Situé à une centaine de kilomètres de la ville de Kolda, en allant vers la Gambie, le département de Médina Yoro Foulah, manque de tout. En dehors de la maison communale, il n’existe pratiquement pas d’autres infrastructures. D’où le cri du cœur du maire, Kalidou Sabaly. « Médina Yoro Foulah doit changer, il faut un budget spécial pour les infrastructures afin qu’il soit où tous les droits sont respectés », fait savoir l’édile de la ville. Se voulant plus précis, le président du Conseil départemental a d’abord déploré le fait qu’il n’y ait ni ministre, ni directeur général venant de la localité avant d’indiquer que Médina Yoro Foulah est coupé du reste du monde du fait « qu’il n’y ait pas un mètre de route goudronnée ». Par conséquent, cela pose un réel problème de temps pour les camions qui viennent de Dakar pour amener les intrants, du fait que la seule route qui y mène est très chaotique. « Le département est enclavé ; la route doit être bitumée », déclare Moussa Sabaly. Selon lui, ce qui urge ce sont les tronçons Dabo-Kotakourou, Kotakourou-Médina Yoro Foulah et Médina Yoro Foulah-Pata. « Je pense que si nous avons tout cela, tout ce qui viendra de Dakar pourra arriver à destination à temps et sans problèmes », insiste-il.
Toutefois, il salue l’initiative du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche qui est venu voir l’état d’avancement des travaux du Centre de recherche et d’essai de Medina Yoro Foulah qui permet aux habitants d’avoir accès aux Tics (Techniques de l’information et de la communication) mais aussi aux femmes d’être formées dans le domaine de la transformation de produits locaux et celui des techniques de maraîchage, dont la réception est prévue pour le mois de décembre.
Mariama Kobar Saleh (Envoyée spéciale à Medina Yoro Foulah)
Toutefois, il salue l’initiative du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche qui est venu voir l’état d’avancement des travaux du Centre de recherche et d’essai de Medina Yoro Foulah qui permet aux habitants d’avoir accès aux Tics (Techniques de l’information et de la communication) mais aussi aux femmes d’être formées dans le domaine de la transformation de produits locaux et celui des techniques de maraîchage, dont la réception est prévue pour le mois de décembre.
Mariama Kobar Saleh (Envoyée spéciale à Medina Yoro Foulah)