Vers la cité universitaire de Mermoz notre journaliste a même entendu des militaires s'exprimant en portugais. Ce qui montre visiblement qu'il y a des angolais parmi les soldats qui protègent et servent de derniers rempart au président Gbagbo. On nous a aussi fait savoir qu'à Abobo, ils y auraient des soldats parlant l'anglais avec un fort accent libérien. Gbagbo n'a pas lésiné sur les moyens, il a fait venir des mercenaires qui servent de supplétifs à la partie l'armée régulière qui lui reste fidèle.
La ville est quadrillée par des chars qui sont positionnés dans chaque quartier, de sorte à ne pas permettre une agglutination et un rassemblement de la population venant des quartiers périphériques, vers le quartier de Cocody. C'est la stratégie du "bouclage sec", qui a pour effet de couper les sources d'approvisionnement des manifestations.
Il faut dire qu'en gros, Gbagbo a mis en place un véritable dispositifs de dissuasion, qui peut se transformer rapidement en dispositif offensif dans le cas où le régime se sentirait menacé.
Au regard de cette situation qui donne des sueurs froides aux militants pro-ADO, qui ne pourront pas sortir massivement ce jour pour répondre au mot d'ordre de leur champion, ne peut-on pas affirmer que le premier ministre Guillaume Soro court vers un échec de son choix stratégique ?
A t-il un plan B pour sauver son honneur, c'est la question que se pose tous les observateurs de la scène politique ivoirienne, car pour l'heure tout laisse croire que le plan A qui consiste à chasser Gbagbo à abidjan, par la rue, aura du mal à se mettre en place.
Stéphane katina à abidjan pour ivoireinfo.com
La ville est quadrillée par des chars qui sont positionnés dans chaque quartier, de sorte à ne pas permettre une agglutination et un rassemblement de la population venant des quartiers périphériques, vers le quartier de Cocody. C'est la stratégie du "bouclage sec", qui a pour effet de couper les sources d'approvisionnement des manifestations.
Il faut dire qu'en gros, Gbagbo a mis en place un véritable dispositifs de dissuasion, qui peut se transformer rapidement en dispositif offensif dans le cas où le régime se sentirait menacé.
Au regard de cette situation qui donne des sueurs froides aux militants pro-ADO, qui ne pourront pas sortir massivement ce jour pour répondre au mot d'ordre de leur champion, ne peut-on pas affirmer que le premier ministre Guillaume Soro court vers un échec de son choix stratégique ?
A t-il un plan B pour sauver son honneur, c'est la question que se pose tous les observateurs de la scène politique ivoirienne, car pour l'heure tout laisse croire que le plan A qui consiste à chasser Gbagbo à abidjan, par la rue, aura du mal à se mettre en place.
Stéphane katina à abidjan pour ivoireinfo.com