Quelle appréciation faites-vous de la couverture maladie universelle lancé par le chef de l’Etat vendredi dernier ?
La couverture médicale universelle qui faisait partie des promesses électorales du Chef de l’Etat et concrétisée de manière aussi diligente est une grande révolution sociale. Dans nos pays en voie de développement, la question de la santé, de l’éducation et de l’emploi sont les principaux problèmes auxquels les régimes sont confrontés et hélas, ceux qui se succèdent appliquent les mêmes remèdes pour avoir des résultats souvent pas du tout satisfaisants. Cette Couverture Maladie Universelle cible principalement, les femmes, les enfants, les handicapés, les personnes âgées et à terme, va assurer la gratuité des accouchements, des césariennes, les soins pour les personnes âgées, des enfants de moins de cinq ans. Etant donné que le coût de la phase qui couvre l’année 2013 est chiffré à près de cinq milliards, il faudra que ce programme ait l’adhésion populaire pour qu’à terme, toutes les populations des villes et des campagnes soient prises en charge.
Quand un régime en place, prend une initiative salutaire, il est nécessaire qu’il l’inscrive dans un cadre législatif, pour que même après son mandat, son successeur puisse renforcer les acquis en lieu et place d’un éternel recommencement. Cependant le mal qui mine nos structures sanitaires n’est autre que l’accueil et la prise en charge. Un malade étant une personne diminuée , il a besoin dans nos hôpitaux, poste ou case de santé d’un accueil humain et respectable sans lequel toute initiative est vouée à l’échec. Nous félicitons le Président Sall pour le respect de cet engagement électoral et encourageons Mme le Ministre de la santé Eva Marie Coll seck à poursuivre cette œuvre de haute portée sociale
Comment appréciez-vous la sortie de Idrissa Seck de la coalition Bennoo Bok Yaakaar ?
On ne peut pas dénier à une personne (Idrissa), la liberté de se mouvoir et de se déplacer. Idrissa Seck avait la liberté de rester ou de partir, il est parti. Ce qui ne surprend personne. Donc il doit en assumer toute la responsabilité historique . Ce qui m’intéresse le plus c’est notre attitude à nous de la mouvance présidentielle, pour faire face à ce départ inopiné. Car comme disait Feu Houphouët Boigny « la politique c’est le réel, avant d’être l’idéal » Quand on analyse la réalité, on se rend compte qu’on va vers une opposition qui va se réunir et s’articuler autour d’un combat. De 1960 à nos jours, pour la première fois dans l’histoire politique du Sénégal nous avons une opposition qui se bat d’abord et avant tout pour une question de survie avant de se pencher sur les questions de démocratie, de bonne gouvernance et de transparence. Nous aurons en face de nous, une opposition engagée, organisée et corrosive sur les bords et qui certainement ne va pas pinailler sur les détails. L’opposition fera tout pour s’entendre autour d’un idéal de survie pour des raisons évidentes ( traque des biens mal acquis, rééditions des comptes , audits etc…) . Aujourd’hui, dans Bennoo Bok Yaakaar (Bby) qui n’existe de nom que de par la volonté de ses leaders, il n’y a aucun cadre de concertation et d’élaboration d’une stratégie d’actions claires. La mouvance présidentielle est un groupe désarticulé, inoffensif sans aucun cadre de réflexions. Benno Bokk Yakkar doit remédier à cette situation ou disparaitre. Permettez-moi de souligner que ce Cadre de Concertation pourrait aussi être un espace d’échanges et de propositions , d’anticipations et de remèdes aux maux dont souffrent les sénégalais . Car Bennoo Bokk Yakaar regorge de ressources humaines et d’hommes d’Etat qui, s’ils le désirent peuvent etre d’une grand utilité pour le pays et pour le Chef de l’Etat. Malheureusement on a l’impression que politiquement le Président de la République est entouré, mais pas épaulé même s’il faut saluer la nomination d’un Directeur de Cabinet Politique que je félicite au passage .
Quelle posture doit adopter Bennoo Bok Yaakaar pour aller aux Locales ?
