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Manque d’eau dans plusieurs quartiers de Dakar ! Et à quand la fin d’un calvaire qui commence à trop durer ?

Le calvaire de l’eau commence à trop durer sans aucune information rassurante venant de la société Sen’Eau ! Dans plusieurs quartiers de Dakar, les populations en cette période de pandémie, souffre le martyre ! Exemple illustratif, ce reportage lu sur emedia qui en dit long, poussant les populations à la révolte…


Rédigé par leral.net le Dimanche 21 Juin 2020 à 14:26 | | 0 commentaire(s)|

Manque d’eau dans plusieurs quartiers de Dakar ! Et à quand la fin d’un calvaire qui commence à trop durer ?
Comme plusieurs autres zones de la capitale sénégalaise, Grand-Yoff ressent durement les affres du manque d’eau, surtout en cette période de chaleur. Ici, dans le populeux quartier d’Arafat, l’eau ne coule plus du robinet depuis deux semaines. Pour se procurer le liquide précieux, il faut parcourir des kilomètres ou débourser.

Pis, entre la proximité observée sur place, le non port de masque et le manque d’eau, un cocktail explosif est réuni dans ce contexte de coronavirus.

« On est éreintés. Avant on se réveillait vers 03 heures du matin pour remplir nos réservoirs. Mais cela fait plus de deux semaines aujourd’hui, qu’aucune goutte ne coule, ni le jour, ni la nuit. Avec nos bassines, et bouteilles, on se rend aux HLM Grand-Yoff ou dans les écoles pour en trouver. Garçons et filles, petits et grands, tout le monde participe. Ces derniers jours, on se cotise pour acheter de l’eau aux charretiers. C’est 3 000 FCfa, tous les jours. Le fût est à 1 500 FCfa », se plaint Dionto Kandé.

A l’opposé de chez les Kandé, c’est une longue file de jeunes filles, de garçons et de dames, positionnés à l’aide de leurs bassines, bouteilles ou bidons encore vides, qu’on observe jusqu’aux limites de la Mosquée du quartier.

La population, excédée, avait fini par assiéger la rue, manifestant son trop plein de colère, jeudi matin. Les femmes en première ligne ont bloqué la circulation sur la route menant vers le pont. Devant une telle situation devenue intenable, le maire a acheté un tuyau, invitant les populations à venir remplir leurs réservoirs chez lui, renseigne Vieux Thiam, un résident.

Le constat de Leral.net est que ce reportage de emedia.sn est un vécu assez large dans d’autres quartiers de Dakar, surtout la banlieue. Aux Parcelles, les charretiers en font un véritable business, mais trouver de l’eau est coûteux et risqué, car les conditions d’hygiène sont loin d’être réunies.

Et l’amer constat est que la société Sen’Eau ne livre aucune assurance quant à un retour à la normale et semble même préfère la continuité de l’anormal, en cette période de chaleur et de COVID-19.

Du côté des autorités étatiques non plus, aucune mesure énergique n’est annoncée ou prise, comme si elles ne sentent pas proches des populations qui les ont élues.