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Marche des professionnels des médias pour la libération de Pape Alé Niang : Des leaders politiques étaient aussi de la partie

À l’appel de la Coordination des associations de presse (CAP), les professionnels des médias ont battu le macadam hier, vendredi 18 novembre 2022, pour exiger la libération sans condition de leur confrère, Pape Alé Niang, directeur du site d’informations "Dakar Matin". Cette marche qui s’est déroulée sur l’avenue Bourguiba, de la Fastef ex-École normale supérieure au rond-point du Jet d’eau, a enregistré la présence de plusieurs acteurs politiques, notamment de l’opposition.


Rédigé par leral.net le Samedi 19 Novembre 2022 à 10:39 | | 0 commentaire(s)|

Sur l’avenue du président Bourguiba où s’est tenue hier, vendredi 18 novembre 2022, une marche pour la libération du directeur du site d’informations "Dakar Matin", Pape Alé Niang, il n’y avait pas que des journalistes et autres techniciens des médias à braver la chaleur. Plusieurs acteurs politiques, notamment de l’opposition, ont également pris part à cette manifestation, suite à l’appel de la Coordination des associations de presse (CAP).

Parmi eux, on peut citer entre autres le leader du parti Awalé, Dr. Abdourahmane Diouf, Moussa Taye de Taxawu Dakar, le doyen Mamadou Goumbala, le Coordonnateur national de la plateforme « Avenir Sénégal bi nu begg », Dr. Cheikh Tidiane Dièye, des responsables du parti Pastef dont Amadou Bâ et Thierno Bocoum, leader du mouvement Agir, pour ne citer que ceux-là.

La plupart de ces acteurs politiques ont fait le circuit de la marche qui s’est déroulé de la Fastef ex-École normale supérieure au rond-point du Jet d’eau, aux côtés des professionnels des médias. Il en a été de même pour les responsables du Collectif pour la Libération des Détenus Politiques (Colidep).

Avec des pancartes et des tee-shirts à l’effigie du journaliste détenu à la prison de Sébikhotane, pour « diffusion d’informations militaires non autorisées par la hiérarchie, recel de documents administratifs et militaires, diffusion de fausses nouvelles de nature à jeter le discrédit sur les institutions publiques». Ils ont tous ont battu le pavé, sous haute surveillance des forces de Police et de la Gendarmerie nationale.





Avec Sudquotidien.sn
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