Pour les Locales, la meilleure posture du Président Sall devra être celle d’un arbitre qui encourage ses alliés , militants et sympathisants à rivaliser d’ardeur électorale pour le triomphe de la majorité dont il est le chef. Ainsi, les prochaines Locales pourrait constituer pour lui le meilleur baromètre des rapports de force et par conséquent un parfait tableau de bord pour la Présidentielle de 2017 pour laquelle nous voulons « un second mandat sans second tour ». Pour l’instant nous devons réveiller les énergies dormantes et rassembler les celles dispersées autour du Président Sall pour répondre aux attentes de nos concitoyens qui, à juste raison piaffent d’impatience d’où le sens et la portée de l’expression chére a Mme le Premier Ministre « Accélérer la cadence » . Les tenants de discours va-t-en-guerre et les flibustiers doivent se ressaisir car le président a besoin d’une synergie de ressources humaines pour relever le maximum de défis et en un temps record
Etes-vous candidat à la mairie de Thiès ?
Notre mouvement était parti aux Locales de 2009 avec aucune légitimitée tiré d’un décret et dans une portion de la ville et nous avons obtenu 1000 voix et décroché 2 conseillers municipaux. Et depuis lors avec des hommes et des femmes , des jeunes et des vieux de toute conditions sociales nous sommes sur le terrain. Aujourd’hui que j’ai la lourde responsabilité de mériter la confiance du chef de l’Etat, cela ne peut que renforcer cette option. Donc ma candidature devient naturelle . Notre objectif est de proposer aux Thièssois une alternative à la gestion dormante et par procuration de Idrissa Seck, de leur montrer que pendant douze ans, ils ont eu un maire qui ne s’est pas réellement occupé de leurs préoccupations. Thiès est devenu trop sale, en proie à une insécurité totale par manque d’éclairage. C’est une élection et nous sommes ouverts à toute forme de discussion avec toutes les forces vives de la ville de Thiès et de ses ressortissants de la diaspora pour apporter les changements nécessaires à notre cité comme le dit notre slogan « Thiès est notre passion ; son développement notre ambition ».
L'Observateur
La couverture médicale universelle qui faisait partie des promesses électorales du Chef de l’Etat et concrétisée de manière aussi diligente est une grande révolution sociale. Dans nos pays en voie de développement, la question de la santé, de l’éducation et de l’emploi sont les principaux problèmes auxquels les régimes sont confrontés et hélas, ceux qui se succèdent appliquent les mêmes remèdes pour avoir des résultats souvent pas du tout satisfaisants. Cette Couverture Maladie Universelle cible principalement, les femmes, les enfants, les handicapés, les personnes âgées et à terme, va assurer la gratuité des accouchements, des césariennes, les soins pour les personnes âgées, des enfants de moins de cinq ans. Etant donné que le coût de la phase qui couvre l’année 2013 est chiffré à près de cinq milliards, il faudra que ce programme ait l’adhésion populaire pour qu’à terme, toutes les populations des villes et des campagnes soient prises en charge.
Quand un régime en place, prend une initiative salutaire, il est nécessaire qu’il l’inscrive dans un cadre législatif, pour que même après son mandat, son successeur puisse renforcer les acquis en lieu et place d’un éternel recommencement. Cependant le mal qui mine nos structures sanitaires n’est autre que l’accueil et la prise en charge. Un malade étant une personne diminuée , il a besoin dans nos hôpitaux, poste ou case de santé d’un accueil humain et respectable sans lequel toute initiative est vouée à l’échec. Nous félicitons le Président Sall pour le respect de cet engagement électoral et encourageons Mme le Ministre de la santé Eva Marie Coll seck à poursuivre cette œuvre de haute portée sociale
Comment appréciez-vous la sortie de Idrissa Seck de la coalition Bennoo Bok Yaakaar ?
