou Thiam, a posé une question piège à Madame le Premier ministre : «Pouvez-vous regarder les Sénégalais les yeux dans les yeux pour leur dire que vous avez supprimé les bourses des étudiants ?» Mimi Touré répondra par la négative.
De son côté, l’honorable député Khadim Thioune n’a pas été moins inspiré face à madame le chef du gouvernement. «Est-ce que vous pouvez donner des garanties que le mandat du président de la République va passer de 7 à 5 ans ?» Le fils de Cheikh Béthio Thioune reviendra à la charge, en dépit des assurances données par Mimi Touré. Cette dernière a manifestement choisi d’éviter les invectives. Ses soutiens de Benno bokk yaakaar ont déroulé une politique de charme à l’endroit du Pr Iba Der Thiam.
Le vieux libéral a tenu des propos très nuancés, ménageant le Premier ministre sur beaucoup de points. Il a été applaudi par les députés de la majorité. Ce qui n’a pas été le cas pour Serigne Mansour Sy Djamil. Aminata Touré a eu du mal à répondre à la question du leader de Bess du nakk relative à la volonté de porter le taux de croissance à 6% en 2017 pendant que celui de la croissance démographique (plus de 2%) combinée à l’inflation «annule» le pourcentage de création de richesses. Une patate toute chaude.
Le Quotidien
Le groupe parlementaire Benno bokk yaakaar a su jouer sur la liste des orateurs. Durant les deux rounds de prise de parole, Abdou Mbow de la majorité a parlé après la tonitruante Fatou Thiam du groupe parlementaire des Libéraux et démocrates (opposition). Cette dernière a donné l’air d’être envoyée au charbon par le coordonnateur du Parti démocratique sénégalais (Pds), Oumar Sarr, qui a observé un silence durant 8 heures.
L’homonyme de ce dernier et membre de Rewmi a été très en verve. Il a pris la parole à trois reprises, non sans essuyer des tirs venant de son collègue du groupe parlementaire Bby, Cheikh Seck. Ce député socialiste a même dirigé des balles contre Idrissa Seck, le leader de Rewmi. Ce qui a poussé le lieutennant de ce dernier, Oumar Sarr, à demander une nouvelle fois la parole pour répondre à son détracteur. Face à une telle posture, la majorité Benno bokk yaakaar avait aussi planifié sa riposte. En effet, Moustapha Diakhaté, le président du groupe parlementaire Bby, a toujours pris le temps de succéder au député rewmiste pour prendre la défense du Pm Aminata Touré. Au-delà, il refaisait le procès du régime libéral. «Acceptez de souffrir, parce que vous allez en entendre !», lance-t-il aux Libéraux.
Des questions pièges
Son collègue de Rewmi et ex-président de la commission Comptabilité de l’Assemblée nationale, Thierno Bocoum, n’est pas monté à la tribune. Toutefois, il n’a pas cessé d’applaudir les députés de l’opposition qui flinguaient le Président Macky Sall et son Premier ministre. Par moments, Bocoum se retrouvait sur le hall pour s’adresser à la presse.
Le député libéral, la jeune Fatou Thiam, a posé une question piège à Madame le Premier ministre : «Pouvez-vous regarder les Sénégalais les yeux dans les yeux pour leur dire que vous avez supprimé les bourses des étudiants ?» Mimi Touré répondra par la négative.
De son côté, l’honorable député Khadim Thioune n’a pas été moins inspiré face à madame le chef du gouvernement. «Est-ce que vous pouvez donner des garanties que le mandat du président de la République va passer de 7 à 5 ans ?» Le fils de Cheikh Béthio Thioune reviendra à la charge, en dépit des assurances données par Mimi Touré. Cette dernière a manifestement choisi d’éviter les invectives. Ses soutiens de Benno bokk yaakaar ont déroulé une politique de charme à l’endroit du Pr Iba Der Thiam.
Le vieux libéral a tenu des propos très nuancés, ménageant le Premier ministre sur beaucoup de points. Il a été applaudi par les députés de la majorité. Ce qui n’a pas été le cas pour Serigne Mansour Sy Djamil. Aminata Touré a eu du mal à répondre à la question du leader de Bess du nakk relative à la volonté de porter le taux de croissance à 6% en 2017 pendant que celui de la croissance démographique (plus de 2%) combinée à l’inflation «annule» le pourcentage de création de richesses. Une patate toute chaude.
Le Quotidien