Dans une déclaration rendue publique hier et dont « Le Point Actu » a reçu copie, cette association, visiblement tirée de sa réserve par la clameur née dans la presse, annonce s’être réunie « d’urgence, pour apporter des éclaircissements et interpeller le chef de l’Etat et (…) faire le point sur cette affaire et déterminer un plan d’action ». En conclave le mercredi 29 novembre dernier, les fournisseurs disent ne pas être opposés, encore moins réfractaires à l’octroi d’un marché de plusieurs milliards à un fournisseur sénégalais.
Au contraire, pour cette association, cela honore le secteur privé national. Toutefois, le bât blesse, pour l’association des fournisseurs, là où, dans ce marché attribué à ACD, on retrouve à la fois la construction d’un hôpital, l’érection d’un centre de diagnostic et d’imagerie médicale, l’acquisition d’ambulances, d’équipements en imagerie médicale.
Les fournisseurs dénoncent également dans ce marché, le lot d’équipements en imagerie médicale composé de plusieurs scanners, des IRM, des appareils de radiologie, de reprographie, d’un montant d’environ 40 milliards FCfa. Cela va générer annuellement entre 15 et 20 milliards FCfa, selon l’association des fournisseurs, au bénéfice d’une seule marque à savoir Siemens, représentée par ACD.
Alors qu’’aujourd’hui, renseigne les fournisseurs regroupés autour de cette association, le marché d’imagerie médicale est ouvert et, est géré par plusieurs entreprises sénégalaises pour la maintenance et la fourniture de consommables. Ce « parti-pris » expose, selon les signataires du communiqué « toutes les autres structures qui s’activent dans le secteur, vers la faillite, du fait de l’absence de prestations de leurs services de maintenance et de fourniture de consommables, pour lesquels des efforts financiers considérables ont été déployés en termes de formation du personnel et d’investissements en équipements ».
L’association des fournisseurs ajoutent dans les déboires, « les goulots d’étranglement et contraintes liées à leurs engagements bancaires ». Cette association annonce aussi, « un risque réel d’impact négatif sur l’économie sénégalaise, du fait que seule une société aura le monopole et la liberté totale de fixer les prix sur la branche de l’imagerie, sans que personne ne trouve à redire ».
Et ce n’est pas tout, préviennent les fournisseurs, qui alertent que la moindre défaillance de la société détenant le monopole, « c’est tout le système sanitaire qui sera anéanti, voire paralysé sur l’ensemble du territoire national ». C’est en quoi le bureau de l’association des fournisseurs de matériels médicaux se dit « convaincu que le Chef de l’Etat n’est pas au courant de ces manœuvres et des graves dangers, au triple plan social, économique et sanitaire, encourus ». En quoi, au nom d’une gouvernance vertueuse, ces fournisseurs sollicitent du président de la République, « l’annulation de ce marché ou à tout le moins, qu’il en écarte le lot relatif à l’imagerie médicale », à cause « des risques encourus » par le système sanitaire.
Cette affaire de marché de gré à gré est sur la place publique depuis moins d’une semaine. C’est "African Intelligences" qui l’a révélée. Ce site parle d’un marché de plus de 65 milliards FCfa relatif à la fourniture d’équipements médicaux, qui éclabousserait le ministère de la Santé. "African Intelligences" indique qu'un important et très discret contrat public de gré à gré, a été conclu pour la fourniture d’équipements médicaux auprès d’un groupe allemand.
D'après le journal "Point Actu", le bénéficiaire du marché est une société locale de distribution de matériel médical dénommée Afrique Conception Distribution (ACD). Ce marché dit de gré à gré, a été approuvé par le ministère des Finances et du Budget, le 15 septembre. Madame Assyetou Cassé Dioum, directrice d’ACD, a dégagé en touche. « Il n’y a rien de louche, c’est le même mode de financement qui est utilisé pour les hôpitaux Le Dantec, de Tivaouane et de Saint-Louis », a-t-elle indiqué, répondant aux soupçons de scandale et de surfacturation.
Au contraire, pour cette association, cela honore le secteur privé national. Toutefois, le bât blesse, pour l’association des fournisseurs, là où, dans ce marché attribué à ACD, on retrouve à la fois la construction d’un hôpital, l’érection d’un centre de diagnostic et d’imagerie médicale, l’acquisition d’ambulances, d’équipements en imagerie médicale.
Les fournisseurs dénoncent également dans ce marché, le lot d’équipements en imagerie médicale composé de plusieurs scanners, des IRM, des appareils de radiologie, de reprographie, d’un montant d’environ 40 milliards FCfa. Cela va générer annuellement entre 15 et 20 milliards FCfa, selon l’association des fournisseurs, au bénéfice d’une seule marque à savoir Siemens, représentée par ACD.
Alors qu’’aujourd’hui, renseigne les fournisseurs regroupés autour de cette association, le marché d’imagerie médicale est ouvert et, est géré par plusieurs entreprises sénégalaises pour la maintenance et la fourniture de consommables. Ce « parti-pris » expose, selon les signataires du communiqué « toutes les autres structures qui s’activent dans le secteur, vers la faillite, du fait de l’absence de prestations de leurs services de maintenance et de fourniture de consommables, pour lesquels des efforts financiers considérables ont été déployés en termes de formation du personnel et d’investissements en équipements ».
L’association des fournisseurs ajoutent dans les déboires, « les goulots d’étranglement et contraintes liées à leurs engagements bancaires ». Cette association annonce aussi, « un risque réel d’impact négatif sur l’économie sénégalaise, du fait que seule une société aura le monopole et la liberté totale de fixer les prix sur la branche de l’imagerie, sans que personne ne trouve à redire ».
Et ce n’est pas tout, préviennent les fournisseurs, qui alertent que la moindre défaillance de la société détenant le monopole, « c’est tout le système sanitaire qui sera anéanti, voire paralysé sur l’ensemble du territoire national ». C’est en quoi le bureau de l’association des fournisseurs de matériels médicaux se dit « convaincu que le Chef de l’Etat n’est pas au courant de ces manœuvres et des graves dangers, au triple plan social, économique et sanitaire, encourus ». En quoi, au nom d’une gouvernance vertueuse, ces fournisseurs sollicitent du président de la République, « l’annulation de ce marché ou à tout le moins, qu’il en écarte le lot relatif à l’imagerie médicale », à cause « des risques encourus » par le système sanitaire.
Cette affaire de marché de gré à gré est sur la place publique depuis moins d’une semaine. C’est "African Intelligences" qui l’a révélée. Ce site parle d’un marché de plus de 65 milliards FCfa relatif à la fourniture d’équipements médicaux, qui éclabousserait le ministère de la Santé. "African Intelligences" indique qu'un important et très discret contrat public de gré à gré, a été conclu pour la fourniture d’équipements médicaux auprès d’un groupe allemand.
D'après le journal "Point Actu", le bénéficiaire du marché est une société locale de distribution de matériel médical dénommée Afrique Conception Distribution (ACD). Ce marché dit de gré à gré, a été approuvé par le ministère des Finances et du Budget, le 15 septembre. Madame Assyetou Cassé Dioum, directrice d’ACD, a dégagé en touche. « Il n’y a rien de louche, c’est le même mode de financement qui est utilisé pour les hôpitaux Le Dantec, de Tivaouane et de Saint-Louis », a-t-elle indiqué, répondant aux soupçons de scandale et de surfacturation.