On ne peut pas dénier à une personne (Idrissa), la liberté de se mouvoir et de se déplacer. Idrissa Seck avait la liberté de rester ou de partir, il est parti. Ce qui ne surprend personne. Donc il doit en assumer toute la responsabilité historique . Ce qui m’intéresse le plus c’est notre attitude à nous de la mouvance présidentielle, pour faire face à ce départ inopiné. Car comme disait Feu Houphouët Boigny « la politique c’est le réel, avant d’être l’idéal » Quand on analyse la réalité, on se rend compte qu’on va vers une opposition qui va se réunir et s’articuler autour d’un combat. De 1960 à nos jours, pour la première fois dans l’histoire politique du Sénégal nous avons une opposition qui se bat d’abord et avant tout pour une question de survie avant de se pencher sur les questions de démocratie, de bonne gouvernance et de transparence. Nous aurons en face de nous, une opposition engagée, organisée et corrosive sur les bords et qui certainement ne va pas pinailler sur les détails. L’opposition fera tout pour s’entendre autour d’un idéal de survie pour des raisons évidentes ( traque des biens mal acquis, rééditions des comptes , audits etc…) . Aujourd’hui, dans Bennoo Bok Yaakaar (Bby) qui n’existe de nom que de par la volonté de ses leaders, il n’y a aucun cadre de concertation et d’élaboration d’une stratégie d’actions claires. La mouvance présidentielle est un groupe désarticulé, inoffensif sans aucun cadre de réflexions. Benno Bokk Yakkar doit remédier à cette situation ou disparaitre. Permettez-moi de souligner que ce Cadre de Concertation pourrait aussi être un espace d’échanges et de propositions , d’anticipations et de remèdes aux maux dont souffrent les sénégalais . Car Bennoo Bokk Yakaar regorge de ressources humaines et d’hommes d’Etat qui, s’ils le désirent peuvent etre d’une grand utilité pour le pays et pour le Chef de l’Etat. Malheureusement on a l’impression que politiquement le Président de la République est entouré, mais pas épaulé même s’il faut saluer la nomination d’un Directeur de Cabinet Politique que je félicite au passage .
Quelle posture doit adopter Bennoo Bok Yaakaar pour aller aux Locales ?
Pour les Locales, la meilleure posture du Président Sall devra être celle d’un arbitre qui encourage ses alliés , militants et sympathisants à rivaliser d’ardeur électorale pour le triomphe de la majorité dont il est le chef. Ainsi, les prochaines Locales pourrait constituer pour lui le meilleur baromètre des rapports de force et par conséquent un parfait tableau de bord pour la Présidentielle de 2017 pour laquelle nous voulons « un second mandat sans second tour ». Pour l’instant nous devons réveiller les énergies dormantes et rassembler les celles dispersées autour du Président Sall pour répondre aux attentes de nos concitoyens qui, à juste raison piaffent d’impatience d’où le sens et la portée de l’expression chére a Mme le Premier Ministre « Accélérer la cadence » . Les tenants de discours va-t-en-guerre et les flibustiers doivent se ressaisir car le président a besoin d’une synergie de ressources humaines pour relever le maximum de défis et en un temps record
Etes-vous candidat à la mairie de Thiès ?
Notre mouvement était parti aux Locales de 2009 avec aucune légitimitée tiré d’un décret et dans une portion de la ville et nous avons obtenu 1000 voix et décroché 2 conseillers municipaux. Et depuis lors avec des hommes et des femmes , des jeunes et des vieux de toute conditions sociales nous sommes sur le terrain. Aujourd’hui que j’ai la lourde responsabilité de mériter la confiance du chef de l’Etat, cela ne peut que renforcer cette option. Donc ma candidature devient naturelle . Notre objectif est de proposer aux Thièssois une alternative à la gestion dormante et par procuration de Idrissa Seck, de leur montrer que pendant douze ans, ils ont eu un maire qui ne s’est pas réellement occupé de leurs préoccupations. Thiès est devenu trop sale, en proie à une insécurité totale par manque d’éclairage. C’est une élection et nous sommes ouverts à toute forme de discussion avec toutes les forces vives de la ville de Thiès et de ses ressortissants de la diaspora pour apporter les changements nécessaires à notre cité comme le dit notre slogan « Thiès est notre passion ; son développement notre ambition ».
L'Observateur