Dans le cadre du sommet dédié au changement climatique, le ministre de l’Hydraulique et maire de Saint-Louis, Mansour Faye a accordé une interview à Rfi ou il a évoqué le problème du littoral dans la ville de Saint-Louis. Ainsi, sa principale crainte est la langue de Barbarie qui fait face à la montée des eaux.
La ville de Saint-Louis est une ville très affectée par l’avancée de la mer due au changement climatique. En effet, la ville est structurée en trois entités géographiques et l’une d’entre elles est la langue de Barbarie qui, aujourd’hui, constitue un véritable problème dû à l’effet des vagues. A propos de ce problème, Mansour Faye avertit: « aujourd’hui, si rien est fait et que cette bande (langue de Barbarie) disparaît, c’est la ville de Saint-Louis toute entière qui va disparaitre ».
Le ministre de l’Hydraulique ne s’arrête pas là et rappelle que Saint-Louis est un patrimoine de L’UNESCO et qu’il est temps de s’entr'aider pour sauver la ville. En ce sens, il ne manque pas de donner des propositions pour lutter contre cette calamité. « Il faut essayer de créer des zones tampons pour faire en sorte que les maisons qui sont en face de la mer et qui subissent les fracas des vagues, puissent être préservées durablement. Permettant aux population de la langue de Barbarie, qui est une population de pécheurs, de vivre de leur métier » , lance-t-il.
Rappelons que jusqu’à 2003, la Langue de Barbarie formait un même cordon de sable s’étirant sur plusieurs dizaines de kilomètres au sud de Saint Louis, à l’embouchure du fleuve Sénégal. Mais craignant une inondation de Saint-Louis, Me Wade, à l’époque, avait ordonné d’ouvrir artificiellement une brèche de 7kilometres. Et depuis la brèche de ne cesse de s’élargir vers le sud, en grignotant peu à peu la langue de Barbarie.
Ndeye R. Thiane (stagiaire)
La ville de Saint-Louis est une ville très affectée par l’avancée de la mer due au changement climatique. En effet, la ville est structurée en trois entités géographiques et l’une d’entre elles est la langue de Barbarie qui, aujourd’hui, constitue un véritable problème dû à l’effet des vagues. A propos de ce problème, Mansour Faye avertit: « aujourd’hui, si rien est fait et que cette bande (langue de Barbarie) disparaît, c’est la ville de Saint-Louis toute entière qui va disparaitre ».
Le ministre de l’Hydraulique ne s’arrête pas là et rappelle que Saint-Louis est un patrimoine de L’UNESCO et qu’il est temps de s’entr'aider pour sauver la ville. En ce sens, il ne manque pas de donner des propositions pour lutter contre cette calamité. « Il faut essayer de créer des zones tampons pour faire en sorte que les maisons qui sont en face de la mer et qui subissent les fracas des vagues, puissent être préservées durablement. Permettant aux population de la langue de Barbarie, qui est une population de pécheurs, de vivre de leur métier » , lance-t-il.
Rappelons que jusqu’à 2003, la Langue de Barbarie formait un même cordon de sable s’étirant sur plusieurs dizaines de kilomètres au sud de Saint Louis, à l’embouchure du fleuve Sénégal. Mais craignant une inondation de Saint-Louis, Me Wade, à l’époque, avait ordonné d’ouvrir artificiellement une brèche de 7kilometres. Et depuis la brèche de ne cesse de s’élargir vers le sud, en grignotant peu à peu la langue de Barbarie.
Ndeye R. Thiane (stagiaire)